hlitt
Sumer et Akkad
.
Rappel de ce qu'écrivait Piétrement
en 1882
eporedo
/haute antiquité/hab1
Ses références
bibliographiques étaient alors :
|
l.- G. Maspéro, Histoire
ancienne des
peuples de l'orient, 1875
2.- J. Oppert, Le
peuple des Mèdes. |
|
" A
l'ouest du Tigre
dominaient deux nations
souveraines, les Soumirs
et les Accads, dont la
fusion produisit la race
chaldéenne.
M. Oppert
tient les Soumirs pour Touraniens;
|
l'école anglaise
et M.F. Lenormant considèrent les
Soumirs comme Koushites et voient des
Touraniens dans les Accads."[...].....
[...] La fusion
de deux éléments aussi
contraires que le sont l'élément
koushite et l'élément touranien ne put
s'accomplir qu'au milieu de luttes
sanglantes et de déchirements
perpétuels.
Nul écho de ces guerres lointaines n'est
encore arrivé jusqu'à nous.
Si haut que les monuments nous
fassent remonter dans l'histoire, nous
trouvons les Soumirs et les Accads
mêlés en un seul peuple.
La terre de Soumir n'est plus, comme la
terre salique des écrivains du moyen
âge, qu'un souvenir à demi effacé, une
tradition du passé dont on recherche
curieusement l'origine. La langue
touranienne s'éteint peu à peu et ne
survit plus que dans les temples ou dans
les écoles comme langue sacrée." (Maspéro,
Hist. anc. p154-156.)
|
Nos références
bibliographiques principales seront, pour
cette page :
|
1.-Charles-F.
Jean, La
Littérature des Babyloniens et
des Assyriens,
Librairie orientaliste Paul
Geuthner, 1924, introduction
2.-Georges
Roux, La
Mésopotamie, Ed.
du Seuil, 1985
3.-J. Bottéro, Mésopotamie,
L'écriture, la
raison et les dieux, Gallimard,
1987
4.- N.S. Kramer, L'
histoire commence à Sumer,
Flammarion 1994, Préface de
Bottéro
5.- Encyclopédie
Larousse : www.larousse.fr/encyclopédie |
Maspéro
soulignait la
fusion des deux éléments
ethniques qui peuplèrent le sud de la
Mésopotamie jusqu'à devenir les communs
habitants du
"pays
de Sumer et d'Accad"
|
|
|
Ne mentionnant pas de
"race chaldéenne", mais la coexistence
fusionnelle de deux éléments
ethniquement différents,
voici ce qu'en dit J. Bottéro :
"
Il n'existe, dûment contrôlables,
en Mésopotamie ancienne, qu'une
culture, composite,
il est vrai : une pensée, une
religion,
parmi lesquelles il est possible, par
analyse, par comparaison, par conjecture,
de déceler des traits d'origine
probablement sumérienne,
d'autres, probablement sémitique." Bottéro,
op.cit. p.13 |
.
La seule
conviction nouvelle de l'Assyriologie
moderne (contrairement
à celle de l'école anglaise et de
Lenormant au XIXe
s., selon Maspéro)
étant que
les Akkadiens étaient sémites tandis qu'on
ne sait toujours pas d'où venaient les
Sumériens,
à supposer qu'ils n'étaient pas tout
simplement d'anciens mésopotamiens de
souche....
|
.
"D'abord,
tout semble indiquer que les Sumériens
sont un peuple autochtone
qui, dès le début des temps
historiques, jouit d'une civilisation qu'il
n'avait ni reçue,
ni apportée du dehors, mais qu'il avait
lentement formée
sur place ("'). A la
différence de la civilisation akkadienne,
la civilisation des Sumériens (légendes,
religion, langue,
etc.) est homogène ; on n'y voit aucune
trace d'amalgame entre deux peuples de
race et de civilisation différentes"
Charles-F. Jean, op. cit., introduction |
|
Sumer,
Sumériens, langue
sumérienne :
Définitions
Sumer :
"[....]
Son existence garantie par l'usage
de la langue sumérienne ne fait
pas le moindre doute,
mais avant
l'Histoire en tout cas hors
de notre
documentation. "... .Bottéro, (op.cit.)
p.13
|
Langue sumérienne:
sumérien
[...]
" idiome, linguistiquement
isolé, qu'ils parlaient et
écrivaient" Bottéro
(lexique sommaire) |
Sumériens
"[....]
ces gens exceptionnellement doués et
pratiques qui, jusqu 'à plus ample
informé,
furent les
premiers à constituer un système d'écriture
commode et efficace....
" Kramer, (op.cit.)
, avant propos. |
|
.
L'Ecriture
système
C'est
probablement vers la fin du IVe
ou le début du IIIe
millénaire avant Jésus-Christ,
il y a donc environ cinq mille ans, que
les Sumériens, [...], en
vinrent à imaginer de mémorialiser par
des signes imprimés sur l'argile
un certain nombre de faits ou d'activités...."
