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Grèce antique
HOMÈRE
L'Odyssée
Wikipedia
LOdyssée
relate le retour chez lui du héros Ulysse, qui,
après la guerre de Troie dans laquelle il a
joué un rôle déterminant, met dix ans à
revenir dans son île d'Ithaque, pour y retrouver
son épouse Pénélope, qu'il délivre des
prétendants, et son fils Télémaque
[...] LOdyssée compte douze mille
cent neuf hexamètres dactyliques, répartis en
vingt-quatre chants, et peut être divisée en
trois grandes parties : la Télémachie
(chants I-IV), les Récits d'Ulysse (chants
V-XII) et la Vengeance d'Ulysse (chants
XIII-XXIV). |
*
Museum of Fine Arts, Boston
détail de la décoration d'un kylix grec de 560-550
av J.C.,
"chez Circé", par le peintre "of
the Boston Polyphemos"., ph. Lucas,
Wikimedia Commons
|
Traductions
où il
est question de chien
tele
Chant II
vers 10-11
Traduction
Bitaubé (1785)
....
Télémaque marche vers la place
publique. Sa main est armée d'un
javelot d'airain ; il est suivi
de deux
chiens fidèles,
les plus agiles de leur race. .. |
Dugas-Montbel
(1835)
....
Télémaque se rend aussi dans l'Assemblée
en tenant une lance d'airain; des
chiens
vigilants suivent
ses pas..... |
Bareste (1843)
....
.Télémaque se rend à l'assemblée,
tenant dans sa main une lance d'airain.
Il n'est point seul : deux chiens
agiles suivent
ses pas. |
Leconte de Lisle (1867)
....
.Télémakhos se rendit à l'agora,
tenant à la main une lance d'airain.
Et il n'était point seul, mais
deux chiens
rapides le
suivaient. |
.
|
Bérard p 27 (Livre de Poche,
Librairie Armand Colin, 1931)
.....
Télémaque vers l'agora se mit
en route. Il avait à la
main une lance de bronze et, pour
n'être pas seul, avait pris avec
lui
deux de ses lévriers......... |
Dufour et
Raison (1935)
....
Télémaque s'avança dans l'assemblée,
tenant en sa paume une javeline
de bronze ; il n'était pas seul,
deux chiens
courants le
suivaient. |
Meunier (1943)
....
Télémaque marcha vers l'assemblée,
tenant au poing une pique
de bronze. Il n'était pas seul,
car deux chiens
agiles s'attachaient
à ses pas. |
.
|
Le
texte dit "deux
chiens agiles"
kúneç
àrgoi.. (en
transcrivant tant bien que mal)
|
.
|
Chant III
vers ~254 et suivants
Bareste
254
« Mon
fils, je te dirai toute la
vérité. Ces choses se
passèrent en effet selon tes
pensées. Certes, si le blond
Ménélas, à son retour de Troie,
eût trouvé, dans le palais d'Atride,
Égisthe vivant, on n'aurait
jamais accordé à ce traître
quelque peu de terre pour sa
sépulture ; mais les chiens et
les vautours eussent
dévoré son corps étendu dans
des plaines loin d'Argos,.... |
.
|
Bérard
(p51
Oui, mon
fils, tu sauras toute la vérité
; mais je vois que, déjà, toi-même,
tu devines ce qui fût advenu si,
ce blond Ménélas, quand il
revint de Troie, avait encor
trouvé au manoir de l'Atride
Égisthe survivant; à son
cadavre même, il n'aurait pas
donné la terre pour tombeau ;
dans les champs, hors des murs,
les chiens
et les oiseaux
l'eussent déchiqueté |
.
|
Chant IV
Bareste
160
lorsque, à cause de moi, femme
réprouvée ! les Achéens
vinrent dans les plaines de Troie
porter la guerre sanglante !» |
.
|
Bérard
(p65)
quand vous
tous, Achéens, pour moi, face de
chienne, poussiez
vers Ilion la plus hardie des
guerres. |
.
