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HISTOIRE

Le chien dans l'Ecrit

 
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Grèce antique

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Alexis Pierron, Histoire de la littérature grecque, Librairie Hachette et Cie, 1875 (p.I-VIII).

PRÉFACE.
(1850)

...La littérature grecque proprement dite finit avec Proclus* et l’école d’Athènes. Il reste toujours une période de quinze siècles entre l’apparition de l’Illiade et l’édit de Justinien qui rendit muets les derniers échos de l’Académie et du Lycée.

[...] La poésie est vieille en Grèce comme la Grèce elle-même. Née spontanément de l’exercice naturel des facultés d’un peuple artiste, après des essais dont la trace n’est pas invisible, elle brille, au dixième siècle avant notre ère, d’un éclat incomparable : elle crée l’épopée héroïque, l’épopée didactique et l’épopée religieuse ; elle lègue au monde les noms immortels d’Homère et d’Hésiode. ......

* Proclus (Proclus de Lycie) ou Proclos, 412 - 485)  surnommé « le Diadoque »


HOMERE
*
oeuvres supplémentaires


aucunement définitivement avérées de cet auteur, qui, en principe n'a pas écrit, mais "chanté" ses créations
Ce qui était le propre des aèdes

*

où il est question de chien

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Hymnes homériques

-

À Hermès
(A Mercure)
NDLR

Il nous paraît anachronique de traduire les noms propres en latin dans un texte grec ....C'est pourquoi la traduction d'E. Falconnet figure en second

.

Wikisource: Traduction par Leconte de Lisle, ed. A. Lemerre, 1893(p. 394-411).? A Hermès

Né au matin, il joua de la kythare au milieu du jour, et le soir, il vola les boeufs de l'archer Apollon

[..] La belle lumière de Séléné brillait, et, au matin, Hermès revint aux divins sommets Killéniens ; et, dans sa longue route, aucun des Dieux heureux ne le rencontra, ni des hommes mortels, et les chiens n'aboyèrent point

[..] Et ils se parlaient ainsi, le fils de Zeus tempétueux et la vénérable Maia. Et voici qu'Eos, née au matin, sortant du cours profond d'Okeanos, apporta la lumière aux hommes mortels. Mais Apollon, étant parti, parvint à Onkhestos, bois sacré et charmant du retetissant Poseidaon qui entoure la terre, et il y trouva le vieillard décrépit qui travaillait à la haie du verger, près de la route. Et l'illustre fils de Léto lui dit le premier :

- O vieillard, qui tailles les buissons d'Onkhestos plein d'herbe, je viens ici, cherchant les troupeaux de la Piérie.
Toutes les bêtes sont femelles, et toutes ont des cornes recourbées. Un taureau noir paissait seul à l'écart du troupeau, et
quatre chiens terribles les suivaient, pleins du même zèle, comme des hommes. Les chiens et le taureau m'ont été laissés, chose admirable ! mais toutes les vaches ont disparu, à la dernière chute de Hélios.

[...] Je te les donne, interroge-les avec soin et charme ainsi ton esprit ; et, si quelque mortel connu de toi te rencontre, il pourra en croire ton oracle.
Prends-les, fils de Maia, ainsi que les boeufs agrestes aux pieds flexibles. Prends soin des chevaux et des mulets patients, et des lions horribles, et des sangliers aux blanches dents, et
des chiens, et de toutes les brebis que nourrit la vaste terre.

remacle.org : Traduction par E. Falconnet A Mercure

À peine était-il né le matin, que déjà au milieu du jour il jouait de la lyre, et le soir il dérobait les bœufs d'Apollon.

[..] Quand vint le jour, il arriva promptement sur les hauteurs de Cyllène. Nul parmi les dieux ni parmi les hommes ne s'offrit à sa vue sur une aussi longue route : les chiens mêmes ne donnèrent pas de la voix."

