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 Grèce antique 
 HOMÈRE
  L'Odyssée Wikipedia 
            
                | LOdyssée
                relate le retour chez lui du héros Ulysse, qui,
                après la guerre de Troie dans laquelle il a
                joué un rôle déterminant, met dix ans à
                revenir dans son île d'Ithaque, pour y retrouver
                son épouse Pénélope, qu'il délivre des
                prétendants, et son fils Télémaque [...] LOdyssée compte douze mille
                cent neuf hexamètres dactyliques, répartis en
                vingt-quatre chants, et peut être divisée en
                trois grandes parties : la Télémachie
                (chants I-IV), les Récits d'Ulysse (chants
                V-XII) et la Vengeance d'Ulysse (chants
                XIII-XXIV).
 |  * 
            
                |  Museum of Fine Arts, Boston
 détail de la décoration d'un kylix grec de 560-550
                av J.C.,
 "chez Circé", par le peintre "of
                the Boston Polyphemos"., ph. Lucas,
                Wikimedia Commons
 |  Traductions 
            
                | où il
                est question de chien tele Chant II  vers 10-11  
                    
                        | Traduction
                        Bitaubé (1785) 
 
                            
                                | ....
                                Télémaque marche vers la place
                                publique. Sa main est armée d'un
                                javelot d'airain ; il est suivi
                                de deux chiens fidèles,
                                les plus agiles de leur race. ..
 |  Dugas-Montbel
                        (1835)  
                            
                                | ....
                                Télémaque se rend aussi dans l'Assemblée
                                en tenant une lance d'airain; des
                                chiens
                                vigilants suivent
                                ses pas..... |  Bareste (1843) 
                            
                                | ....
                                .Télémaque se rend à l'assemblée,
                                tenant dans sa main une lance d'airain.
                                Il n'est point seul : deux chiens
                                agiles suivent
                                ses pas. |  Leconte de Lisle (1867)
                            
                                | ....
                                .Télémakhos se rendit à l'agora,
                                tenant à la main une lance d'airain.
                                Et il n'était point seul, mais
                                deux chiens
                                rapides le
                                suivaient. |  . | Bérard p 27 (Livre de Poche,
                        Librairie Armand Colin, 1931) 
 
                            
                                | .....
                                Télémaque vers l'agora se mit
                                en route. Il avait à la 
                                main une lance de bronze et, pour
                                n'être pas seul, avait pris avec
                                lui
                                deux de ses lévriers......... |  Dufour et
                        Raison (1935) 
                            
                                | ....
                                Télémaque s'avança dans l'assemblée,
                                tenant en sa paume une javeline
                                de bronze ; il n'était pas seul,
                                deux chiens
                                courants le
                                suivaient. |  Meunier (1943)  
                            
                                | ....
                                Télémaque marcha vers l'assemblée,
                                tenant au poing  une pique
                                de bronze. Il n'était pas seul,
                                car deux chiens
                                agiles s'attachaient
                                à ses pas. |  . |  
                        | 
 
                            
                                | Le
                                texte dit "deux
                                chiens agiles" kúneç
                                àrgoi.. (en
                                transcrivant tant bien que mal)
 |  . |  Chant III vers ~254 et suivants 
                    
                        | Bareste 
 
                            
                                | 254
                                « Mon
                                fils, je te dirai toute la
                                vérité. Ces choses se
                                passèrent en effet selon tes
                                pensées. Certes, si le blond
                                Ménélas, à son retour de Troie,
                                eût trouvé, dans le palais d'Atride,
                                Égisthe vivant, on n'aurait
                                jamais accordé à ce traître
                                quelque peu de terre pour sa
                                sépulture ; mais les chiens et
                                les vautours eussent
                                dévoré son corps étendu dans
                                des plaines loin d'Argos,.... |  . | Bérard
                        (p51 
 
                            
                                | Oui, mon
                                fils, tu sauras toute la vérité
                                ; mais je vois que, déjà, toi-même,
                                tu devines ce qui fût advenu si,
                                ce blond Ménélas, quand il
                                revint de Troie, avait encor
                                trouvé au manoir de l'Atride
                                Égisthe survivant; à son
                                cadavre même, il n'aurait pas
                                donné la terre pour tombeau ;
                                dans les champs, hors des murs,
                                les chiens
                                et les oiseaux
                                l'eussent déchiqueté |  . |  Chant IV 
                    
                        | Bareste 
 
                            
                                | 160
                                lorsque, à cause de moi, femme
                                réprouvée ! les Achéens
                                vinrent dans les plaines de Troie
                                porter la guerre sanglante !» |  . | Bérard
                        (p65) 
 
                            
                                | quand vous
                                tous, Achéens, pour moi, face de
                                chienne, poussiez
                                vers Ilion la plus hardie des
                                guerres. |  . |  haut 
 récit Récits d'Ulysse  Chant VII vers ~104 
                    
                        | Bareste 
 
                            
                                | ~
                                85 Aux
                                extrémités des portes on
                                aperçoit des chiens
                                d'or et d'argent
                                qu'avait forgés Vulcain avec un
                                art merveilleux pour garder la
                                demeure du magnanime Alcinoüs ;
                                ces chiens
                                sont immortels et pour toujours
                                exempts de vieillesse
                                *. |  *note 03 site Remacle:
                        Ces chiens
                        étaient si bien travaillés, dit l'auteur
                        des notes de la traduction de Voss, qu'ils
                        semblaient vivre. En effet, dans la
                        poésie, ces images vivent réellement,
                        parce qu'un dieu les a formées et les a
                        animées de son esprit vivifiant. | Bérard
                        (p125) 
 
                            
                                | sous le
                                linteau d'argent, le corbeau
                                était d'or, et les deux
                                chiens du bas,
                                que l'art le plus adroit d'Héphæstos
                                avait faits pour garder la maison
                                du fier Alkinoos, étaient d'or et d'argent. |  . |  grec (site iliadeodyssee.texte.free):
                vers 91: kúneç~
 vers 217 
                    
                        | Bérard
                        (p130) 
 
                            
                                | Est-il
                                rien de plus chien
                                que ce ventre odieux ? toujours
                                il nous excite et toujours nous
                                oblige à ne pas l'oublier, même
                                au plus fort de nos chagrins, de
                                nos angoisses |  |  
                        | or
                        : comparaisons:
  |  
                        | Bareste (site
                        remacle.org) 
 
                            
                                | ~
                                220 rien n'est
                                plus horrible en effet que la
                                faim, qui revient impérieusement
                                et sans cesse dans la mémoire
                                des hommes, de ceux qui sont
                                affligés et souffrent les plus
                                grandes douleurs. |  | Leconte de
                        Lisle 
 
                            
                                | car il n'est
                                rien de pire qu'un ventre affamé,
                                et il ne se laisse pas oublier
                                par l'homme le plus affligé et
                                dont l'esprit est le plus
                                tourmenté d'inquiétudes. |  . |   recherche du mot chien  négative mais présence d'un mot pouvant
                se transcrire à peu près comme : kúnteron ....
  ?
 ~ Chant VIII vers ~316 
                    
                        | Bérard
                        (p145) 
 
                            
                                | Mais la
                                trappe tiendra le couple sous les
                                chaînes, tant que notre beau-père
                                ne m'aura pas rendu jusqu'au
                                moindre cadeau que je lui
                                consignai pour sa chienne de
                                fille !... |  |  
                        | or
                        : comparaisons:
  |  
                        | Bareste (site remacle.org) 
 
                            
                                | ~
                                les liens
                                que j'ai forgés pour eux les
                                retiendront jusqu'au jour où le
                                père de Vénus me rendra tous
                                les présents que je lui ai
                                donnés pour obtenir son impudente
                                ! fille*. |  | Leconte de
                        Lisle 
 
                            
                                | et mon
                                piége et mes liens les
                                retiendront jusqu'à ce que son
                                père m'ait rendu toute la dot
                                que je lui ai livrée à cause de
                                sa fille aux yeux
                                de chien, parce qu'elle
                                était belle. |  . |  * corrrespondrait
                peut-être à un mot du vers 319 orthographiable
                en gros comme kunopidoç , ? 
 