|
haut
récit
Récits d'Ulysse
Chant VII
vers ~104
Bareste
~
85 Aux
extrémités des portes on
aperçoit des chiens
d'or et d'argent
qu'avait forgés Vulcain avec un
art merveilleux pour garder la
demeure du magnanime Alcinoüs ;
ces chiens
sont immortels et pour toujours
exempts de vieillesse
*. |
*note 03 site Remacle:
Ces chiens
étaient si bien travaillés, dit l'auteur
des notes de la traduction de Voss, qu'ils
semblaient vivre. En effet, dans la
poésie, ces images vivent réellement,
parce qu'un dieu les a formées et les a
animées de son esprit vivifiant.
|
Bérard
(p125)
sous le
linteau d'argent, le corbeau
était d'or, et les deux
chiens du bas,
que l'art le plus adroit d'Héphæstos
avait faits pour garder la maison
du fier Alkinoos, étaient d'or et d'argent. |
.
|
grec (site iliadeodyssee.texte.free):
vers 91: kúneç
~
vers 217
Bérard
(p130)
Est-il
rien de plus chien
que ce ventre odieux ? toujours
il nous excite et toujours nous
oblige à ne pas l'oublier, même
au plus fort de nos chagrins, de
nos angoisses |
|
or
: comparaisons:
|
Bareste (site
remacle.org)
~
220 rien n'est
plus horrible en effet que la
faim, qui revient impérieusement
et sans cesse dans la mémoire
des hommes, de ceux qui sont
affligés et souffrent les plus
grandes douleurs. |
|
Leconte de
Lisle
car il n'est
rien de pire qu'un ventre affamé,
et il ne se laisse pas oublier
par l'homme le plus affligé et
dont l'esprit est le plus
tourmenté d'inquiétudes. |
.
|
recherche du mot chien
négative
mais présence d'un mot pouvant
se transcrire à peu près comme : kúnteron ....
?
~
Chant VIII
vers ~316
Bérard
(p145)
Mais la
trappe tiendra le couple sous les
chaînes, tant que notre beau-père
ne m'aura pas rendu jusqu'au
moindre cadeau que je lui
consignai pour sa chienne de
fille !... |
|
or
: comparaisons:
|
Bareste (site remacle.org)
~
les liens
que j'ai forgés pour eux les
retiendront jusqu'au jour où le
père de Vénus me rendra tous
les présents que je lui ai
donnés pour obtenir son impudente
! fille*. |
|
Leconte de
Lisle
et mon
piége et mes liens les
retiendront jusqu'à ce que son
père m'ait rendu toute la dot
que je lui ai livrée à cause de
sa fille aux yeux
de chien, parce qu'elle
était belle. |
.
|
* corrrespondrait
peut-être à un mot du vers 319 orthographiable
en gros comme kunopidoç , ?
L'anecdote
ne manquant pas de piquant, voici le
passage entier: (Bérard p.144-145) "
Démodocos alors préluda, puis se mit à
bellement chanter. Il disait les amours d'Arès
et de son Aphrodite au diadème, leur
premier rendez-vous secret chez
Héphaestos et tous les dons d'Arès, et
la couche souillée du seigneur
Héphæstos, et le Soleil allant raconter
au mari qu'il les avait trouvés en
pleine uvre d'amour. Héphæstos
accueillit sans plaisir la nouvelle ;
mais, courant à sa forge, il roulait la
vengeance au gouffre de son cur.
Quand il eut au billot dressé sa grande
enclume, il forgea des réseaux de
chaînes infrangibles pour prendre nos
amants. Puis, le piège achevé, furieux
contre Arès, il revint à la chambre où
se trouvait son lit : aux pieds, il
attacha des chaînes en réseau ; au
plafond, il pendit tout un autre réseau,
vraie toile d'araignée, un piège
sans pareil, imperceptible à tous, même
aux dieux bienheureux ! et quand, autour
du lit, il eut tendu la trappe, il
feignit un départ vers les murs de
Lémnos, la ville de son cur entre
toutes les terres. Arès, qui le guettait,
n'avait pas l'il fermé : dès qu'il
vit en chemin le glorieux artiste, il
prit ses rênes d'or, et le voilà
courant chez le noble Héphæstos, tout
de feu pour sa Kythérée au diadème !