[..] Tels étaient les discours que tenaient ensemble le fils du maître de l'égide et la divine Maïa. Bientôt l'aurore matinale se leva du sein de l'Océan pour venir éclairer les mortels.
Cependant le brillant Apollon arrivait à Oncheste en  parcourant les bois sacrés du bruyant Neptune. Là il rencontra un vieillard qui, près du chemin, était occupé à clore son champ d'une haie. Le fils de Latone lui parla en ces termes :

"Vieillard qui liez ensemble les buissons des verdoyantes campagnes d'Onchestes, je viens ici de Piérie à la recherche de génisses au front armé de cornes qu'on a enlevées à mon troupeau.
Un seul taureau noir paissait à l'écart ;
quatre chiens vigilants surveillaient le troupeau comme auraient fait de fidèles bergers : ce qui est étonnant, c'est que les chiens et le taureau noir sont restés, tandis qu'au coucher du soleil les génisses ont abandonné les prairies verdoyantes et les gras pâturages.

[..] Je les place sous ton empire ; interroge-les avec attention, et ton esprit sera comblé de joie ; et si tu favorises quelque mortel, quand il viendra vers toi, tu lui feras entendre ta voix prophétique
Jouis de tous ces biens, fils de Maïa ; possède aussi des bœufs aux pieds robustes, des coursiers et des mules bien membrées. Illustre Mercure, je veux que tu règnes sur les lions terribles, sur les sangliers aux dents acérées, sur
les chiens, sur les brebis et sur tous les animaux que nourrit la terre féconde.

*.

Épigrammes
.

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Traduction par Leconte de Lisle, ed. A. Lemerre, 1893 (p. 394-411).?  

À Glaukos le Chevrier.

" Glaukos, gardien des troupeaux, je déposerai cette parole dans ton esprit : d’abord souviens-toi de donner à manger aux chiens devant les portes de l’enclos, car ceci est pour le mieux. En effet un chien sait, le premier, si un homme approche, ou si une bête fauve est entrée dans l’enclos

remacle.org
Traduction par Falconnet

à Glaucus

" Glaucus, berger de ce troupeau, je vais donner à ton esprit un sage conseil : Avant tout, offre le repas à tes chiens devant la porte de ta cabane ; c'est la plus sage précaution, car le chien est le premier à entendre l'homme vagabond et le loup qui se précipite dans la bergerie.

*

HESIODE

Wikipedia

" Hésiode est un poète grec du VIIIe s. av. J.C.. Son nom signifie "celui qui se fait la voie".

Les seuls faits authentiquement connus sur Hésiode sont les événements consignés dans ses poèmes..... Il faut y ajouter quelques vers de la Théogonie. " Wikipedia

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Oeuvres d'Hésiode

*

LA THEOGONIE

Un voyage hallucinant (au sens propre) dans la mythologie ... où l'on trouve l'inspiration de nombreuses ornementations d'oeuvres d'art..... tel ci-dessous

.

Hades et Cerbèrus III, jpg , Wikimedia Commons


museum of Archeology in Crete,
Description : Source by User:Aviad Bublil GFDL et cc-by-3.0
Hades & Cerberus in based on Summary, 'source' image details in the link
18 July 2008, source : auteur : Stella maris, own work,

* NDLR: Hades ou Aides (en grec ancien : cf Wikipedia), est appelé Pluton par les romains
Cerbère est la version en français du latin Cerberus correspondant au "Kerberos" grec
noter que Hades (Pluton) correspond au "Sarapis" egyptien ptolémaïque


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Traduction par Leconte de Lisle, ed. A. Lemerre, 1893(p. 394-411).?  
[..] " Et Khrysaôr engendra Géryôn aux trois têtes,..... Mais la Force Hèrakléenne dépouilla Géryôn de ses armes [290] et lui enleva ses bœufs aux pieds flexibles, dans Erythéiè entourée des flots, le jour même où il conduisit ces bœufs aux larges fronts dans la divine Tirynthos, ayant traversé la mer et tué Orthos et le bouclier* Eurytiôn dans le noir enclos, au delà de l’illustre Okéanos.

Et Kallirhoè donna le jour à un enfant monstrueux,...... Elle enfanta, dans un antre creux, la divine Ekhidna.....

[300] nourri de chairs crues dans les antres de la terre divine. Et sa demeure est au fond d’une caverne, sous une roche creuse,......
.....Et elle était enfermée dans Arimos, sous la terre, la morne Ekhidna, la Nymphe immortelle, ..... Et l’on dit que Typhaôn s’unit d’amour avec elle... Et elle devint enceinte, et elle enfanta [310] le monstrueux et ineffable
Kerbéros, chien d’Aidès, mangeur de chair crue, à la voix d’airain, aux cinquante têtes, impudent et vigoureux.