                    
                        | L'anecdote
                        ne manquant pas de piquant, voici le
                        passage entier: (Bérard p.144-145) "
                        Démodocos alors préluda, puis se mit à
                        bellement chanter. Il disait les amours d'Arès
                        et de son Aphrodite au diadème, leur
                        premier rendez-vous secret chez
                        Héphaestos et tous les dons d'Arès, et
                        la couche souillée du seigneur
                        Héphæstos, et le Soleil allant raconter
                        au mari qu'il les avait trouvés en
                        pleine uvre d'amour. Héphæstos
                        accueillit sans plaisir la nouvelle ;
                        mais, courant à sa forge, il roulait la
                        vengeance au gouffre de son cur.
                        Quand il eut au billot dressé sa grande
                        enclume, il forgea des réseaux de
                        chaînes infrangibles pour prendre nos
                        amants. Puis, le piège achevé, furieux
                        contre Arès, il revint à la chambre où
                        se trouvait son lit : aux pieds, il
                        attacha des chaînes en réseau ; au
                        plafond, il pendit tout un autre réseau,
                        vraie toile d'araignée,  un piège
                        sans pareil, imperceptible à tous, même
                        aux dieux bienheureux ! et quand, autour
                        du lit, il eut tendu la trappe, il
                        feignit un départ vers les murs de
                        Lémnos, la ville de son cur entre
                        toutes les terres. Arès, qui le guettait,
                        n'avait pas l'il fermé : dès qu'il
                        vit en chemin le glorieux artiste, il
                        prit ses rênes d'or, et le voilà
                        courant chez le noble Héphæstos, tout
                        de feu pour sa Kythérée au diadème !   La
                        fille du Cronide à la force invincible
                        rentrait tout justement du manoir de son
                        père et venait de s'asseoir. Ares entra
                        chez elle et, lui prenant la main, lui
                        dit et déclara : ARÈS.Vite au
                        lit, ma chérie! quel plaisir de s'aimer
                        !... Héphaestos est en route ; il doit
                        être à Lémnos, parmi ses Simiens au
                        parler de sauvages.   Il dit,
                        et le désir du lit prit la déesse. Mais,
                        à peine montés sur le cadre et couchés,
                        l'ingénieux réseau de l'habile
                        Héphaestos leur retombait dessus : plus
                        moyen de bouger, de lever bras ni jambe;
                        ils voyaient maintenant qu'on ne pouvait
                        plus fuir. Et voici que rentrait la
                        gloire des boiteux! avant d'être à
                        Lémnos, il avait tourné bride, sur un
                        mot du Soleil qui lui faisait la guette.   Debout
                        au premier seuil, affolé de colère,
                        avec des cris de fauve, il appelait les
                        dieux : Héphæstos.  Zeus
                        le père et vous tous, éternels
                        Bienheureux ! arrivez ! vous verrez de
                        quoi rire ! un scandale ! C'est vrai : je
                        suis boiteux ; mais la fille de Zeus,
                        Aphrodite, ne vit que pour mon
                        déshonneur ; elle aime cet Arès, pour
                        la seule raison qu'il est beau, l'insolent!
                        qu'il a les jambes droites ! Si je naquis
                        infirme, à qui la faute ? à moi ?... ou
                        à mes père et mère ?... Ah ! comme ils
                        auraient dû ne pas me mettre au monde !
                        Mais venez ! vous verrez où nos gens
                        font l'amour : c'est dans mon propre lit
                        ! J'enrage de les voir. Oh ! je crois qu'ils
                        n'ont plus grande envie d'y rester :
                        quelqu'amour qui les tienne, ils vont
                        bientôt ne plus vouloir dormir à deux.
                        Mais la trappe tiendra le couple sous les
                        chaînes, tant que notre beau-père ne m'aura
                        pas rendu jusqu'au moindre cadeau que je
                        lui consignai pour sa chienne de fille
                        !... La fille était jolie, mais trop
                        dévergondée !....." |  Chant IX vers
                ~ 286 
                    
                        | Bareste 
 
                            
                                | ~
                                283 A ces
                                paroles le Cyclope ne répond
                                rien. Il se lève brusquement,
                                saisit deux de mes compagnons et
                                les écrase comme de jeunes
                                faons contre la
                                pierre de la grotte : leur
                                cervelle jaillit à l'instant et
                                se répand sur la terre. |  Leconte de
                        Lisle 
                            
                                | mais, en
                                se ruant, il étendit les mains
                                sur mes compagnons, et il en
                                saisit deux et les écrasa contre
                                terre comme des petits
                                chiens. Et leur
                                cervelle jaillit et coula sur la
                                terre |  . | Bérard
                        (p165) 
 
                            
                                | Mais, sur
                                mes compagnons s'élançant,
                                mains ouvertes, il en prend deux
                                ensemble et, comme petits
                                chiens, il les
                                rompt contre terre : leurs
                                cervelles, coulant sur le sol, l'arrosaient |  . vers
                        289 : skúlakaç |  Chant X vers
                216 et suivants 
                    
                        | Bareste 
 
                            
                                | 216
                                Ainsi, des
                                chiens
                                fidèles flattent
                                leur maître quand il revient d'un
                                festin ; car il leur rapporte
                                toujours quelques mets friands :
                                de même ces lions et ces loups
                                aux fortes griffes caressent mes
                                guerriers |  . | Bérard
                        (p184) 
 
                            
                                | Tel le
                                maître, en rentrant du festin,
                                voit venir ses chiens
                                qui le caressent, sachant qu'il a
                                toujours pour eux quelque douceur.
                                C'est ainsi que lions et loups
                                aux fortes griffes fêtaient mes
                                compagnons, |  . |  
                        | sans
                        surprise: Kúneç |  Chant XI vers
                623 
                    
                        | Bareste 
 
                            
                                | il m'envoya
                                même en ces lieux pour enlever
                                le chien
                                gardien des enfers, car il ne
                                connaissait pas d'entreprise plus
                                périlleuse. Pourtant je saisis
                                le monstre et je le conduisis
                                hors des sombres demeures |  . | Bérard
                        (p219) 
 
                            
                                | pour
                                enlever le chien2,
                                il m'envoya ; c'était, dans sa
                                pensée, le risque sans pareil...
                                Je pris et j'emmenai le chien
                                hors de l'Hadès |  note 2 :
                        Cerbère, le chien à plusieurs têtes |  
                        | recherche
                         résultat  vers 623 : kún'+
                        épithète ? et seulement 1 fois |  Chant XII vers ~100 
                    
                        | Bareste 
 
                            
                                | 82
                                Scylla pousse d'affreux
                                rugissements, sa voix est
                                semblable à celle d'un jeune
                                lion |  Bitaubé 
                            
                                | Là habite
                                Scylla, qui fait entendre d'horribles
                                hurlemens, tels que les cris
                                lugubres que pousse en sa
                                jeunesse une meute
                                aboyante.. |  Dugas
                        Montbel 
                            
                                | En ces
                                lieux habite Scylla, qui pousse d'affreux
                                rugissements ; sa joix est comme
                                celle d'un jeune lion |  | Bérard
                        (p223) 
 
                            
                                | où Skylla,
                                la terrible aboyeuse, a son gîte
                                : sa voix est d'une chienne,
                                encor toute petite |  Meunier 
                            
                                | C'est là
                                que gîte Scylla aux aboiements
                                terribles. Sa voix glapit comme
                                celle d'une chienne
                                encore toute petite, |  de
                        Séguier 
                            
                                | Là
                                réside Scylla dont la bouche
                                funeste D'une jeune lionne a le
                                rugissement
 |  . |  
                        | visiblement,
                        il y a problème au niveau du cri de
                        Scylla, tantôt de lion, tantôt de
                        chienne, Par contre, ses proies sont plus
                        unanimement désignées, dont le "chien
                        de mer" (en principe requin??), loup
                        marin pour Bitaubé
 |  
                        | Bareste 
 
                            
                                | puis
                                saisit et dévore les dauphins,
                                les chiens de mer et les énormes
                                baleines que nourrit par milliers
                                la bruyante
                                Amphitrite |  Bitaubé 
                            
                                | enlève
                                les dauphins, les loups marins,
                                et même les énormes 
                                baleines |  | Bérard
                        (p223) 
 
                            
                                | et pêche
                                de là-haut,....., les dauphins
                                et les chiens de mer et,
                                quelquefois, l'un de ces plus
                                grands monstres que nourrit par
                                milliers la hurlante Amphitrite. |  Meunier 
                            
                                | elle
                                pêche dauphins et chiens de mer,
                                et se saisit parfois d'un de ces
                                gros poissons que nourrit par
                                milliers la bruyante Amphitrite. |  |  
                        | trouvé vers 96, kúnaç ....... |  haut 
 vengeance Vengeance d'Ulysse Chant XIV 
 vers 21-22
 
                    
                        | Bitaubé 
 
                            
                                | 21-22:..Tels
                                que des lions, quatre
                                dogues, que ce
                                chef des pasteurs éleva,
                                veillent sans cesse à la garde
                                des troupeaux. |  Dugas-Montbel 
                            
                                | Là
                                veillaient aussi, semblables
                                à des lions, quatre
                                dogues que
                                nourrissait le chef des pasteurs. |  Bareste  
                            
                                | Là
                                veillaient aussi, semblables
                                à bêtes
                                féroces, quatre chiens
                                énormes que
                                nourrissait le chef des pasteurs. |  . | Leconte de
                        Lisle 
 
                            
                                | Quatre
                                chiens,
                                semblables à des bêtes fauves,
                                et que le prince des porchers
                                nourrissait, veillaient toujours
                                sur les porcs. |  de
                        Séguier (1896)  
                            
                                | Autour des
                                animaux veillaient, fauves
                                ardents, Quatre
                                mâtins dressés
                                par le chef des étables.
 |  Bérard  
                            
                                | Quatre
                                chiens les
                                gardaient jour et nuit, quatre
                                fauves, qu'avait nourris le grand
                                commandeur des porchers |  . |  vers 29-30 
                    
                        | Bitaubé 
 
                            
                                | Tout à
                                coup, les dogues
                                à la voix terrible, apercevant
                                Ulysse, fondent sur lui en
                                faisant retentir les airs d'aboiemens
                                forcenés. ....... |  Dugas-Montbel 
                            
                                | Mais à linstant
                                où les chiens
                                à la voix retentissante
                                aperçoivent Ulysse ; ils sélancent
                                en aboyant avec force ; |  Bareste  
                            
                                | A peine
                                les
                                chiens ont-ils
                                aperçu Ulysse qu'ils s'élancent
                                sur lui en aboyant avec force
                                ..... |  . | Leconte de
                        Lisle 
 
                            
                                | Et
                                aussitôt les chiens
                                aboyeurs virent Odysseus, et ils
                                accoururent en hurlant ; |  de
                        Séguier 
                            
                                | Soudain
                                les
                                aboyeurs,
                                apercevant Ulysse, Sur lui fondent hurlant ;
 |  Bérard  
                            
                                | Soudain,
                                les chiens
                                hurleurs, apercevant Ulysse, lui
                                coururent dessus avec de grands
                                abois... |  . |  vers 35 
                    
                        | Bitaubé 
 
                            
                                | Eumée se
                                précipite hors de la porte
                                ........ ; il gourmande à grands cris ces animaux aboyants,
                                et les disperse enfin à coups
                                répétés de pierres.
 |  Dugas-Montbel 
                            
                                | ..mais
                                le gardien des porcs, sélançant
                                dun pied rapide, franchit
                                aussitôt le portique. En criant
                                contre les chiens, il les
                                chasse avec des pierres
                                nombreuses quil lance de
                                tous côtés |  Bareste  
                            