La
fille du Cronide à la force invincible
rentrait tout justement du manoir de son
père et venait de s'asseoir. Ares entra
chez elle et, lui prenant la main, lui
dit et déclara :
ARÈS.Vite au
lit, ma chérie! quel plaisir de s'aimer
!... Héphaestos est en route ; il doit
être à Lémnos, parmi ses Simiens au
parler de sauvages.
Il dit,
et le désir du lit prit la déesse. Mais,
à peine montés sur le cadre et couchés,
l'ingénieux réseau de l'habile
Héphaestos leur retombait dessus : plus
moyen de bouger, de lever bras ni jambe;
ils voyaient maintenant qu'on ne pouvait
plus fuir. Et voici que rentrait la
gloire des boiteux! avant d'être à
Lémnos, il avait tourné bride, sur un
mot du Soleil qui lui faisait la guette.
Debout
au premier seuil, affolé de colère,
avec des cris de fauve, il appelait les
dieux :
Héphæstos. Zeus
le père et vous tous, éternels
Bienheureux ! arrivez ! vous verrez de
quoi rire ! un scandale ! C'est vrai : je
suis boiteux ; mais la fille de Zeus,
Aphrodite, ne vit que pour mon
déshonneur ; elle aime cet Arès, pour
la seule raison qu'il est beau, l'insolent!
qu'il a les jambes droites ! Si je naquis
infirme, à qui la faute ? à moi ?... ou
à mes père et mère ?... Ah ! comme ils
auraient dû ne pas me mettre au monde !
Mais venez ! vous verrez où nos gens
font l'amour : c'est dans mon propre lit
! J'enrage de les voir. Oh ! je crois qu'ils
n'ont plus grande envie d'y rester :
quelqu'amour qui les tienne, ils vont
bientôt ne plus vouloir dormir à deux.
Mais la trappe tiendra le couple sous les
chaînes, tant que notre beau-père ne m'aura
pas rendu jusqu'au moindre cadeau que je
lui consignai pour sa chienne de fille
!... La fille était jolie, mais trop
dévergondée !....."
|
Chant IX
vers
~ 286
Bareste
~
283 A ces
paroles le Cyclope ne répond
rien. Il se lève brusquement,
saisit deux de mes compagnons et
les écrase comme de jeunes
faons contre la
pierre de la grotte : leur
cervelle jaillit à l'instant et
se répand sur la terre. |
Leconte de
Lisle
mais, en
se ruant, il étendit les mains
sur mes compagnons, et il en
saisit deux et les écrasa contre
terre comme des petits
chiens. Et leur
cervelle jaillit et coula sur la
terre |
.
|
Bérard
(p165)
Mais, sur
mes compagnons s'élançant,
mains ouvertes, il en prend deux
ensemble et, comme petits
chiens, il les
rompt contre terre : leurs
cervelles, coulant sur le sol, l'arrosaient
|
.
vers
289 : skúlakaç
|
Chant X
vers
216 et suivants
Bareste
216
Ainsi, des
chiens
fidèles flattent
leur maître quand il revient d'un
festin ; car il leur rapporte
toujours quelques mets friands :
de même ces lions et ces loups
aux fortes griffes caressent mes
guerriers |
.
|
Bérard
(p184)
Tel le
maître, en rentrant du festin,
voit venir ses chiens
qui le caressent, sachant qu'il a
toujours pour eux quelque douceur.
C'est ainsi que lions et loups
aux fortes griffes fêtaient mes
compagnons, |
.
|
sans
surprise: Kúneç
|
Chant XI
vers
623
Bareste
il m'envoya
même en ces lieux pour enlever
le chien
gardien des enfers, car il ne
connaissait pas d'entreprise plus
périlleuse. Pourtant je saisis
le monstre et je le conduisis
hors des sombres demeures |
.
|
Bérard
(p219)
pour
enlever le chien2,
il m'envoya ; c'était, dans sa
pensée, le risque sans pareil...