[..] Et puis Ekhidna enfanta la Sphinx, ce fléau des fils de Kadmos, après s’être unie à Orthos ;

[..] Et, tout au fond, sont les demeures sonores du Dieu souterrain, du puissant Aidès et de la terrible Perséphonéiè.
Et un
chien féroce, [770] effroyable, en garde les portes, et, dans sa mauvaise ruse ceux qui entrent, il les flatte de la queue et des deux oreilles ; mais il ne les laisse plus sortir, et, plein de vigilance, il dévore tous ceux qui veulent repasser le seuil du puissant Aidès et de la terrible Perséphonéiè.
.....

[..] [820] Et dès que Zeus eut chassé les Titans de l’Ouranos, la grande Gaia enfanta son dernier-né Typhôeus, ayant été unie d’amour au Tartaros par Aphroditè d’or.Et elles étaient actives au travail les mains, et ils étaient infatigables les pieds du Dieu robuste. Et de ses épaules sortaient cinquante têtes d’un horrible Dragon, .......... Et des voix sortaient de toutes ces têtes affreuses, rendant [830] des sons de toutes sortes, ineffables, semblables aux voix mêmes des Dieux, ou à la voix énorme d’un taureau mugissant et féroce, ou à celle d’un lion à l’âme farouche, ou, chose prodigieuse, à l’aboiement des petits chiens, ou au bruit strident des hautes montagnes.

.

remacle.org
Traduction par A. Bignan
"Chrysaor, uni à Callirhoë, fille de l'illustre Océan, engendra Géryon aux trois têtes ; le puissant Hercule, désarmant Géryon, lui enleva ses boeufs aux pieds flexibles dans Érythie entourée de flots, le jour on il conduisit ces animaux au large front jusque dans la divine Tirynthe, après avoir traversé la mer et immolé Orthos avec le pasteur Eurytion, dans une étable obscure, par delà l'illustre Océan.

. Callirhoë, au fond d'une caverne, produisit un autre enfant monstrueux,..... la divine Échidna ......

nourri de chairs sanglantes dans les entrailles de la Terre sacrée.
Ce monstre habite un antre profond dans le creux d'un rocher,
.... Renfermée dans Arime, la fatale Echidna vivait sous la terre, toujours affranchie de la vieillesse et du trépas. Typhon, ce vent fougueux et redoutable, s'unit, dit-on, avec cette Nymphe aux yeux noirs, qui, devenue enceinte, enfanta une race courageuse, d'abord Orthos, ce chien de Géryon, ensuite l'indomptable Cerbère, qu'on ne nomme qu'avec effroi, ce gardien de Pluton, ce dévorant Cerbère à la voix d'airain, aux cinquante têtes, ce monstre impudent et terrible,

[..] Échidna, s'accouplant avec Orthos, engendra la Sphinx, si fatale aux enfants de Cadmus,

[..] Près de là se dressent les demeures retentissantes du puissant Pluton, dieu des enfers, et de la terrible Proserpine ;
la porte en est confiée à la garde d'un
chien hideux et cruel ; cet animal, par une méchante ruse, caresse tous ceux qui entrent en agitant sa queue et ses deux oreilles, mais il ne les laisse plus sortir, et les épiant avec soin, il dévore quiconque veut repasser le seuil du puissant Pluton et de la terrible Proserpine.
.....

[..] Lorsque Jupiter eut chassé du ciel les Titans, la vaste Terre, s'unissant au Tartare,...., engendra Typhoë, le dernier de ses enfants : les vigoureuses mains de ce dieu puissant travaillaient sans relâche et ses pieds étaient infatigables ; sur ses épaules se dressaient les cent têtes d'un horrible dragon, ..... ; toutes, hideuses à voir, proféraient mille sons inexplicables et quelquefois si aigus que les dieux même pouvaient les entendre, tantôt la mugissante voix d'un taureau sauvage et indompté, tantôt le rugissement d'un lion au coeur farouche, souvent, ô prodige ! les aboiements d'un chien ou des clameurs perçantes dont retentissaient les hautes montagnes.