                                | ..
                                le gardien des porcs, en
                                franchissant le portique, ne fût
                                accouru aussitôt. Le
                                pasteur ..., gronde les chiens et les
                                chasse avec des pierres
                                nombreuses qu'il leur lance ; |  . | Leconte de
                        Lisle 
 
                            
                                | mais le
                                porcher accourut promptement de
                                ses pieds rapides ; ..... et, en
                                criant, il chassa les chiens
                                à coups de pierres |  de
                        Séguier 
                            
                                | Quand le
                                pasteur, courant vers la meute
                                champêtre, Apparaît hors du seuil et laisse
                                choir son cuir.
 Il gourmande ses chiens,
                                les oblige à senfuir,
 Sous un vol de cailloux,
 |  Bérard  
                            
                                | Eumée
                                hors de l'auvent accourut
                                derrière eux, A grands éclats de voix, sous
                                une pluie de pierres, il dispersa
                                les chiens,
 |  . |  vers36 - 37 
                    
                        | Bitaubé 
 
                            
                                | Puis, s'adressant
                                au roi : O vieillard, dit-il, qu'il s'en
                                est peu fallu qu'à ma porte tu n'aies
                                été déchiré par ces dogues furieux
                                !
 |  Dugas-Montbel 
                            
                                | ....puis il
                                dit au héros : « O vieillard, peu sen est
                                fallu que ces dogues ne vous
                                déchirassent en un instant,
                                .....
 |  Bareste  
                            
                                | ....puis
                                il dit au héros « Vieillard, peu s'en
                                est fallu que ces dogues
                                ne te déchirassent en un instant,
                                ...
 |  . | Leconte de
                        Lisle 
 
                            
                                | et il dit
                                au Roi : - O Vieillard, certes, ces chiens
                                allaient te déchirer
 |  de
                        Séguier  
                            
                                | puis il
                                dit à son maître : « Vieillard, subitement mes
                                dogues
                                ont failli
 Tétrangler,
 |  Bérard  
                            
                                | puis il
                                dit à son maître : - Vieillard, encore un peu et, d'un
                                seul coup, mes chiens allaient te
                                mettre en pièces !
 |  . |  
                        | 
                            
                                | et
                                partout le même mot kúneç,
                                sauf au vers 35:
                                kúnaç ?
  notons que
                                : "t'étrangler..."
                                (de
                                Séguier) n'est pas
                                de la meilleure venue
 et que dogue
                                est une interpétation .....
 |  . Chant
                        XVI vers 4 
                            
                                | 
                                    
                                        | Bitaubé 
 
                                        
                                        | Tout
                                        à coup, ses chiens
                                        fidèles,
                                        qui souvent troublaient l'air
                                        de leurs aboiements, font
                                        entendre une voix flatteuse et caressante,
                                        courant à la rencontre
                                        de Télémaque, qui s'approchait
                                        de cette retraite.
 |  Dugas-Montbel 
                                        
                                        | ....
                                        cependant les chiens
                                        prodiguaient leurs
                                        caresses à Télémaque,
                                        et n'aboyaient point à
                                        sa rencontre. |  Bareste 
                                        
                                        | ....Télémaque
                                        arrive ; les chiens,
                                        au lieu d'aboyer, lui
                                        prodiguent leurs caresses. |  . | Leconte
                                        de Lisle 
 
                                        
                                        | Alors
                                        les chiens
                                        aboyeurs naboyèrent
                                        pas à lapproche de
                                        Tèlémakhos, mais ils
                                        remuaient la queue. |  de
                                        Séguier  
                                        
                                        | Mais,
                                        agitant la queue autour
                                        de Télémaque, Les chiens naboyaient
                                        pas.
 |  Bérard
                                         
                                        
                                        | Télémaque
                                        approchait : ces grands
                                        hurleurs de chiens l'assaillaient
                                        de caresses, mais sans un
                                        aboiement. |  |  |  vers 154
                        à l65
  passage où la
                        déesse Athéna apparaît dans la cabane
                        d'Eumée Notoire
                        pour notre sujet : seuls la voient Ulysse
                        et les chiens 
                            
                                | Bitaubé 
 
                                    
                                        | ....Minerve
                                        l'aperçoit, s'approche
                                        de la cabane, et s'arrête
                                        à l'entrée de la cour,......
                                        Télémaque ignore la
                                        présence de la déesse. Les Dieux ne se
                                        manifestent qu'à ceux
                                        auxquels ils veulent
                                        apparaître. Elle frappe
                                        les regards du seul
                                        Ulysse. Les dogues
 entendent les pas de l'inconnue
                                        ; mais, loin d'aboyer,
                                        ils tremblent, courent au
                                        fond de la cour se cacher
                                        avec de sourds hurlements.
 |  Dugas-Montbel 
                                    
                                        | ....Minerve
                                        ; elle arrive près des
                                        héros ;...... Elle s'arrête
                                        devant la porte de la
                                        bergerie, en se
                                        découvrant au vaillant
                                        Ulysse. Télémaque ne la
                                        vit pas, il n'aperçut
                                        rien ; car les dieux ne
                                        se rendent point visibles
                                        à tous. Ulysse
                                        et les chiens la
                                        reconnurent ; mais ceux-ci n'aboyèrent
                                        point, et, poussant de
                                        longs hurlements, ils
                                        restèrent avec crainte
                                        dans le fond de l'étable
 |  Bareste
                                 
                                    
                                        | .elle
                                        s'arrête à la porte de
                                        l'étable et se montre à
                                        Ulysse. Télémaque n'aperçoit
                                        pas la déesse ; car les
                                        dieux ne se manifestent
                                        pas à tous. Ulysse
                                        et les chiens voient la
                                        divine Pallas ;
                                        mais ils n'aboient point
                                        et se réfugient avec
                                        crainte au fond de l'étable.
 |  . | Leconte
                                de Lisle 
 
                                    
                                        | celle-ci
                                        apparut, ..... Et elle sarrêta
                                        sur le seuil de l'étable,
                                        étant visible seulement
                                        à Odysseus ; et Tèlémakhos ne la vit
                                        pas,
 car les Dieux ne se
                                        manifestent point à tous
                                        les hommes. Et Odysseus
                                        et les chiens la virent,
 et les chiens n'aboyèrent
                                        point, mais ils s'enfuirent
                                        en gémissant au fond de
                                        l'étable.
 |  de
                                Séguier - 
                                    
                                        | La
                                        dive alors s'avance, ... Au seuil elle fait halte
                                        et se révèle au preux.
 | Télémaque
                                        ne voit ce visage de
                                        flamme, Car à tous les
                                        mortels les Dieux ne s'ouvrent point.
 | Mais
                                        Ulysse
                                        et les chiens l'aperçoivent
                                        Les
                                        bêtes Se sauvent en grondant
                                        aux porcines retraites.
 |  Bérard
                                 
                                    
                                        | En
                                        face de la porte, debout,
                                        elle apparut, mais aux
                                        seuls yeux d'Ulysse :
                                        Télémaque l'avait
                                        devant lui sans la voir. Comme
                                        Ulysse, les chiens
                                        avaient vu la déesse :
                                        sans japper, mais
                                        grognants, ils s'enfuirent
                                        de peur
 dans un coin de la loge.
 |  . |  Chant
                        XVII vers 61-62  
                            
                                | Bitaubé 
 
                                    
                                        | Télémaque,
                                        armé de son javelot,
                                        sort du palais ; ses
                                        limiers
                                        fidèles
                                        le suivent. |  Dugas-Montbel 
                                    
                                        | .Pendant
                                        ce temps Télémaque s'éloignait
                                        du palais en tenant sa
                                        lance ; deux
                                        chiens aux pieds rapides suivent
                                        ses pas. |  Bareste 
                                    
                                        | .Télémaque,
                                        armé de sa lance, s'éloigne
                                        du palais, et des
                                        chiens agiles
                                        suivent ses pas. |  Leconte
                                de Lisle 
                                    
                                        | Tèlémakhos
                                        sortit ensuite de sa
                                        demeure, tenant sa lance.
                                        Et deux chiens
                                        aux pieds rapides
                                        le suivaient, |  | Ulysse
                                de Séguier 
 
                                    
                                        | Du
                                        palais Télémaque, ayant
                                        repris son arme, S'élança ; des
                                        chiens vifs
                                        sautaient à ses côtés.
 |  Bérard
                                 
                                    
                                        | Mais
                                        Télémaque était sorti
                                        de la grand'salle et,
                                        reprenant sa lance,
                                        emmenait avec lui deux
                                        de ses lévriers. |  Dufour
                                et Raison
                                (1935) 
                                    
                                        | Alors
                                        Télémaque traversa la
                                        grand'salle, la javeline
                                        à la main ; deux chiens
                                        rapides le suivaient. . |  Meunier 
                                    
                                        | Télémaque
                                        en sortant traversa le
                                        palais ; il portait une
                                        pique et deux
                                        chiens agiles s'attachaient
                                        à ses pas. |  |  vers 200 
                            
                                | Bitaubé 
 
                                    
                                        | ils
                                        partent ; des bergers
                                        vigilants et des chiens
                                        fidèles
                                        gardent la cabane. |  Dugas-Montbel 
                                    
                                        | les
                                        bergers et les chiens
                                        restent seuls pour garder
                                        la bergerie. |  Bareste 
                                    
                                        | .ils
                                        se mettent en route. Les
                                        bergers et les chiens
                                        restent seuls pour garder
                                        la bergerie. |  Leconte
                                de Lisle 
                                    
                                        | ils
                                        partirent, laissant les
                                        chiens
                                        et les porchers garder
                                        les étables |  . | de
                                Séguier 
 
                                    
                                        | Et
                                        de partir tous deux,
                                        laissant
                                        chiens
                                        et garçons Garder l'étable
 |  Bérard
                                 
                                    
                                        | Et le couple partit, en
                                        laissant  la cabane
                                        à la garde des
                                        chiens
                                        et des autres bergers..... |  Dufour
                                et Raison 
                                    
                                        | les
                                        chiens et les bergers
                                        restèrent derrière eux
                                        pour la garde de l'étable |  Meunier 
                                    
                                        | les
                                        chiens
                                        et les bergers restèrent
                                        derrière eux pour garder
                                        les étables |  . |  vers 248
                        ?  
                            