Je pris et j'emmenai le chien
hors de l'Hadès |
note 2 :
Cerbère, le chien à plusieurs têtes
|
recherche
résultat vers 623 : kún'+
épithète ? et seulement 1 fois
|
Chant XII
vers ~100
Bareste
82
Scylla pousse d'affreux
rugissements, sa voix est
semblable à celle d'un jeune
lion |
Bitaubé
Là habite
Scylla, qui fait entendre d'horribles
hurlemens, tels que les cris
lugubres que pousse en sa
jeunesse une meute
aboyante.. |
Dugas
Montbel
En ces
lieux habite Scylla, qui pousse d'affreux
rugissements ; sa joix est comme
celle d'un jeune lion |
|
Bérard
(p223)
où Skylla,
la terrible aboyeuse, a son gîte
: sa voix est d'une chienne,
encor toute petite |
Meunier
C'est là
que gîte Scylla aux aboiements
terribles. Sa voix glapit comme
celle d'une chienne
encore toute petite, |
de
Séguier
Là
réside Scylla dont la bouche
funeste
D'une jeune lionne a le
rugissement |
.
|
visiblement,
il y a problème au niveau du cri de
Scylla, tantôt de lion, tantôt de
chienne,
Par contre, ses proies sont plus
unanimement désignées, dont le "chien
de mer" (en principe requin??), loup
marin pour Bitaubé
|
Bareste
puis
saisit et dévore les dauphins,
les chiens de mer et les énormes
baleines que nourrit par milliers
la bruyante
Amphitrite |
Bitaubé
enlève
les dauphins, les loups marins,
et même les énormes
baleines |
|
Bérard
(p223)
et pêche
de là-haut,....., les dauphins
et les chiens de mer et,
quelquefois, l'un de ces plus
grands monstres que nourrit par
milliers la hurlante Amphitrite. |
Meunier
elle
pêche dauphins et chiens de mer,
et se saisit parfois d'un de ces
gros poissons que nourrit par
milliers la bruyante Amphitrite. |
|
trouvé vers 96, kúnaç .......
|
haut
vengeance
Vengeance d'Ulysse
Chant XIV
vers 21-22
Bitaubé
21-22:..Tels
que des lions, quatre
dogues, que ce
chef des pasteurs éleva,
veillent sans cesse à la garde
des troupeaux. |
Dugas-Montbel
Là
veillaient aussi, semblables
à des lions, quatre
dogues que
nourrissait le chef des pasteurs. |
Bareste
Là
veillaient aussi, semblables
à bêtes
féroces, quatre chiens
énormes que
nourrissait le chef des pasteurs. |
.
|
Leconte de
Lisle
Quatre
chiens,
semblables à des bêtes fauves,
et que le prince des porchers
nourrissait, veillaient toujours
sur les porcs. |
de
Séguier (1896)
Autour des
animaux veillaient, fauves
ardents,
Quatre
mâtins dressés
par le chef des étables. |
Bérard
Quatre
chiens les
gardaient jour et nuit, quatre
fauves, qu'avait nourris le grand
commandeur des porchers |
.
|
vers 29-30
Bitaubé
Tout à
coup, les dogues
à la voix terrible, apercevant
Ulysse, fondent sur lui en
faisant retentir les airs d'aboiemens
forcenés. ....... |
Dugas-Montbel
Mais à linstant
où les chiens
à la voix retentissante
aperçoivent Ulysse ; ils sélancent
en aboyant avec force ; |
Bareste
A peine
les
chiens ont-ils
aperçu Ulysse qu'ils s'élancent
sur lui en aboyant avec force
..... |
.
|
Leconte de
Lisle
Et
aussitôt les chiens
aboyeurs virent Odysseus, et ils
accoururent en hurlant ; |
de
Séguier
Soudain
les
aboyeurs,
apercevant Ulysse,
Sur lui fondent hurlant ; |
Bérard
Soudain,
les chiens
hurleurs, apercevant Ulysse, lui
coururent dessus avec de grands
abois... |
.
|
vers 35
Bitaubé
Eumée se
précipite hors de la porte
........ ;
il gourmande à grands cris ces animaux aboyants,
et les disperse enfin à coups
répétés de pierres. |
Dugas-Montbel
..mais
le gardien des porcs, sélançant
dun pied rapide, franchit
aussitôt le portique. En criant
contre les chiens, il les
chasse avec des pierres
nombreuses quil lance de
tous côtés |
Bareste
..