Kramer |
Matériellement, cette
invention nous sera révélée en premier par les
inscriptions
trilingues découvertes à Persépolis
par Pietro della Valle au
16eme
siècle et restées longtemps
incomprises .
voir www.eporedo.fr/ant/a1b (des Aryas aux Perses)
"
On a réédité, il y a peu, en Allemagne,
le texte vénérable des communications
envoyées, du 3 octobre 1802 au 20 mai
1803, par le jeune professeur de latin
G.
F. Grotefend (1775-1853)
pour annoncer à la Société Royale des
Sciences de l'université de Götlingen
qu'il pensait avoir réussi à « lire et
expliquer les inscriptions
persépolitaines dites cunéiformes » 1
[...]
enchevêtrement
bizarre et rébarbatif d'éléments
comparables chacun à un «coin»
ou à un clou d'où la
qualification de cuneatus:
«cunéiforme»,
..., qu'on
leur avait donnée.
|
1.
On a compris
depuis qu'ils devaient cette apparence particulière
au fait qu'on les imprimait avec un calame
sur de l'argile crue, au lieu de les
tracer à la pointe sur de la pierre,
comme c'avait été originairement l'usage
..." Bottéro,
Mésopotamie p.111
|
évolution -
perfectionnement
"
Leurs premières tentatives n'allèrent
pas au-delà du dessin
schématique des objets à
copier, stade encore primaire que nous
désignons du terme de "pictographie":.....
Mais au cours des siècles suivants,
.....elle finit par évoluer de la
pictographie, c'est-à-dire un simple
"rébus", en un système
capable de traduire non plus les seules images
mais les sons qui en constituent les "signes
sonores" dans la langue
parlée. Kramer |
haut
Littérature
la première (au
moins, de notre civilisation.. )
.
Comme Charles-F.
Jean ( op.cit.) et autres auteurs
Nous
prendrons le mot Littérature
dans son acception la
plus large, l'étendant à
tous
les documents écrits quels qu'ils soient.
|
.
[..] "Ces
documents sont de nature et d'importance
très diverses.
Les uns furent
gravés sur la roche, par exemple a
Behistun, à Bavian, au Nahr-el-Kelb; sur
le métal (tablettes en or, en argent,
en bronze, en antimoine, relatives à
Sargon le jeune) ; sur le marbe, l'albâtre,
la diorite, sur diverses matières du
règne minéral ; les autres, qui sont
les plus nombreuses, furent imprimées
sur des tablettes ou des
" briques" d'argile, cuites au
four ou au soleil.s[..] Jean, Introduction'argile,
cuites
au four ou au soleil (').s ou
des " briques d'argile,
cuites
au four ou au soleil ('). |
ce que
nous nommons également:
"l'Ecrit"
|
.
"Les plus anciens témoignages
écrits en Mésopotamie que nous sommes
en mesure de comprendre sont rédigés en
langue sumérienne." encyclopédie
Larousse
|
Inscriptions
Ce "genre" (littéraire
si l'on peut dire), a joué un grand rôle dans
la découverte du sumérien et, partant, des
Sumériens
....."De
l'existence et de l'autonomie de leur
langue -et par là de leur vraie place
dans l'histoire ancienne du pays - la
preuve irréfragable fut apportée par le
grand Fr.
Thureau-Dangin (1872-1944), lorsqu'en 1905
dans son fameux ouvrage
"Les inscriptions de Sumer et d'Akkad", il présenta des
inscriptions royales "idéographiques",
c'est à dire en sumérien, une
traduction cohérente et exacte, qui
impliquait la restitution, en substance,
de la grammaire sumérienne." Bottéro,
(op.cit.) p.124 |
L'exemple le plus "parlant" pour nous
se trouve sur la superbe statuette votive de
dogue conservée au musée du Louvre, prmob3c
Statuette votive de Tello,
ancienne Girsu
photo et légende: Musée du Louvre
texte
publié et traduit par François
Thureau-Dangin, Les inscriptions de Sumer et
d'Akkad, Transcription et Traduction, Ernest
Leroux, Ed.Paris, 1905, p 295
3) Sumu-ilu
CHIEN
7 (Tello)
(Col. I, 1)A Nin-isin, (2) la dame qui
....... les mystères
(3) sa dame, (4) pour la vie (5) de
Sumu-ilu (6) roi d'Ur, (7)
Ab-ba-du(g)-ga, le prophète, (8)
(fils d'Uru-ka-gi-na (9) le
kalmahhu de Gir-su, (10) ...... (11) et
pour la vie (Col. II,
1 )........ (2) ......... (3) voua (ceci).
|
Textes
Dans
la seconde moitié du IIIe
millénaire avant Jésus-Christ,
le maniement de l'écriture à Sumer
était devenu assez souple pour que l'on
rédigeât sans difficulté des oeuvres
historiques et littéraires déjà
complexes.[...]......