                                | Bareste 
 
                                    
                                        | .Mélanthius,
                                        le gardien des chèvres,
                                        lui répond en ces termes
                                        : « Grands dieux ! comme
                                        parle cet impudent plein
                                        de fourberies!
 |  Leconte
                                de Lisle 
                                    
                                        | Et
                                        le chevrier Mélanthios
                                        lui répondit :  O dieux! Que dit
                                        ce chien
                                        rusé ?
 |  . | Bérard 
                                    
                                        | Le 
                                        maître-chevrier, 
                                        Mélantheus,  
                                        répliqua :  Ah ! misère ! que
                                        dit ce chien
                                        qui
                                        sent la rage ?...
 |  Dufour
                                et Raison 
                                    
                                        | C'est
                                        trop fort ! Qu'a dit
                                        là ce
                                        chien,
                                        qui ne songe qu'à mal
                                        faire ? |  Meunier 
                                    
                                        | Grands
                                        dieux ! quels mots vient
                                        de dire ce chien
                                        pernicieux! |  . |  vers 290-318 
                            
                                | 
                                    
                                        | Le
                                        récit des retrouvailles
                                        d'Argos et Ulysse marque
                                        l'apothéose de l'oeuvre
                                        en matière canine. . L'épisode étant un peu
                                        long, mais d'une telle
                                        importance pour nous, il
                                        a fallu choisir une
                                        traduction en particulier
                                        pour la transcrire
                                        intégralement ci-dessous,
                                        quitte à relever
                                        quelques particularités
                                        intéressantes des autres
                                        textes à notre
                                        disposition.
 Leconte de Lisle est l'auteur
                                        réputé s'être tenu le
                                        plus près du texte grec
                                        et la traduction est
                                        plaisante, mais, bien que
                                        rigoureux, citer Ulysse
                                        sous le nom d'Odysseus,
                                        fait un peu désuet.
 Pourtant, les traductions
                                        où l'on trouve le chien
                                        nommé "Argus",
                                        Athéna, Minerve, et Zeus,
                                        Jupiter, nous paraissent
                                        anachroniques.
 Nous avons donc choisi la
                                        traduction de Bérard qui
                                        évite ces écueils et
                                        présente avec élégance
                                        et poésie l'épisode, et
                                        en particulier sa fin
 |  
                                    
                                        | .Traduction Bérard p 321
 |  
                                    
                                        | "
                                        Pendant qu'ils
                                        échangeaient ces paroles
                                        entre eux, un chien
                                        couché leva la tête et
                                        les oreilles ; c'était
                                        Argos, le chien
                                        que le vaillant Ulysse
                                        achevait d'élever, quand
                                        il fallut partir vers la
                                        sainte Ilion, sans en
                                        avoir joui. Avec les
                                        jeunes gens, Argos avait
                                        vécu, courant le cerf,
                                        le lièvre et les
                                        chèvres sauvages.
                                        Négligé maintenant, en
                                        l'absence du maître, il
                                        gisait, étendu au devant
                                        du portail, sur le tas de
                                        fumier des mulets et des
                                        bufs où les
                                        servants d'Ulysse
                                        venaient prendre de quoi
                                        fumer le grand domaine ;
                                        c'est là qu'Argos était
                                        couché, couvert de poux.
                                        Il reconnut Ulysse en l'homme
                                        qui venait et, remuant la
                                        queue, coucha les deux
                                        oreilles : la force lui
                                        manqua pour s'approcher
                                        du maître.   
                                        Ulysse l'avait vu : il
                                        détourna la tête en
                                        essuyant un pleur, et,
                                        pour mieux se cacher d'Eumée,
                                        qui ne vit rien, il se
                                        hâta de dire : Ulysse
                                        :  Eumée !... l'étrange
                                        chien couché sur ce
                                        fumier ! il est de belle
                                        race ; mais on ne peut
                                        plus voir si sa vitesse
                                        à courre égalait sa
                                        beauté ; peut-être n'était-il
                                        qu'un de ces chiens
                                        de table,
                                        auxquels les soins des
                                        rois ne vont que pour la
                                        montre.   
                                        Mais toi, porcher Eumée, 
                                        tu lui dis en réponse : Eumée
                                        .  C'est le chien
                                        de ce maître qui mourut
                                        loin de nous : si tu
                                        pouvais le voir encore
                                        actif et beau, tel qu'Ulysse,
                                        en partant pour Troie,
                                        nous le laissa ! tu
                                        vanterais bientôt sa
                                        vitesse et sa force !
                                        Au plus profond des bois,
                                        dès qu'il voyait les
                                        fauves, pas un ne
                                        réchappait ! pas de
                                        meilleur limier !
                                        Mais le voilà perclus !
                                        son maître a disparu
                                        loin du pays natal ; les
                                        femmes n'ont plus soin de
                                        lui ; on le néglige...
                                        Sitôt qu'ils ne sont
                                        plus sous la poigne du
                                        maître, les serviteurs n'ont
                                        plus grand zèle à la
                                        besogne ; le Zeus à la
                                        grand'voix prive un homme
                                        de la moitié de sa
                                        valeur, lorsqu'il abat
                                        sur lui le joug de l'esclavage.   
                                        A ces mots, il entra au
                                        grand corps du logis, et,
                                        droit à la grand'salle,
                                        il s'en fut retrouver les
                                        nobles prétendants. Mais Argos n'était plus
                                        : les ombres de la mort
                                        avaient couvert ses yeux
                                        qui venaient de revoir
                                        Ulysse après vingt ans."
 |  |  quelques
                        éléments de comparaisons :  
                            
                                | Bitaubé sans
                                doute un peu "brodé" 
                                    
                                        | 290-318 .......
                                        le chien
                                        fidèle
                                        de l'infortuné Ulysse (
                                        Argus était son nom),
                                        couché ...., commence à
                                        lever la tête, à
                                        dresser les oreilles...... Il reconnaît Ulysse
                                        ...... ; il exprime sa
                                        joie et ses caresses en
                                        agitant sa queue et en
                                        baissant les oreilles.
 .....
                                        sa beauté doit avoir
                                        été frappante : j'ignore
                                        si la légèreté de sa
                                        course répondait à sa
                                        figure, ou s'il avait peu
                                        de valeur, comme ceux de
                                        sa race qui, nourris
                                        délicatement de la table
                                        des rois, ne sont
                                        réservés qu'à leurs
                                        délices.
 ..... En vain fuyait dans
                                        la profondeur des forêts
                                        la bête sauvage qu'il
                                        avait aperçue ; il n'en
                                        perdait jamais la trace.
                                        ... .
 326-327
                                        Argus, qui, après le
                                        terme de vingt années, a
                                        le bonheur de revoir son
                                        maître chéri, n'en
                                        jouit qu'un moment, et
                                        devient la proie de la
                                        noire mort ; à peine a-t-il
                                        jeté sur lui un dernier
                                        regard, qu'il expire.
 |  Dugas-Montbel  
                                    
                                        | ......,
                                        Auprès
                                        deux un chien
                                        couché lève la tête et
                                        dresse les oreilles,
                                        Argos,... ......Lorsque ... ce
                                        chien aperçoit Ulysse,
                                        il agite sa queue et
                                        baisse ses deux oreilles ;
                                        mais il ne peut aller
                                        jusquà son maître.
                                        ......
 ..... il est dune
                                        grande beauté ;
                                        toutefois, je ne sais si
                                        sa vitesse répond à sa
                                        forme, ou sil est
                                        inutile, comme sont les chiens
                                        parasites,
                                        ceux que les maîtres
                                        nourrissent par une vaine
                                        ostentation.
 «........Si, ......., il
                                        était tel quUlysse
                                        le laissa ......;, vous
                                        admireriez bientôt,
                                        ....., sa force et son
                                        agilité. Nulle proie néchappait
                                        à sa vitesse, sitôt quil
                                        lavait aperçue
                                        dans les profondeurs de
                                        la forêt ; car il
                                        excellait à connaître
                                        les traces. .............
 .........
                                        Cependant Argos succomba
                                        sous les dures lois de la
                                        mort aussitôt quil
                                        eut reconnu son maître,
                                        après vingt années.
 |  Bareste  
                                    
                                        | .....Soudain
                                        un chien couché près d'eux
                                        lève sa tête et dresse
                                        ses oreilles : c'est
                                        Argus, que le vaillant
                                        Ulysse avait élevé .... ...... Lorsqu'il
                                        aperçoit Ulysse, il
                                        agite sa queue en signe
                                        de caresses et baisse ses
                                        deux oreilles ; mais la
                                        faiblesse l'empêche d'aller
                                        à son maître.
 ......il est d'une grande
                                        beauté. Toutefois j'ignore
                                        si avec ses belles formes
                                        il est bon à la course,
                                        ou si ce n'est qu'un chien
                                        de table
                                        que les maîtres
                                        élèvent pour leur
                                        propre plaisir.»
 ....« Hélas! ......S'il
                                        était encore tel qu'Ulysse
                                        le laissa ......., tu
                                        serais étonné de sa
                                        force et de son agilité.
                                        Nulle proie n'échappait
                                        à sa vitesse lorsqu'il
                                        la poursuivait dans les
                                        profondeurs des épaisses
                                        forêts : car ce chien
                                        excellait à connaître 
                                        les traces du gibier.
 .....Mais
                                        le fidèle Argus est
                                        enveloppé dans les
                                        ombres de la mort dès qu'il
                                        a revu son maître après
                                        vingt années d'absence ! |  * | Leconte
                                de Lisle 
 