.

noter...
*
faute de frappe???: le "bouclier" Eurytion, doit vouloir dire, en fait, le "bouvier" Eurytion, dit "pasteur" dans la traduction Bignan

les cinquante têtes de Cerbère

le "prodige" que constituait apparemment la voix de chiens se mêlant à celles d'animaux effrayants

Les grandes éées
"digression"

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Alexis Pierron, Histoire de la littérature grecque, Librairie Hachette et Cie, 1875, chap. V, p88 -108

"Hésiode, vers la fin de la Théogonie, ......, s’adresse de nouveau aux Muses, et annonce qu’il va chanter les déesses qui se sont unies à de simples mortels, et qui ont donné le jour à des enfants semblables aux dieux.
Cette liste supplémentaire occupe une cinquantaine de vers, et se termine par ces mots, qui sont aussi les derniers de la Théogonie : « Maintenant chantez la troupe des femmes, ô Muses harmonieuses, filles de Jupiter qui tient l’égide*
Voici, par exemple, le début de la partie du poème qui concernait Alcmène, mère d’Hercule : « Ou telle que, quittant sa demeure et son pays, vint à Thèbes, pour suivre le belliqueux Amphitryon
*, Alcmène, fille d’Électryon* l’intrépide chef des guerriers
[...] Le fragment de la légende d’Alcmène, dont j’ai cité le début, est assez considérable : il ne contient pas moins de cinquante-six vers, qui se suivent sans lacune. Le poète y explique les motifs qui avaient forcé Amphitryon de se réfugier à Thèbes, l’amour de Jupiter pour Alcmène, l’absence et le retour d’Amphitryon, la naissance d’Hercule et de son frère. .....
Le récit des exploits d’Hercule et la peinture des tourments endurés par la mère d’un héros si rudement éprouvé, avaient dû fournir une riche matière aux développements poétiques. L’exclamation d’Alcmène qui nous a été conservée : « O mon fils, Jupiter, ton père, t’a donc fait naître pour être malheureux et brave entre tous ! » ce cri pathétique, sorti du cœur d’une mère, prouve du moins qu’Hésiode avait fait de la légende une sorte d’Héracléide, mais d’où Alcmène n’était point absente.

* Amphitryon : fils du roi de Thyrinte Alcée, l’époux d’Alcmène et le père d’Iphiclès. ** Électryon fils de Persée et d'Andromède, est un roi de Mycènes

LES TRAVAUX ET LES JOURS.
Oeuvres et jours (Pierron)

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Traduction par Leconte de Lisle, ed. A. Lemerre, 1893(p. 394-411).?  

.Pour débuter : une leçon de "philosophie" très dans l'air du temps...
et de tous les temps.....

Il n’y a pas une cause unique de dissension, mais il y en a deux sur la terre : l’une digne des louanges du sage, l’autre blâmable...... L’une est funeste ; elle excite la guerre lamentable et la discorde, ....
Pour l’autre, l’obscure Nyx l’enfanta la première, et le haut Kronide qui habite dans l’Aithèr la plaça sous les racines de la terre pour qu’elle fût meilleure aux hommes, car elle excite le paresseux au travail.
En effet, si un homme oisif regarde un riche, il se hâte de labourer, de planter, de bien gouverner sa maison. Le voisin excite l’émulation du voisin qui se hâte de s’enrichir, et cette envie est bonne aux hommes. Le potier envie le potier, l’ouvrier envie l’ouvrier, le mendiant envie le mendiant et l’Aoide envie l’Aoide.

*Trève de digression : quoique tout soit bon à lire.. voyons la question chiens

[...] Nourris un chien aux dents terribles et n’épargne pas la nourriture, de peur que le voleur qui dort pendant le jour n’enlève tes richesses.

..... 