C'est seulement à partir de la première
moitié du IIe millénaire avant
notre ère que s'est rencontré un
ensemble de plusieurs milliers de
tablettes et de fragments
portant des oeuvres littéraires."..... S.N.Kramer
(op. cit.. avant
propos) |
Et, comme le dit G.Roux :
"La
majeure partie
des uvres sumériennes,
notamment les grands récits
épiques et mythologiques, datent
du début du deuxième
millénaire, mais il est très
probable qu'elles reproduisent
des traditions transmises
oralement et dont les origines se
perdent dans la préhistoire." G. Roux, (op.
cit..
p 111)
|
|
.
où
il est question de chien
|
|
Page
illustrée
recto
|
verso
|
Tablette administrative avec
empreinte de sceau cylindre d'Homme,
de chiens de chasse et de
sangliers, 31002900 avt J.C.
provenant probablement d'Uruk,
(Metroplitan Museum of Art (Metmuseum)
extrait
Même si
le document est un peu difficile
à déchiffrer, la silhouette qu'on
peut en extraire (ci-dessus) nous
permet
d'y reconnaître l'ancien dogue
de Basse Mésopotamie
prmob3c
au verso
de la tablette : chiens d'autre
type
.
|
Textes généraux
- Sur le
site GatewaysToBabylon.com,
de source Black, J.A.,
Cunningham, G., Robson, E., and
Zólyomi, G.,Oxford 1998- , on
trouve ce paragraphe des
Instructions
de Shouroupak *
impliquant le chien :
266-271 :
To
get lost is bad for a dog;
but terrible for a man (1
ms. has instead: An
unknown place is terrible;
to get lost is shameful (?)
for a dog). On the
unfamiliar way at the
edge of the mountains,
the gods of the mountains
are man-eaters. They do
not build houses there as
men do; they do not build
cities there as men do. |
*
retrouvés dans la bibliothèque
d'Abu-Salabikh, ..., aux environs
de Nippour, ..., uvre d'une
inspiration analogue aux Travaux
et les Jours du poète
grec Hésiode.
Ce
n'est clair pour personne : en
gros "être perdu est
mauvais pour un chien mais
terrible pour un homme" et
cela, semble-t-il, parce que si
on arrive par mégarde au pied
des montagnes on risque d'y
rencontrer les dieux des
montagnes qui mangent les hommes.....!
C'est peut-être
un thème récurrent puisqu'on le
retrouve par exemple dans "Lugalbanda
in the mountain cave", texte
trouvé sur le site de TheElectronicTextCorpusOfSumerianLiterature (etcsl) d'Oxford
dont voici l'extrait:
"A
man should not perish."
A lost
dog
is bad; a lost man is
terrible. On the unknown
way at the edge of the
mountains, Utu, is a lost
man, a man in an even
more terrible situation." |
__
- La
malédiction d'Agadé, citée
sur de nombreux sites et lisible
en français, (traduction Pascal
Attinger,
(voir: Google), fait au
moins deux fois référence au
chien:
1:
21-23
"pour qu'au milieu
des places se bousculent
les animaux exotiques:
singes, immenses aurochs
cornus et buffles
aquatiques, et les molosses*,
les urnim, les chèvres
sauvages des montagnes et
les moutons ALUM
à la longue laine..."
P.
Attinger trad. |
Discussion:
où nous sommes confrontés aux
divers problèmes de
déchiffrement et de traduction
que nous retrouverons concernant
les textes de la littérature
classique, antique ou moderne
* les
molosses,
Le terme molosse choisi pour
cette traduction par P. Attinger
nous convient très bien - voir: voc
Mais
il reste la question de savoir
pour quel terme sumérien et ce
que ce terme impliquait vraiment.
sur
le site etcsl, déjà
cité, nous trouvons la
traduction en anglais et à la
place de molosse : "thoroughbred
dogs"
"that
monkeys, mighty elephants,
water buffalo, exotic
animals, as well as
thoroughbred
dogs,
lions, mountain ibexes
(... (?)), and alum sheep
with long wool would
jostle each other in the
public squares." |
Pour
nous thoroughbred
dog
signifierait chien de race, ce
qui serait curieux pour un animal
exotique.
2:
155
"les Gutis,
peuple qui ne connaît
pas d'attaches, d'origine
humaine, mais à
l'intelligence
canine*
et à la stature
simiesque..." P.