                                    
                                        | .....et
                                        un chien,
                                        qui était couché là,
                                        leva la tête et dressa
                                        les oreilles. C'était
                                        Argos,..... ....... il reconnut
                                        Odysseus qui approchait,
                                        et il remua la queue et
                                        dressa les oreilles ;
                                        mais il ne put pas aller
                                        au-devant de son maître,
                                        .......
  Eumaios,....... Ce
                                        chien gisant sur ce
                                        fumier a un beau corps.
                                        Je ne sais si, avec cette
                                        beauté, il a été
                                        rapide à la course......ou
                                        si c'est un de ces chiens
                                        que les hommes
                                        nourrissent à leur table
                                        et que les rois élèvent
                                        à cause de leur beauté.
  ......S'il était
                                        encore, par les formes et
                                        les qualités, tel qu'Odysseus
                                        le laissa ....., tu
                                        admirerais sa rapidité
                                        et sa force. Aucune bête
                                        fauve qu'il avait
                                        aperçue ne lui
                                        échappait dans les
                                        profondeurs des bois, et
                                        il était doué d'un
                                        flair excellent. .....
 ....
                                        Et, aussitôt, la kèr de
                                        la noire mort saisit
                                        Argos comme il venait de
                                        revoir Odysseus après la
                                        vingtième année. |  de
                                Séguierpittoresque,
                                à lire...
 mais, en matière canine:
                                originalité principale : genre orne-festin
 
                                    
                                        | Un
                                        chien
                                        couché dressa la tête
                                        et les oreilles. C'était Argus, limier d'Ulysse,
 .......
 Là donc gisait Argus,
                                        rongé par la vermine.
 Dès qu'il sentit Ulysse
                                        auprès de lui passer,
 Il remua la queue et
                                        baissa les écoutes ;
 Mais, las ! vers son
                                        seigneur il ne put s'avancer.
 Celui-ci l'ayant vu
                                        pleura d'amères gouttes
 .....
 Eumée, un chien
                                        pareil repose en cette
                                        ordure?
 Son corps me semble beau,
                                        mais j'ignore vraiment
 Si jadis sa vitesse
                                        égalait sa tournure,
 Ou s'il appartenait au genre
                                        orne-festin
 | ..S'il
                                        reprenait la taille et l'ardeur
                                        chasseresse Qu'il avait au départ du
                                        roi pour Ilion,
 Tu vanterais encor sa
                                        force et son adresse.
 Nul fauve n'échappait à
                                        son fougueux sillon,
 Au sein des bois ; son
                                        flair éventait toute
                                        piste.
 ......
 Maintenant il pâtit, car
                                        son maître n'est plus ;
 ..... Pour
                                        Argus, humblement sur sa
                                        paille il mourut,Sitôt qu'il vit Ulysse
                                        après vingt ans d'absence.
 |  Meunier 
                                    
                                        | ........Or,
                                        un chien
                                        couché leva la tête et
                                        les oreilles ; c'était
                                        Argos, .........dès qu'il
                                        sentit qu'Ulysse était
                                        auprès de lui, il remua
                                        la queue, baissa les deux
                                        oreilles,
 
                                        Eumée,..... son corps
                                        est beau, mais je ne sais
                                        pas clairement si sa
                                        vitesse à courre
                                        égalait sa beauté, ou s'il
                                        n'était simplement qu un
                                        de ces chiens
                                        de table,
                                        que leurs maîtres ne
                                        soignent que par
                                        ostentation. »
 ....   
                                         .....S'il était
                                        tel, pour les prouesses
                                        et l'allure, qu'Ulysse le
                                        laissa ....., tu
                                        admirerais, aussitôt
                                        aperçues, sa vitesse et
                                        sa fougue. Dans les
                                        profondeurs de l'épaisse
                                        forêt, aucune bête
                                        sauvage ne lui échappait,
                                        dès qu'il l'avait
                                        lancée, car il excellait
                                        à la suivre à la trace.
 ..... Quant à Argos, le
                                        destin ténébreux de la
                                        mort s'empara de lui,
                                        aussitôt qu'il eut revu
                                        son maître, après vingt
                                        ans d'absence.
 |  . |  Dans l'ensemble :  
                            
                                |  bonne
                                retransciption uniforme d'éléments
                                d'observation de comportement
                                canin : remuer la queue, dresser les
                                oreilles, (on pourrait en
                                déduire qu'il s'agit d'un chien
                                de type primitif/lupoïde),
 ce qui serait conforme aux
                                observations sur les poteries de
                                l"époque. (image ci-dessus)
 Encore qu'on peut aussi bien dire
                                d'un chien à oreilles tombantes,
                                qu'il les dresse, lorsqu'il
                                redresse seulement les bases
                                comme chacun peut l'observer.
  Eléments
                                intéressants quant à la hiérarchisation
                                de l'estime du chien en fonction
                                de ses qualités d'utilisation
                                opposée au mépris envers les
                                chiens "inutiles" voire
                                "parasites" que sont
                                supposés être ces "chiens
                                de table", et autres "orne-festin"...... (chiens que nous avons vu sous la
                                chaise du maître, sur de
                                multiples représentations de
                                banquet (à supposer que ce ne
                                soient pas les mêmes qui servent
                                à quelque chose par ailleurs).
 Pour les qualités
                                observées et recherchées,
                                notons donc  
                                    
                                        |  | * la
                                        rapidité, (qui oriente
                                        très tôt une "sélection"
                                        vers des formes sveltes,
                                        qui font souvent écrire
                                        aux auteurs le terme de
                                        "lévrier", par
                                        exemple pour parler des
                                        frises qui ornent les
                                        vases à décor "géométrique"
                                        ou "orientalisant"
                                        de l'époque (voire
                                        antérieur et oriental
                                        tout court) * le
                                        flair (voir Leconte de
                                        Lisle, de Séguier,
                                        Bérard (qui parle de
                                        limier), mais aussi,
                                        indirectement , les
                                        auteurs qui écrivent qu'Argos
                                        excellait à suivre les
                                        traces du gibier qu'il
                                        avait "vu" et
                                        donc lancé "à vue"...),
                                        bien qu'Argos fut, pour
                                        nous, un "chien
                                        courant" (le mieux
                                        exprimé par Meunier
                                        citant sa "vitesse
                                        à courre") *
                                        force, agilité, adresse,
                                        sont citées de façon
                                        plutôt brouillonne, qui
                                        nous fait regretter l'absence
                                        d'une analyse
                                        linguistique authentique....
                                         *
                                        la beauté,
                                        principalement dans les
                                        propos d'Ulysse : (beau
                                        corps, "tournure"
                                        et même grande beauté....)
                                         *
                                        la "race" :
                                        citée seulement
                                        quelquefois, dont par
                                        Bérard: "de belle
                                        race", c'est à dire,
                                        dans l'acception "de
                                        valeur", alors,
                                        toutefois que Bitaubé
                                        parle de "ceux de sa
                                        race" , acception
                                        plus générique. *
                                        la fidélité est peu
                                        citée ici, (Bitaubé
                                        parle d'entrée du chien
                                        fidèle d'Ulysse, Bareste
                                        seulement à la
                                        conclusion) mais le
                                        contexte de l'ensemble et
                                        principalement de la fin
                                        de l'épisode en est la
                                        vibrante et
                                        attendrissante évocation. |  
 |  Chant
                        XVIII vers 87 
                            
                                | Bitaubé 
 
                                    
                                        | t'envoyant
                                        en Epire, je te livre à
                                        Ecliétus, ce roi, le
                                        plus méchant des hommes
                                        ; armé d'un fer barbare,
                                        il te mutilera du nez et
                                        des oreilles, et ta
                                        privant de la qualité d'homme.
                                        Il nourrira de ta chair
                                        palpitante les
                                        animaux voraces. |  Dugas-Montbel  
                                    
                                        | et
                                        je t'enverrai sur le
                                        continent au prince
                                        Échétus, le plus cruel
                                        des hommes, qui te
                                        coupera le nez, les
                                        oreilles avec l'airain
                                        tranchant, t'arrachera
                                        les signes de la
                                        virilité, et les donnera
                                        tout palpitants aux chiens,
                                        pour être leur pâture.
                                        » |  Bareste  
                                    
                                        | ..
                                        je te jetterai dans un
                                        sombre navire et je t'enverrai
                                        au roi Échétus, le
                                        fléau des hommes, qui te
                                        coupera le nez et les
                                        oreilles, t'arrachera les
                                        signes de la virilité et
                                        les donnera tout
                                        palpitants aux chiens
                                        pour
                                        être leur pâture ! » |  . | Leconte
                                de Lisle 
 
                                    
                                        | je
                                        t'enverrai sur la terre
                                        ferme, jeté dans une nef
                                        noire, chez le Roi
                                        Ekhétos, le plus féroce
                                        de tous les hommes, qui
                                        te coupera le nez et les
                                        oreilles avec l'airain
                                        tranchant, qui t'arrachera
                                        les parties viriles et
                                        les donnera, sanglantes,
                                        à dévorer aux chiens |  de
                                Séguier 
                                    
                                        | Sur
                                        un bateau poisseux je t'envoie
                                        en Épire, Au despote Échétus, ce
                                        fléau des mortels,
 Pour qu'il te coupe à
                                        froid le nez et chaque
                                        oreille,
 Et, tout crus, livre aux chiens
                                        tes organes charnels. »
 |  Meunier 
                                    
                                        | je
                                        te jetterai dans une nef
                                        noire, et t'enverrai sur
                                        le continent, chez le roi
                                        Échétos, le plus cruel
                                        de tous les mortels. Il
                                        te coupera d'un bronze
                                        sans pitié les oreilles
                                        et le nez, t'arrachera
                                        les signes de ta
                                        virilité, pour les jeter
                                        tout crus en pâture à
                                        ses chiens.
                                        » |  . |  vers 105 
                            
                                | Bitaubé 
 
                                    
                                        | Règne
                                        la désormais, dit-il,
                                        épouvante les matins
                                        et les porcs, et les
                                        écarte de cette porte.
                                        Homme vil, ne t'établis
                                        plus ici roi des
                                        étrangers et des pauvres,
                                        ou crains d'essuyer
                                        quelque infortune encore
                                        plus terrible.? |  Dugas-Montbel  
                                    