[...] Le huitième jour du mois, .....Ce jour-là aussi, apaise, en les caressant de la main, les brebis, les bœufs aux cornes torses et aux pieds recourbés, le chien aux dents aiguës et les mulets patients ;

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Traduction par A. Bignan

"On ne voit pas régner sur la terre une seule rivalité ; il en existe deux : l'une digne des éloges du sage, l'autre de son blâme ; ....... L'une excite la guerre désastreuse et la discorde ;.....
L'autre, c'est la Nuit obscure qui l'enfanta la première, et le grand fils de Saturne,..... la plaça sur les racines mêmes de la terre pour qu'elle vécût parmi les humains et leur devînt utile.
Elle pousse au travail le mortel le plus indolent.
L'homme oisif, qui jette les yeux sur un homme riche, s'empresse à son tour de labourer, de planter, de gouverner avec ordre sa maison ; le voisin est jaloux du voisin qui tâche de s'enrichir. Cette rivalité est pour les mortels une source de biens. Ainsi le potier porte envie au potier, l'artisan à l'artisan, le mendiant au mendiant et le chanteur au chanteur.

question chiens

[...] "Le printemps

Procure-toi aussi un chien à la dent dévorante et ne lui épargne point la nourriture, de peur que le voleur qui dort pendant le jour ne vienne t'enlever tes richesses.

[...] Les jours fastes et néfastes

Le dixième ....... Apprivoise en ce jour les brebis, les boeufs ..., les chiens à la dent dévorante et les mulets laborieux, en les caressant de la main."

.

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Alexis Pierron, Histoire de la littérature grecque, Librairie Hachette et Cie, 1875, chap. V, p88 -108

" Authenticité des deux poèmes

Il y a une telle ressemblance de caractère et de style entre la Théogonie et les Oeuvres et Jours, qu'il n'est guère permis de mettre en doute l'étroite parenté des deux poèmes" Pierron

.
Le Bouclier d'Herakles
(Hercule)

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Alexis Pierron, Histoire de la littérature grecque, (p88 -108) Chapitre V - Hésiode

"Le bouclier d'Hercule

[..] récit de combat d'Hercule contre Cycnus fils de Mars......

[..] La description du bouclier est remarquable..... Il est certain, vu son ampleur, qu'elle n'a pas été faite pour le récit où elle est intercalée. Il est bien plus certain encore qu'elle n'et pas d'Hésiode.
Celui qui a décrit le bouclier d'Hercule avait sous les yeux la description du bouclier d'Achille. ... La description du bouclier d'Hercule ne peut provenir que de quelque grande épopée;.....
Pierron 1875

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Traduction par Leconte de Lisle, ed. A. Lemerre, 1893(p. 394-411).?  

" Hèraklès tua Kyknos, fils magnanime d’Arès. Il le rencontra dans un bois sacré de l’Archer Apollon : lui et son père Arès insatiable de combats, [60] tous deux resplendissant sous leurs armes de la splendeur du feu ardent

[..] Enfin il saisit de ses mains le bouclier aux ornements variés que [140] rien ne pouvait percer, ni rompre, admirable à voir, environné de gypse et d’ivoire blanc, éclatant d’ambre et d’or, et enlacé de cercles bleus.

Au milieu était la terreur inénarrable d'un Dragon

[..] Des chasseurs poursuivaient les lièvres aux pieds rapides, et deux chiens aux longues dents voulaient les saisir, mais les lièvres s’enfuyaient. "

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Traduction par A. Bignan

" Hercule tua le fils de Mars, le magnanime Cycnus Dans un bois consacré à Apollon qui lance au loin ses traits, il trouva Cycnus et Mars, son père, ce dieu insatiable de combats, couverts d'armes étincelantes comme les éclairs de la flamme, et debout sur un char.

[..] Enfin il saisit dans ses mains ce bouclier aux diverses figures, que les flèches d'aucun mortel ne purent jamais ni rompre ni traverser, ce bouclier merveilleux, tout entier entouré de gypse, orné d'un blanc ivoire, étincelant d'un ambre jaune et d'un or éclatant, garni de lames bleues qui s'y croisaient de toutes parts.
Au milieu se dressait un dragon qui inspirait une terreur indicible......

[..] Quelques chasseurs poursuivaient des lièvres agiles, et deux chiens à la dent acérée couraient en avant, impatients de saisir ces animaux qui cherchaient à leur échapper......"

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Alexis Pierron, Histoire de la littérature grecque

" On attribuait à Hésiode, dans l'antiquité, une foule d'autres ouvrages, ainsi, par exemple, un poème didactique sur l'équitation, intitulé Leçons de Chiron....
[...] Le nom d'Hésiode était comme une sorte de centre poétique....
Pierron 1875

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