Attinger trad. |
* intelligence
canine
comparaison de toute façon
très péjorative pour les Gutis,
voici deux autres traductions du
texte sumérien:
par Georges
Roux, La Mésopotamie,
Seuil, 1995 :
"Gutium,
le peuple qui ne tolère
aucun contrôle,
Dont l'entendement est
celui de l'homme, mais
dont l'aspect et le
langage balbutiant sont
ceux d'un chien", Roux,
(op.cit.)p 184 |
site etcsl cité plus
haut:
"the
Gutians, an unbridled
people, with human
intelligence but canine
instincts (some
mss. have instead:
feelings) and
monkeys' features...." |
|
.- tablette
en-e-ba-am
(Jean p28), ou "poème
du Paradis, du Déluge et de la
Chute"
.
"
[..] Le but du poème
serait de raconter la
chute de l'homme selon la
tradition de Nippur
- car c'est de Nippur
que vient notre document.
Dans toute l'étendue du
pays de Sumer, hommes et
animaux vivaient ensemble
dans la paix; le péché
et la maladie n'atteignaient
pas encore l'humanité.
Particulièrement
favorisée était la
région paradisiaque de
Dilmun [..]
"
Jean p30
p31-32
[..]
......
13 Dans Dilmun, le
corbeau n'a pas croassé.
14 Le milan n'a pas crié
à la manière du milan.
15 Le lion n'a pas tué.
16 Le loup n'a pas ravi
les agneaux.
17 Le chien n'a
pas cohabité avec les
chevrettes au repos
...[..] |
|
- Enmerkar
et le seigneur d'Aratta
Kramer
(op cit) p 151:
"Autrefois,
il fut un temps où il n'y
avait pas de serpent, il
n'y avait pas de scorpion,
II
n'y avait pas d'hyène,
il n'y avait pas de lion
;
II
n'y avait pas de chien
sauvage,
ni de loup ;
[...] |
___
- Enki
et Ninhursag
Kramer
p 193 - sur le thème du "Paradis":
Dilmun
"A
Dilmun, le corbeau ne
pousse pas son cri,
L'oiseau-ittidu
ne pousse pas le cri d'oiseau-ittidu,
Le
lion ne tue pas,
Le
loup ne s'empare pas de
l'agneau.
Inconnu
est le chien
sauvage,
dévoreur de chevreaux,
Inconnu
est le..., dévoreur de
grain. |
pour
le questionnement à propos de l'expression
"chien sauvage" retenue
ici, voir plus loin note
de E.
I. Gordon
et commentaire
___
-
Hymne
à Enlil :
Jean p 43
- morceau de
littérature sacrée destiné à
être psalmodié au temple
accompagné par la timbale
[..]
Enlil, père de Sumer,
retourne-toi ! Pasteur
des "têtes noires",
retourne toi |
ta ville regarde-la
ta ville regarde-la |
.[..]
De celle qui est perdue |
quand
auras-tu pitié ? |
Dans
la ville |
où
tu distribuais le blé |
Le
petit périt |
le
grand périt |
leur
proie |
...
les
chiens réalisent
; |
leur
butin |
l'ennemi
réalise ; |
dans
leur salle de banquets |
le
vent révèle |
|
-
Tuni-lu-sag
(le chien de Nintinuga) :
"chien
"messager" dit la
traduction en anglais sur "etcsl".,
(par
M. Civil, 1969)
"Lugal-murub,
the
son of Zuzu, the master-scribe
of Nibru, has
fashioned for Nintinuga
his messenger (?) dog
Tuni-lu-sag.
That is why the dog will
wag his tail or bare (?)
his teeth for his
mistress, the
queen of heaven and earth,
the provider of food, the
stewardess of Enlil, the
sweet breast satisfying
all lands, the bringer of
abundance, who*
can
diagnose the intentions
of the virulent
asag
demon and who checks
people's bones; who
examines the sinews of
life and the sinews of
death, comforting those
joints; who knows every
sick spot where there is
affliction, torment or
distress -- the kindly
physician, the exorcist
to the sick, who looks
after the hearts of
humans......
My lady, what I
have fashioned I have
named with the name Tuni-lu-sag,
I
call by the name
.....He will
...... the throat, and
the asag
demon will be pacified (?).
My
...... will be uttered
alongside your name. Your
importance ....... I have
named him with the name
Tuni-lu-sag. May
Nintinuga look after me
during my life, and when
I die may she provide me
with clear water in the
nether world |
Comment
l'interprêter : sous toute
réserve.....:
"Lugal-murub
a façonné pour Nintinuga son chien
messager
Tuni-lu-sag.
(de façon que ?) le
chien remue la queue ou montre
les dents à sa maîtresse...qui* peut
comprendre les intentions du
démon virulent asag
note: * who =
qui : mais:
le chien ou la déesse
"Madame...ce que j'ai
façonné je l'ai nommé Tuni-lu-sag.....Il
peut.(....... ) la gorge**, et le
démon asag sera
adouci (?)"
**note: imaginons
qu'il grogne ....
(ce
texte serait une inscription sur
un objet votif représentant le
chien)
|
Proverbes,
dictons et fables
Sous
le titre Sagesse,
dans le chapitre
17 de
l'Histoire
commence à Sumer, Kramer commente
ainsi ce genre littéraire :
"L'un
des caractères
spécifiques des
proverbes est qu'ils ont
une portée
universelle.