                                        | «
                                        Reste là maintenant pour
                                        éloigner les
                                        chiens et
                                        les porcs, et ne
                                        prétends plus, toi qui n'es
                                        qu'un misérable, te
                                        faire le roi des
                                        étrangers et des pauvres,
                                        de peur d'éprouver un
                                        malheur plus terrible
                                        encore. » |  Bareste  
                                    
                                        | «
                                        Reste là pour écarter
                                        les chiens
                                        et les porcs, et ne
                                        prétends plus être le
                                        roi des étrangers et des
                                        pauvres, toi qui n'es qu'un
                                        misérable mendiant, si
                                        tu ne veux pas qu'il t'arrive
                                        encore de plus grands
                                        malheurs. » |  . | Leconte
                                de Lisle 
 
                                    
                                        | 
                                        Maintenant, reste là, et
                                        chasse les chiens
                                        et les porcs, et ne te
                                        crois plus le maître des
                                        étrangers et des
                                        mendiants, misérable !
                                        de peur d'un mal pire. |  de
                                Séguier 
                                    
                                        | «
                                        Reste-là pour chasser et
                                        les chiens
                                        et les truies, Et ne régente plus ni
                                        pauvres ni forains,
 Si tu ne veux, paillard,
                                        des leçons plus nourries.
                                        »
 |   Meunier 
                                    
                                        | :
                                        Reste ici désormais,
                                        pour écarter les
                                        pourceaux et les chiens ;
                                        ne prétends plus, toi
                                        qui n'es qu'un pauvre
                                        hère, être le roi des
                                        hôtes et des mendiants,
                                        si tu ne veux t'attirer
                                        un plus grand mal encore.
                                        » |  . |  Chant XIX vers 91 (t. Bareste, site
                        remacle.org)
 
  
                            
                                | Bitaubé 
 
                                    
                                        | 0
                                        toi qui as la hardiesse
                                        de l'animal
                                        impudent,
                                        sois sur que je connais
                                        toutes tes iniquités, et
                                        qu'elles retomberont sur
                                        ta propre tête. Tu ne
                                        peux ignorer .... que je
                                        voulais entretenir cet
                                        étranger au sujet de mon
                                        époux. Rien ne soulage
                                        mon cur de son
                                        affliction mortelle. |  Dugas-Montbel  
                                    
                                        | «
                                        Audacieuse,
                                        et la plus effrontée
                                        de toutes, ton crime ne m'est
                                        point caché, tu le
                                        payeras de ta tête. Tu
                                        savais tout pourtant,
                                        puisque toi-même as
                                        entendu de ma bouche que
                                        je voulais dans mes
                                        appartements interroger
                                        cet hôte sur le sort de
                                        mon époux ; car mon âme
                                        est profondément
                                        affligée. » |  Bareste  
                                    
                                        | 91
                                        «
                                        Impudente
                                        Mélantho, toi la plus effrontée
                                        de toutes mes esclaves,
                                        ton crime m'est connu
                                        maintenant, et tu le
                                        paieras de ta tête ! Tu
                                        savais pourtant, puisque
                                        tu l'as entendu toi-même,
                                        que je voulais interroger
                                        ce mendiant sur le sort
                                        de mon époux : car mon
                                        âme est toujours
                                        profondément affligée.
                                        » |  . | Leconte
                                de Lisle 
 
                                    
                                        | Il
                                        parla ainsi, et la
                                        prudente Pènélopéia, l'ayant
                                        entendu, réprimanda sa
                                        servante et lui dît :  Chienne
                                        audacieuse, tu ne peux me
                                        cacher ton insolence
                                        effrontée que tu payeras
                                        de ta tête, car tu sais
                                        bien, m'ayant entendue
                                        toi-même, que je veux,
                                        étant très-affligée,
                                        interroger cet Étranger
                                        sur mon mari.
 |  de
                                Séguier 
                                    
                                        | «
                                        Audacieuse, chienne
                                        impudente,
                                        je sais Ta mauvaise action ; il y
                                        va de ta tête.
 Car tu n'ignorais rien ;
                                        devant toi clairement
 J 'exprimai le désir d'interroger
                                        cet homme,
 Ici, sur mon époux, vu
                                        mon profond tourment. »
 |   Bérard 
                                    
                                        | Pénélope.
                                        Je t'y prends ! quelle
                                        audace ! Ah ! la chienne
                                        effrontée !
                                        tes crimes finiront par
                                        te coûter la tête ! Tu
                                        le savais pourtant : tu m'avais
                                        entendu ; j'avais dit
                                        devant toi qu'ici, dans
                                        ma grand'salle, je veux
                                        à l'étranger parler de
                                        mon époux ; tu sais quel
                                        deuil m'accable ! |  Meunier 
                                    
                                        | 
                                        Sache, effrontée, chienne
                                        impudente,
                                        que ton grand méfait ne
                                        m'a point échappé, et
                                        que tu vas l'essuyer de
                                        ta tête. Tu savais
                                        pourtant bien, pour l'avoir
                                        entendu de ma bouche, que
                                        je voulais au fond de mon
                                        palais interroger l'étranger
                                        sur le sort de mon époux,
                                        car je suis accablée du
                                        plus profond chagrin.» |  . |   texte grec: recherche du mot chien :
  kúwn (kúon)  suivi de "ádeés"....
 ~ vers
                        160 
                            
                                | Bitaubé 
 
                                    
                                        | je
                                        fus trahie par quelques-unes
                                        de mes femmes, ces viles
                                        esclaves, indifférentes
                                        à mon sort. |  Dugas-Montbel
                                 
                                    
                                        | avertis
                                        par des servantes
                                        déboutées et sans
                                        pitié, les prétendants,
                                        survenant en ces lieux,
                                        me surprirent, et me
                                        menacèrent dans leurs
                                        discours |  Bareste  
                                    
                                        | d'infidèles
                                        servantes avertirent les
                                        prétendants, qui me
                                        surprirent détruisant
                                        mes travaux. |  . | Leconte
                                de Lisle 
 
                                    
                                        | alors
                                        avertis par mes chiennes
                                        de servantes,
                                        ils me surprirent et me
                                        menacèrent, |  de
                                Séguier 
                                    
                                        | Instruits
                                        par mon essaim de
                                        servantes
                                        cyniques, Ils vinrent me surprendre,
                                        insolents, tyranniques,
 Et je dus achever l'uvre
                                        tardant toujours.
 |   Bérard
                                p354 
                                    
                                        | ils
                                        furent avertis par mes
                                        femmes, ces
                                        chiennes,
                                        qui ne respectent rien. |  Meunier 
                                    
                                        | les
                                        prétendants, instruits
                                        par mes servantes, ces chiennes
                                        impudentes,
                                        vinrent alors me
                                        surprendre et m'accabler
                                        de reproches. |  |  ~ vers 223 et
                        suivants 
                            
                                | Bitaubé 
 
                                    
                                        | Le
                                        devant du manteau était
                                        orné d'une riche
                                        broderie. Elle
                                        représentait un
                                        limier
                                        qui, tenant avec force
                                        entre ses pieds un faon
                                        marqueté, lançait d'avides
                                        regards sur sa proie
                                        toute palpitante. Les
                                        spectateurs étaient dans
                                        l'admiration ; ces
                                        animaux, figurés par l'or
                                        semblaient avoir la vie ;
                                        le limier
                                        dévorait
                                        de l'il le faon qu'il
                                        serrait jusqu'à l'étouffer,
                                        et le faon s'efforçait
                                        de fuir, |  Dugas-Montbel  
                                    
                                        | sur
                                        le devant était une
                                        riche broderie : c'était
                                        un chien
                                        qui de ses deux pieds
                                        tenait un jeune cerf, et
                                        le regardait expirant.
                                        Chacun admirait ce
                                        travail, où les deux
                                        animaux étaient d'or. Le
                                        chien
                                        regardait le cerf en l'étouffant,
                                        et celui-ci, pour s'échapper,
                                        se débattait avec ses
                                        pieds. |  Bareste  
                                    
                                        | et
                                        le devant du manteau
                                        était orné d'une riche
                                        broderie sur laquelle on
                                        voyait un chien
                                        tenant sous ses pattes de
                                        devant un jeune faon qui
                                        se débattait en vain.
                                        Chacun admirait cette
                                        broderie, où les deux
                                        animaux étaient d'or ;
                                        le chien
                                        regardait
                                        le cerf en l'étouffant,
                                        et celui-ci, pour
                                        échapper...... |  . | Leconte
                                de Lisle 
 
                                    
                                        | ornée,
                                        par-dessus, d'un chien
                                        qui tenait sous ses
                                        pattes de devant un jeune
                                        cerf tremblant. Et tous
                                        admiraient, s'étonnant
                                        que ces deux animaux
                                        fussent d'or, ce chien
                                        qui
                                        voulait étouffer le faon,
                                        et celui-ci qui,
                                        palpitant sous ses pieds..... |  de
                                Séguier 
                                    
                                        | brodé
                                        sur cette cape Un chien
                                        qui, piétinant un faon
                                        au poil tigré,
 Le regardait souffrir.
                                        Tous admiraient ce groupe,
 Ces animaux en or, l'un
                                        serrant le faon pris,
 L'autre cherchant à fuir,
 |   Bérard 
                                    
                                        | p356
                                        Il
                                        avait un manteau double,
                                        teinté en pourpre, que
                                        fermait  une 
                                        agrafe en or à double 
                                        trou :  c'était 
                                        une uvre d'art 
                                        représentant un chien, 
                                        qui tenait entre ses deux
                                        pattes de devant un faon tout  moucheté
                                        ; le  faon se 
                                        débattait,  et  le chien  aboyait
                                        :  nos gens  
                                        s'en  venaient 
                                        tous   admirer 
                                        cet ouvrage ! tous deux
                                        étaient en or ; et le
                                        chien regardait le faon
                                        qu'il étranglait et,
                                        pour s'enfuir,  
                                        les pieds  du faon 
                                        se débattaient... |  Meunier 
                                    