....
Les
proverbes sumériens qui
nous sont parvenus ont
été rassemblés et
transcrits voilà plus de
trois mille cinq cents
ans, et beaucoup d'entre
eux sont assurément l'héritage
d'une tradition orale
plusieurs fois séculaire." Kramer |
Cette
dernière réflexion pourra être
étendue à tous les "morceaux"
du même type de ces
littératures anciennes qui sont
en fait la mise par écrit de
siècles, voire de millénaires,
d'histoire et de connaissance
transmises oralement.auparavant.et
perdues pour nous.
Concernant
le chien
voici ce que comprend ce chapitre
de Kramer:
Le
boeuf laboure,
Le chien
abîme les profonds
sillons.C'est
un chien
: il ne connaît pas sa
maison.
Le
chien
du forgeron
ne pouvait jeter à bas l'enclume;
Il renversa donc, à la
place, le pot à eau. *
Kramer
|
Le dernier
proverbe a une résonnance très
forte à qui connaît bien le chien:
c'est tout lui....
Dans ce
chapitre l'auteur indique qu'il a
emprunté ces proverbes à la
publication d'
Edmund I. Gordon, "Sumerian
proverbs", THE
UNIVERSITY MUSEUM
University of Pennsylvania
Philadelphia ? 1959- 4:
Voici
quelques extraits
supplémentaires de ce dernier
ouvrage :
nous
les citons en anglais comme dans
l'ouvrage pour ne pas trop
risquer de les trahir ....
p 72-1.65 ce
proverbe sera répété à peu
près textuellement p.262 n°2.116
"It
is not a city, the wild(?)-dog
and the fox (are)
overseers (there)"
E.I
Gordon |
Note de l'auteur
(Gordon):
p 73
For
the translation of ur
- zír as "wild(?)-dog,"
cf. Kramer......
for a rendering "watch-dog,"
see Landsberger, Fauna.... |
|
et p 287:
"wild-dog"
(perhaps merely a special
breed, large and vicious,
of the domestic dog ) (ur-
- zig) |
commentaire
:
1°
"watch-dog" se
traduisant communément
par "chien de garde",
et bien que "vicious"
nous chagrine, ça ne
serait pas pour nous
déplaire que ce ur
- zír
soit un "molosse"
et pourquoi pas un "dogue"
2° de toute évidence l'animal
est livré à lui-même:
c'est donc un "chien
errant" et à la
limite un "chien-marron"
(pariah)
car l'existence de
véritables chiens
sauvages dans ce contexte
est plutôt inimaginable.
voir zool3
risquons
nous donc à une "traduction"
qui nous parle :
"on
ne peut plus appeler ça
une ville vu que les molosses
errants
et les renards y règnent
en maîtres" B.Q. |
|
p 185- 2.11
- et p 187-2.14
(The
demon) "Fate
is a dog: he has bitten (him(?);
...."
(The demon)
"Fate is a
vicious(?) dog (who)
makes one walk behind him."E.I
Gordon |
commentaire
:
Fate
: à la place de "nam-tar",
le mauvais sort ?
peut-être.....
c'est : comparé ici à
un chien qui mord....(première
proposition), la
deuxième étant assez
"obscure". Kramer
et Gordon
interprètent
la teneur de ces dictons
sur le chien comme
traduisant des sentiments
péjoratifs des gens par
rapport à l'animal:
"...ils
étaient loin de
considérer le chien
comme "le meilleur
ami de l'homme". Ils
pensaient plutôt le
contraire....." |
Ce
type de réflexion pourra
être relevé provenant d'autres
traducteurs de textes
anciens tels par exemple
que la Bible.
Or
les "sentiments"
et l'appréciation qu'on
peut avoir d'un animal
dépendent certes de sa
nature, mais aussi
largement du contexte.
Et plutôt que
préjoratifs, ces textes
sont réalistes.
Carnivore
"prédateur",
le chien n'est pas
inoffensif par
définition
Comment
considérer une "bande"
de dogues errants sinon
avec circonspection
......surtout en un temps
ou un lieu où la rage n'est
pas éradiquée.... |
|
Et,
même isolé, le chien
"vicieux"(
mordeur), n'est pas mieux
considéré actuellement
qu'à Sumer.. (cf loi
1999)
Quant au chien qui oblige
à marcher derrière lui:
:
"dominant", (alpha
dans la meute ou A comp5/A
|
p 255 - 2.107
-
"Dogs
at(?) their(?) ..(?) wait
for instructions(?);
"Where (has it gone)?"
"Bring (it) back"
(and) "Stay (where
you are)!"E.I
Gordon
|
commentaire
L'ouvrage
de Gordon
comprend d'importantes
explications et réserves
qui ne sont guère
accessibles qu'aux
spécialistes...
Mais ce proverbe là est
peut-être plus "parlant"
pour un dresseur de
chiens que pour un
philologue:
En langage "cynopratique"
cela doit donner :
"
Les
chiens
(à leurs ?...attendent
les ordres.. "Cherche!"...
"Apporte"...
"Halte, Pas bouger",,
...(voire "Down")...."
B.Q. |
.
|
p 256 - 2.108
-
"He
who esteems(?) highly(?) dogs
which
are clever(?) is a man
who has no shame!"E.I
Gordon |
Celui qui
apprécie grandement les chiens
talentueux est un homme qui n'a
honte de rien !..
p 257 - 2.109
"A
begging(?) dog
goes from house to house."
E.I
Gordon |
L'auteur
est très interrogatif quant à
la traduction et la signification
de ce dicton.
|
Si on peut
comprendre: "un chien qui
mendie va de maison en maison",
c'est relativement clair pour
nous...
A ce
niveau de notre recherche dans l'ouvrage
de Gordon, il vient à point de
faire une distinction entre deux
types des citations :
1) d'une
part celles qui ne concernent que
le sujet cité : chien
en l'occurence
2) d'autre
part celles qu'on peut dire "métaphoriques"
en ce sens qu'elles ne valent que
pour fustiger des travers humains
par comparaison avec le
comportement du chien...
(dont on n'hésite pas à forcer
ou "biaiser" le trait
pour l'occasion....)
On peut
faire un volumineux répertoire d'exemples
modernes du même type.
p 258 - 2.110
"It
is the dog which
"eats" things (sexually)
defiling!
It is the dog which does
not leave (any) food for
the (next(?)) morning(?)!
"E.I
Gordon |
"C'est
le chien qui mange des choses
souillées! (des ordures, si l'on
veut.).
Pourquoi "sexually"?
"C'est le chien qui ne
laisse aucune nourriture pour le
lendemain .."
deux
propositions pas forcément
reliées.... faisant référence
à la réputation de "goinfrerie"
du chien.... , caractéristique
qui lui "colle à la peau"....
(justement ou injustement..., ce
serait à discuter...) : les
expressions de la même nature en
langue française (proverbes au
sens large) qui l'évoquent sont
légions.
Pourtant, ne rien laisser pour le
lendemain n'est pas forcément
typiquement canin: il est d'observation
relativement courante que des
chiens enfouissent leurs restes (il
est beaucoup plus difficile d'affirmer
qu'ils les déterrent sciemment
ultérieurement pour les
consommer).
Peut-être ce comportement s'est-il
perdu avec la domestication....
Ce pourrait être surtout une
métaphore s'appliquant à un
homme incapable d'épargner (en
quelque sorte : un "panier
percé")
________
Certains
proverbes sont si incomplets qu'on
ne peut pas les interprêter, ou
les commenter
ex : p 259-2.111
-
"A
... (?) - eating
dog
has devoured a pig in the
market-place, (but(?))
the fat-jar [is(?)] .[.]E.I
Gordon |
"chien
affamé" ?
________
-
Puis : voici le chien du forgeron,
déjà cité par Kramer.) ainsi
que le chien qui ne connaît pas
sa maison
p.259- 2.112
"The
smith's
dog
could not overturn(?) the
anvil(?!); it overturned(?)
the water-pot (?)E.I
Gordon |
Le
caractère peut-être
métaphorique de ce dicton est
souligné par le traducteur :
on peut
penser à un comportement "dérivatif"
aussi bien humain que canin :
frustré par un obstacle
insurmontable on s'en prend à un
autre "à portée"......
par exemple: on bat sa femme en
rentrant du travail faute d'avoir
pu s'en prendre à son patron......
p.261-
2.114
"(It
is ) a
dog which
does not know its home!"E.I
Gordon |
commentaire
Là
où Kramer
pense au chien errant....
Nous
voyons une métaphore
fustigeant le comble
de l'égarement.....
vu qu'il est notoire
précisémment, que ce
que le chien connaît par
dessus tout: c'est
sa maison
...B.Q.
|
Fables
Le fables
citées ci-dessous viennent de
L'Histoire
commence à Sumer, (p 165 à
168)
L'auteur
précise Egalement déchiffrées
par E.Gordon, voici
la sélection proposée par Kramer :
"L'âne
nageait dans la rivière
et le chien
s'agrippait fermement à
lui, se disant: "
Quand il va escalader la
rive, il sera mangé."
Kramer |
Kramer y
voit, de même que dans la fable
suivante l'expression du
caractère "glouton" du
chien.
La chose est décidément banale...
et le restera,
Toutefois, nous ne réduisons pas
cette fable à l'expression de
cette caractéristique.
D'ailleurs sa signification
profonde nous échappe
passablement, la seule chose
limpide étant l'étonnante
astuce que les sumériens
attribuaient au chien.