                                        | on
                                        voyait, sur lavers,
                                        un
                                        chien qui
                                        tenait entre ses pattes
                                        de devant un faon tout
                                        moucheté ; le
                                        chien jouissait
                                        du faon qui pantelait.
                                        Cet ouvrage faisait l'admiration
                                        de tous, car les deux
                                        animaux se trouvaient
                                        être en or ; l'un
                                        jouissait du faon qu'il
                                        étranglait, et l'autre,
                                        brûlant de s'évader, se
                                        débattait ... |  . |  sauf exception, le
                        chien est cité deux fois;  recherche du mot en grec  trouvé 1 seul kúon , vers 228 * ~ vers
                        440 et suivants 
                            
                                | Bitaubé 
 
                                    
                                        | ..,
                                        tout part pour une grande
                                        chasse, et les fils d'Autolycus,
                                        et la meute
                                        nombreuse ;
                                        le noble Ulysse les
                                        accompagne ;... les
                                        chasseurs arrivent dans
                                        une vallée, la meute
                                        qui, attirée par les
                                        traces d'un animal
                                        féroce, volait devant
                                        eux, les fils d'Autolycus
                                        la suivant de près, et
                                        Ulysse, .... touchant la meute.
                                        Là, un énorme sanglier
                                        était couché ... Les
                                        rapides pas des chasseurs
                                        et de la nombreuse
                                        meute
                                        arrivant en tumulte
                                        retentissent à l'oreille
                                        de l'animal ;
                                        soudain, ...., il est
                                        devant eux,.... Le jeune
                                        Ulysse, tenant d'un bras
                                        vigoureux sa longue lance,
                                        se précipite à lui, ...
                                        : mais le sanglier, d'un
                                        coup oblique de sa
                                        défense, le frappe au-dessus
                                        du genou, et, sans
                                        parvenir à l'os, lui
                                        ouvre une large plaie. |  Dugas-Montbel  
                                    
                                        | les
                                        fils d'Autolycus, suivis
                                        de leurs chiens,
                                        partent pour la chasse ;
                                        le divin Ulysse partit
                                        avec eux. ...les
                                        chasseurs s'enfoncent
                                        dans un vallon ; devant
                                        eux les chiens
                                        marchaient en cherchant
                                        la piste ; les fils d'Autolycus
                                        étaient en arrière,
                                        mais le divin Ulysse se
                                        tenait près des chiens
                                        en agitant sa longue
                                        lance. Là, dans un bois
                                        touffu, gisait un énorme
                                        sanglier ; ......
                                        Cependant le bruit formé
                                        par les pas des hommes et
                                        des chiens
                                        arrive jusqu'à lui,
                                        lorsque les chasseurs s'avancent
                                        ; de son repaire il court
                                        à leur rencontre. .....
                                        Le premier de tous,
                                        Ulysse se précipite, et
                                        d'une main vigoureuse
                                        dirige contre lui sa
                                        longue lance, ... ; mais
                                        le sanglier, plus prompt,
                                        le blesse au-dessous du
                                        genou. D'un coup de sa
                                        défense, s'élançant
                                        obliquement, il déchire
                                        la peau ; ...... |  Bareste  
                                    
                                        | ...
                                        accompagnés d'Ulysse et
                                        suivis de leurs chiens,
                                        partirent pour la chasse.
                                        Ils gravirent le mont
                                        Parnèse ...... 443
                                        Les
                                        chasseurs et leurs
                                        chiens
                                        traversent les vallons en
                                        cherchant la trace des
                                        bêtes sauvages ; mais le
                                        divin Ulysse se tient
                                        tout près des chiens
                                        en agitant sa longue
                                        lance. Là, un énorme
                                        sanglier était couché
                                        .....Les pas des
                                        chasseurs et le bruit que
                                        font les chiens
                                        retentissent à l'oreille
                                        de ce monstrueux animal,
                                        qui sort de son repaire,
                                        court à leur rencontre
                                        ...... Ulysse se
                                        précipite le premier.....
                                        mais le sanglier, d'un
                                        coup oblique de sa
                                        défense, frappe Ulysse
                                        au-dessus du genou, et,
                                        sans parvenir jusqu'à l'os,
                                        il lui fait dans les
                                        chairs une large plaie. |  . | Leconte
                                de Lisle 
 
                                    
                                        | ...
                                        les fils d'Autolykos et
                                        leurs chiens
                                        partirent pour la chasse,
                                        et le divin Odysseus alla
                                        avec eux. .... Et les chiens
                                        les précédaient,
                                        flairant une piste ; et
                                        derrière eux venaient
                                        les fils d'Autolykos, et,
                                        avec eux, après les chiens,
                                        le divin Odysseus
                                        marchait agitant une
                                        longue lance. Là, dans
                                        le bois épais, était
                                        couché un grand sanglier.
                                        ....; ....Et le bruit des
                                        hommes et des chiens
                                        parvint jusqu'à lui, et,
                                        quand les chasseurs
                                        arrivèrent, il sortit du
                                        hallier à leur rencontre,
                                        ...., et il s'arrêta
                                        près des chasseurs.
                                        Alors, le premier,
                                        Odysseus, levant sa
                                        longue lance, de sa forte
                                        main, se rua, ...; mais
                                        le sanglier, le
                                        prévenant, le blessa au
                                        genou d'un coup oblique
                                        de ses défenses et
                                        enleva profondément les
                                        chairs, mais sans arriver
                                        jusqu'à l'os. |   Bérard
                                p363 
                                    
                                        | ils
                                        se mettent en chasse :
                                        les chiens
                                        allaient devant les fils
                                        d'Autolycos, et le divin
                                        Ulysse accompagnait ses
                                        oncles... Voici les
                                        rabatteurs arrivés dans
                                        un val, et les chiens,
                                        devant eux, s'en vont,
                                        flairant les traces. Les
                                        fils d'Autolycos suivent
                                        et, parmi eux, notre
                                        Ulysse divin brandit
                                        auprès des chiens
                                        sa lance à la grande
                                        ombre. Un sanglier géant
                                        gîtait en cet endroit,
                                        ....La bête entend les
                                        hommes et les
                                        chiens
                                        et les pas qui lui
                                        viennent dessus :
                                        fonçant hors du fourré,
                                        ....; Ulysse, le premier,
                                        bondit en élevant, dans
                                        sa robuste main, le long
                                        bois de la lance dont il
                                        compte l'abattre. La
                                        bête le devance et le
                                        boute à la cuisse et,
                                        filant de côté, emporte
                                        à sa défense tout un
                                        morceau de chair, .......
 |  Meunier 
                                    
                                        | les
                                        fils d'Autolycos et leurs
                                        chiens
                                        partirent pour la chasse.
                                        Le divin Ulysse marchait
                                        avec eux.... Les chiens
                                        couraient devant eux,
                                        cherchant à trouver le
                                        gibier à la piste ; les
                                        fils d'Autolycos
                                        avançaient derrière eux.
                                        Suivant de près la meute
                                        et mêlé aux chasseurs,
                                        le divin Ulysse marchait
                                        en brandissant sa pique
                                        à l'ombre longue. Or, à
                                        cet endroit, dans un
                                        épais fourré, gîtait
                                        un gros sanglier. .......
                                        Le bruit des pas des
                                        chasseurs et des chiens,
                                        .....parvint jusqu'à la
                                        bête. Sortant hors de sa
                                        bauge, elle fonça sur
                                        eux, et, ......s'arrêta
                                        non loin des hommes et de
                                        la meute.
                                        Le tout premier, Ulysse,
                                        ... bondit en élevant de
                                        sa robuste main le long
                                        bois de sa pique. Mais le
                                        sanglier le prévint, et
                                        le frappa au-dessus du
                                        genou. Dun coup de
                                        sa défense, en
                                        bondissant obliquement
                                        sur lui, il lui arracha
                                        un gros morceau de chair,
                                        .... |  . |  Chant
                        XX vers 14 et
                        suivants 
                            
                                | Bitaubé 
 
                                    
                                        | Comme
                                        une
                                        lice
                                        hardie, marchant autour
                                        de ses petits encore
                                        délicats et tendres,
                                        pousse de longs hurlemens
                                        contre un inconnu, et
                                        brûle de combattre :
                                        ainsi rugissait le
                                        cur du héros, las
                                        de supporter d'indignes
                                        attentats. Mais, se
                                        frappant le sein, il
                                        impose silence à ces
                                        mouvements impétueux : Calme-toi, mon cur
                                        ; tu supportas des
                                        outrages plus terribles......
 |  Dugas-Montbel  
                                    
                                        | De
                                        même une lice
                                        autour de ses petits
                                        encore faibles grondant
                                        contre un homme inconnu,
                                        désire combattre ; tel
                                        Ulysse rugit en son âme,
                                        indigné de ces forfaits
                                        odieux ; mais, se
                                        frappant la poitrine, il
                                        réprimande son propre
                                        cur en ces mots : « Modère-toi, mon
                                        cur ; tu supportas
                                        bien pire ......
 |  Bareste  
                                    
                                        | ..
                                        Comme la
                                        lice
                                        aboie autour de ses
                                        petits lorsqu'elle
                                        aperçoit un étranger et
                                        brûle de combattre : tel
                                        Ulysse rugit en son âme,
                                        indigné de ces forfaits
                                        odieux ; mais il se
                                        frappe aussitôt la
                                        poitrine et réprimande
                                        son cur eu ces
                                        termes : 18
                                        « Modère-toi, mon
                                        cur. Tu supportas
                                        des choses plus terribles
                                        encore.....
 |  . | Leconte
                                de Lisle 
 
                                    
                                        | Et
                                        son cur aboyait
                                        dans sa poitrine, comme
                                        une chienne
                                        qui tourne autour de ses
                                        petits aboie contre un
                                        inconnu et désire
                                        combattre. Ainsi son
                                        cur aboyait dans sa
                                        poitrine contre ces
                                        outrages ; et, se
                                        frappant la poitrine, il
                                        réprima son cur
                                        par ces paroles :  Souffre
                                        encore, ô mon cur
                                        ! Tu as subi des maux
                                        pire.....
 |  de
                                Séguier 
                                    