"Le
chien
se rendit à un banquet,
mais quand il eut regardé
les os qui s'y trouvaient,
il s'éloigna en disant :
"Là où je m'en
vais maintenant, j'aurai
plus à manger que cela."Kramer |
Même
remarque : on ne sait pas où le
chien compte récupérer mieux
que des os...
Mais au moins on sait que, s'il
consomme principalement des os,
comme le perpétuera la tradition,
ce n'est pas par goût, mais
faute de mieux.... qui l'aurait
cru?
_______
Enfin
citons textuellement Kramer pour
cette phrase qui nous touche :
"C'est
à une chienne, cependant,
qu'il revient de formuler
l'une des plus délicates
expressions de l'amour
maternel :
"Ainsi
parla
la chienne
avec orgueil : "Que
j'aie des (chiots) au
pelage fauve ou bien
tacheté, j'aime mes
petits."Kramer |
|
Le chiens
sont évoqués indirectement par
rapport à l'objet principal de
certaines autres fables
"Quand
le lion survint dans la
bergerie, le chien
portait
une laisse en laine
filée"Kramer |
C'est
intéressant du point de vue
documentaire, mais la morale nous
échappe....
Le lion est le prédateur par
excellence. Il n'est pas
dangereux pour l'homme qui le
connaît et le laisse tranquille
dans sa "brousse", mais
il aime particulièrement les
moutons.....
"Le
renard dit à sa femme :
"viens! broyons la
cité d'Uruk avec nos
dents...." Mais ils
n'étaient pas à 600 gar
de la cité ( 3 km
environ) que les chiens
de la cité se mirent à
hurler. .... Allons nous
en ! "Ils (les
chiens) hurlaient de
façon menaçante à l'intérieur
de la cité."Kramer |
Le renard
est fréquemment évoqué dans
les proverbes et fables
sumériennes, et il se prête
particulièrement à la
métaphore.
aux mêmes époques il joue
souvent de la flûte dans l'art
graphique (l'âne aussi...)
C'est tout de même le chien qui
tient la première place dans les
statistiques.
|
.
|
Il
est notoire que, malgré
la supériorité
écrasante de ses
orientations
administrative et
religieuse
dont l'animal n'est
évidemment pas le sujet
privilégié,
la première "littérature"
qu'il nous est donné de
pouvoir déchiffrer,
fasse une place si
importante au chien,
.....
|
...
|
|
|
*
Le réalisme
de certaines citations a de quoi nous interpeller
et même à la limite, nous émouvoir :
l'astuce du chien qui
traverse la rivière accroché à l'âne..
le chien aux ordres du
dresseur (la nature même de ces ordres)....
l'amour maternel de la
chienne et sa "morale" d'éclectisme
......(très "tendance").... |
L'utilisation
métaphorique des dictons et fables - surtout si
l'on réfléchit à la même utilisation qui en
sera faite ultérieurement - est également riche
d'enseignements.:
le comportement dérivatif du
chien du forgeron,
l' inconcevable égarement du
chien qui ne connaîtrait plus sa maison,
en sont sans doute des exemples... |
Enfin,
bien plus en rapport avec le sujet qui nous
préoccupe :
on est
peut-être autorisé à noter déjà une différenciation
dans les types canins,
du fait de
l'emploi du terme
ur-zir opposé
au terme ur
( our )
qui désigne le chien quel qu'il soit .
|
haut
|
Akkad,
akkadiens, langue
akkadienne
Extraits de l' Encyclopédie
Larousse :
"[...]. L'akkadien
apparaît pour la première fois aux alentours de
2500 av. J.-C.,
essentiellement sous la forme de noms
propres. |
Listes
C'est là
que notre recherche du passé ( du chien...) nous oblige
à faire référence à la forme de litttérature,
essentielle pour cet objet,
que sont les
listes, qui
constituent en l'occurence une forme première de
l'historiographiNous extrayons du livre de G. Roux ce qui'il écrit à ce sujet p 42
et suivantes :
"A la
recherche d'une chronologie [..]"L'histoire
proprement dite exige... des dates exprimées en
chiffres.[..]
[..] ils* se référaient aux années de règne de
leurs souverains [..]
[..] Ces
systèmes de datation ne pouvaient avoir d'utilité
pratique pour les Mésopotamiens eux-mêmes qu'à
condition de disposer, pour
chaque roi, d'une liste d'années de règne ...;
pour chaque dynastie, d'une liste des souverains avec
la durée de leur règne ; enfin d'une liste des
différentes dynasties ayant régné
successivement. Ces listes existaient et
par bonheur, plusieurs d'entre elles
nous sont parvenues.[..] Roux,
p 42
[..]
Telle la fameuse «
Liste royale sumérienne » qui s'étend
des souverains mythiques d'avant le Déluge jusqu'au
roi Damiq-ilishu (1816-1794), dernier roi
de la 1" Dynastie d'Isin"....