                                        | Comme
                                        une
                                        lice,
                                        autour de ses frêles
                                        petits, Jappe contre un passant,
                                        le menace iraconde :
                                        Ainsi rugit son être à
                                        ces honteux délits.
 Mais se frappant le sein,
                                        se gourmandant lui-même
                                        :
 «
                                        Patience, ô mon
                                        cur ! tu supportas
                                        bien pis,.....
 |   Bérard 
                                    
                                        | Tout
                                        son cur aboyait :
                                        la chienne,
                                        autour de ses petits
                                        chiens qui flageolent,
                                        aboie aux inconnus et s'apprête
                                        au combat ; ainsi jappait
                                        son âme, indignée de
                                        ces crimes ; mais,
                                        frappant sa poitrine, il
                                        goumandait son cur
                                        :  Patience, mon
                                        cur ! c'est chiennerie
                                        bien pire qu'il fallut
                                        supporter
 |  Meunier 
                                    
                                        | De
                                        même qu'une chienne
                                        qui rôde autour de ses
                                        faibles petits, aboie
                                        contre un homme qu'elle
                                        ne connaît pas, et
                                        brûle de combattre ; de
                                        même, le cur d'Ulysse
                                        aboyait en lui, en voyant
                                        avec indignation ces
                                        révoltants forfaits.
                                        Alors, se frappant la
                                        poitrine, il gourmanda
                                        son cur : 
                                        Supporte, ô mon coeur !
                                        Tu as autrefois supporté
                                        bien pire....
 |  . |  en fait,
                        la recherche dans le texte en grec, du
                        mot traduit généralement par lice (femelle
                        du chien de chasse), mais aussi par chienne nous a
                        donné le seul résultat de kúon (kùwn)en accord avec DICTIONNAIRE
                        GREC- FRANÇAIS par GEORGIN/
                        Kúwn
                        - kunóç : chien ; chienne
 quant à la "chiennerie" de
                        Bérard : elle paraît lui être propre....quoiqu'un
                        mot orthographié quelquechose comme
                        "kúnteron" a peut-être bien
                        à voir avec....
 |  Chant XXI vers 338 et suivants 
                    
                        | Bitaubé sans doute un
                        peu brodé 
                            
                                | Si Apollon
                                lui accorde cette gloire, voici
                                ce que je lui promets, et je ne
                                manquerai point à ma parole: je
                                le vêtirai d'une belle tunique
                                et d'un manteau précieux ; il
                                sera ceint d'un glaive acéré,
                                recevra un javelot, la terreur
                                des dogues
                                et des
                                hommes |  Dugas-Montbel
                         
                            
                                | .s'il
                                tend cet arc, s'il obtient d'Apollon
                                une telle gloire, je le
                                revêtirai d'une tunique et d'un
                                manteau, superbes vêtements
                                ;je lui
                                donnerai de plus une lance aiguë,
                                l'effroi des chiens
                                et des voleurs, avec un glaive à
                                deux tranchants ; |  Bareste
                         
                            
                                | .si
                                cet étranger tend l'arme d'Ulysse,
                                s'il obtient d'Apollon une telle
                                faveur, je le revêtirai de
                                magnifiques vêtements, d'une
                                tunique et d'un manteau ; je lui
                                donnerai, pour repousser les chiens et
                                les hommes, un javelot aigu et un
                                glaive à double tranchant ; |  * | Leconte de
                        Lisle 
 
                            
                                | .s'il
                                tend l'arc et si Apollôn lui
                                accorde cette gloire, je le
                                couvrirai de beaux vêtements, d'un
                                manteau et d'une tunique, et le
                                lui donnerai une lance aiguë
                                pour qu'il se défende des chiens
                                et des hommes, et une épée à
                                deux tranchants. |  Bareste 
                            
                                | .s'il
                                tend l'arc et si Apollôn lui
                                accorde cette gloire, je le
                                couvrirai de beaux vêtements, d'un
                                manteau et d'une tunique, et le
                                lui donnerai une lance aiguë
                                pour qu'il se défende des chiens
                                et des hommes, et une épée à
                                deux tranchants. |  Meunier
 
                            
                                | ........Or,
                                un chien
                                couché leva la tête et les
                                oreilles ; c'était Argos, .........dès qu'il sentit qu'Ulysse
                                était auprès de lui, il remua
                                la queue, baissa les deux
                                oreilles,
  Eumée,.....
                                son corps est beau, mais je ne
                                sais pas clairement si sa vitesse
                                à courre égalait sa beauté, ou
                                s'il n'était simplement qu un de
                                ces chiens
                                de table, que
                                leurs maîtres ne soignent que
                                par ostentation. »
 ....    
                                .....S'il était tel, pour les
                                prouesses et l'allure, qu'Ulysse
                                le laissa ....., tu admirerais,
                                aussitôt aperçues, sa vitesse
                                et sa fougue. Dans les
                                profondeurs de l'épaisse forêt,
                                aucune bête sauvage ne lui
                                échappait, dès qu'il l'avait
                                lancée, car il excellait à la
                                suivre à la trace.
 ..... Quant à Argos, le destin
                                ténébreux de la mort s'empara
                                de lui, aussitôt qu'il eut revu
                                son maître, après vingt ans d'absence.
 |  . |  
                        | vers 340, kúwn |  vers 361 
                    
                        | Bitaubé 
 
                            
                                | Où vas-tu
                                donc porter cet arc, ô le plus
                                lourd des pâtres ? homme
                                insensé ! ah ! si Apollon et les
                                autres dieux nous sont propices,
                                bientôt, auprès de tes
                                troupeaux, et loin de tout
                                secours, les dogues
                                nourris de ta main dévoreront
                                ton cadavre. |  Bareste
                         
                            
                                | .361]
                                « Misérable insensé, vil
                                gardien des porcs, où vas-tu
                                porter cet arc ? Il faut espérer
                                que les chiens
                                que tu as nourris, te dévoreront
                                bientôt au milieu de tes
                                troupeaux, et loin de tout
                                secours humain, si le puissant
                                Apollon et les autres divinités
                                célestes nous sont favorables !
                                » |  . | Leconte de
                        Lisle 
 
                            
                                | Où portes-tu
                                cet arc, immonde porcher ?
                                Vagabond ! Bientôt les chiens
                                rapides que tu
                                nourris te mangeront au milieu de
                                tes porcs, loin des hommes, si
                                Apollôn et les autres Dieux
                                immortels nous sont propices |  Bérard p397 
                            
                                | le choeur.
                                 Misérable porcher, à qui
                                donc t'en vas-tu porter cet arc
                                courbé ? Attends un peu, vieux
                                fou ! auprès de tes pourceaux,
                                abandonné de tous, les chiens
                                coureurs que tu
                                nourris te mangeront, si jamais
                                Apollon et tous les autres dieux
                                daignent nous écouter ! |  Meunier 
                            
                                |  Où
                                portes-tu cet arc recourbé,
                                misérable porcher, fou que tu es
                                ? Bien vite, abandonné de tous,
                                les chiens
                                rapides que tu as
                                nourris te dévoreront auprès de
                                tes pourceaux, si Apollon et les
                                dieux immortels nous sont
                                favorables. » |  . |  
                        | vers 363,
                        kúneç |  Chant XXII vers 35  
                    
                        | Bitaubé 
 
                            
                                | Ah ! race
                                vile et arrogante, s'écrie-t'il,
                                vous n'avez pas cru me voir
                                jamais revenir des rivages de
                                Troie. |  Bareste
                         
                            
                                | 35
                                « Impudents que vous êtes, vous
                                pensiez sans doute que je ne
                                reverrais jamais ma demeure et
                                que je ne reviendrais point d'Ilion
                                ! |  . | Leconte de
                        Lisle 
 
                            
                                | 
                                Chiens ! vous ne pensiez pas que
                                le reviendrais jamais du pays des
                                Troiens dans ma demeure. |  Bérard p 400 
                            
                                | Ulysse.
                                Ah ! chiens,
                                vous pensiez donc que, du pays de
                                Troie, jamais je ne devais
                                rentrer en ce logis ! vous
                                pilliez ma maison ! |  Meunier 
                            
                                | 
                                Ah ! chiens, vous ne
                                pensiez plus que je puisse
                                revenir du pays des Troyens et
                                rentrer au foyer ! |  . |  
                        | vers 35 kúneç |  vers ~ 474 
                    
                        | Bitaubé 
 
                            
                                | Le fer
                                cruel lui abat le nez et les
                                oreilles ; on le mutile pour
                                livrer sa chair aux animaux
                                voraces ; on lui
                                coupe les mains et les pieds dans
                                l'ardeur du courroux, et de la
                                vengeance. |  Bareste
                         
                            
                                | Les
                                pasteurs font ensuite descendre
                                Mélanthius dans la cour, près
                                du vestibule ; là ils lui
                                tranchent, avec l'airain cruel,
                                le nez, les oreilles, lui
                                arrachent les signes de la
                                virilité et les jettent tout
                                palpitants aux chiens
                                ; |  . | Leconte de
                        Lisle 
 
                            
                                | Et, là,
                                ils lui coupèrent, avec l'airain,
                                les narines et les oreilles, et
                                ils lui arrachèrent les parties
                                viriles, qu'ils jetèrent à
                                manger toutes sanglantes aux chiens
                                ; |  Bérard p 416 
                            
                                | Alors
                                Mélanthios fut sorti dans la
                                cour. Au devant de l'entrée, on
                                lui trancha d'abord, d'un bronze
                                sans pitié, le nez et les
                                oreilles, puis son membre
                                arraché fut jeté, tout sanglant,
                                à disputer aux chiens |  . |  
                        | ? peut-être
                        kusìn vers 476 |  . |  
 haut 
 |