Roux p 45
|
*(les anciens
Mésopotamiens)
Et, toujours
selon
Roux :
"[..] Ce qu'il y a de
remarquable dans cette longue série de monarques,
c'est que douze d'entre eux au moins portent des noms
sémitiques dont certains, comme
Kalbum « chien », ..... se réfèrent sans
doute à des constellations. Les autres rois, par
contre, ont des noms sumériens. Nous avons donc
ici la première attestation, non seulement d'une
forte proportion de Sémites dans cette région
qui, quelque trois cents ans plus tard, sera au
cur de l'empire sémitique d'Akkad, mais
aussi de la présence de Sumériens, .... Roux
|
Outre une
occasion de plus de tourner en rond sur le sujet de ces
anciens "Soumirs et Accads"(Maspéro),
"fusionnés" quoique contraires haut
cette
citation nous offre l'antique nom sémitique de notre
sujet
Emergence de l'Akkad indépendant
Historiquement,
premier akkadien* à se singulariser de l'ensemble
suméro-akkadien par son ambition résolument
"expansionniste", Sargon (dit l'ancien) inaugure
une ère nouvelle...
* dans ce type d'action, il
vient d'être précédé par le sumérien Lugalzagesi, roi d'Uruk, dont il fait
son ennemi et qu'il élimine..
Imposteur aux origines nébuleuses, dont
certains éléments peuvent laisser penser qu'elles
étaient métissées, ce Sargon, devient ainsi
roi de Sumer et roi de Kish et
fonde à partir de -2334 à la
fois sa dynastie (réputée sémite) et l'Empire
d'Akkad
"[..]
nous savons .... que l'homme qui devait
plus tard s'attribuer le nom de
Sharru-kîn, « Roi légitime »
- sans doute parce qu'il ne l'était pas
- avait, effectivement, d'humbles
origines." Roux, p 177 |
Après
avoir annexé en entier le "pays, (kalam)" qui n'a guère
connu jusque là que des conflits entre
principautés (cités-états), il étend sa
suprématie successivement vers le Nord-ouest au
moins jusqu'en Syrie du Nord et vers l'Est sur
une part occidentale de l'Iran actuel.
"on adapta
alors l'écriture cunéiforme sumérienne
à la notation de la langue
akkadienne.
[...]
De cette époque datent les premiers
textes littéraires akkadiens,....[...]"
Encyclopédie
Larousse
|
.
Objectivement
les limites de l'empire de Sargon sont encore un
peu floues, mais lorsqu'elles auront été
vraiment étendues et consolidées par ses
successeurs, Narâm-Sîn le troisième et
le plus glorieux
"put bientôt,
sans mentir,
se proclamer « roi des Quatre Régions
»". G. Roux,
op. cit. p 181
|
|
.
Objectivement
les limites de l'empire de Sargon sont encore un peu
floues, mais lorsqu'elles auront été vraiment étendues
et consolidées par ses successeurs, Narâm-Sîn le troisième et
le plus glorieux
Après
la chute brutale de cet "empire akkadien" vers
-2193,
l'Histoire note un retour en force des Sumériens,
sous la forme de la
troisième dynastie d'Our
, ("Ur III")
- fondée par Ur-Namu en -2112
Puis leur existence
en tant que peuple individualisé s'efface devant celle
des Akkadiens que le destin mêne avec
leurs "cousins" Amorrites vers
la gloire de Babylone.
Toutefois,
selon Roux,
"C'est
sans doute parce qu'elle résultait d'une longue
maturation in situ, parce qu'elle était
mésopotamienne d'origine et d'essence que la
civilisation sumérienne a survécu à la
disparition de Sumer en tant que nation.....
Quel que soit l'angle sous lequel on
aborde la civilisation assyro-babylonienne qui
lui a succédé, on est presque toujours ramené
à un prototype sumérien." Roux, chap.6 |
Mais tout de
même, selon cet auteur :
"La
chute d'Ur, peu avant l'an 2000, est un tournant
crucial dans l'histoire
mésopotamienne. Elle sonne le glas non seulement
d'une dynastie et d'un royaume, mais d'une nation
et d'un type de
société....
les véritables vainqueurs, dans l'affaire,
furent les Sémites : d'abord
les Akkadiens avec le roi d'Isin, puis les Amorrites que l'on voit,
moins d'un siècle après le désastre se tailler des royaumes un
peu partout dans Sumer et Akkad déchirés. ." Roux,
chap.11 |
Et du point
de vue linguistique, selon l' Encyclopédie Larousse
"[...]. À cette époque,
on constate en outre la scission
définitive de l'akkadien
en deux dialectes,
|
le
babylonien (Sud)."
et l'assyrien
(Nord)
|
|
Copié
sur Georges Roux op.cit.
p18
haut
|