le gardien des porcs, en
franchissant le portique, ne fût
accouru aussitôt. Le
pasteur ..., gronde les chiens et les
chasse avec des pierres
nombreuses qu'il leur lance ; |
.
|
Leconte de
Lisle
mais le
porcher accourut promptement de
ses pieds rapides ; ..... et, en
criant, il chassa les chiens
à coups de pierres |
de
Séguier
Quand le
pasteur, courant vers la meute
champêtre,
Apparaît hors du seuil et laisse
choir son cuir.
Il gourmande ses chiens,
les oblige à senfuir,
Sous un vol de cailloux, |
Bérard
Eumée
hors de l'auvent accourut
derrière eux,
A grands éclats de voix, sous
une pluie de pierres, il dispersa
les chiens, |
.
|
vers36 - 37
Bitaubé
Puis, s'adressant
au roi :
O vieillard, dit-il, qu'il s'en
est peu fallu qu'à ma porte tu n'aies
été déchiré par ces dogues furieux
! |
Dugas-Montbel
....puis il
dit au héros :
« O vieillard, peu sen est
fallu que ces dogues ne vous
déchirassent en un instant,
..... |
Bareste
....puis
il dit au héros
« Vieillard, peu s'en
est fallu que ces dogues
ne te déchirassent en un instant,
... |
.
|
Leconte de
Lisle
et il dit
au Roi :
- O Vieillard, certes, ces chiens
allaient te déchirer |
de
Séguier
puis il
dit à son maître :
« Vieillard, subitement mes
dogues
ont failli
Tétrangler, |
Bérard
puis il
dit à son maître :
- Vieillard, encore un peu et, d'un
seul coup, mes chiens allaient te
mettre en pièces !
|
.
|
et
partout le même mot kúneç,
sauf au vers 35:
kúnaç ?
notons que
: "t'étrangler..."
(de
Séguier) n'est pas
de la meilleure venue
et que dogue
est une interpétation .....
|
.
Chant
XVI
vers 4
Bitaubé
Tout
à coup, ses chiens
fidèles,
qui souvent troublaient l'air
de leurs aboiements, font
entendre une voix
flatteuse et caressante,
courant à la rencontre
de Télémaque, qui s'approchait
de cette retraite. |
Dugas-Montbel
....
cependant les chiens
prodiguaient leurs
caresses à Télémaque,
et n'aboyaient point à
sa rencontre. |
Bareste
....Télémaque
arrive ; les chiens,
au lieu d'aboyer, lui
prodiguent leurs caresses.
|
.
|
Leconte
de Lisle
Alors
les chiens
aboyeurs naboyèrent
pas à lapproche de
Tèlémakhos, mais ils
remuaient la queue. |
de
Séguier
Mais,
agitant la queue autour
de Télémaque,
Les chiens naboyaient
pas. |
Bérard
Télémaque
approchait : ces grands
hurleurs de chiens l'assaillaient
de caresses, mais sans un
aboiement. |
|
|
vers 154
à l65
passage où la
déesse Athéna apparaît dans la cabane
d'Eumée
Notoire
pour notre sujet : seuls la voient Ulysse
et les chiens
Bitaubé
....Minerve
l'aperçoit, s'approche
de la cabane, et s'arrête
à l'entrée de la cour,......
Télémaque ignore la
présence de la déesse.
Les Dieux ne se
manifestent qu'à ceux
auxquels ils veulent
apparaître. Elle frappe
les regards du seul
Ulysse. Les dogues
entendent les pas de l'inconnue
; mais, loin d'aboyer,
ils tremblent, courent au
fond de la cour se cacher
avec de sourds hurlements.
|
Dugas-Montbel
....Minerve
; elle arrive près des
héros ;...... Elle s'arrête
devant la porte de la
bergerie, en se
découvrant au vaillant
Ulysse. Télémaque ne la
vit pas, il n'aperçut
rien ; car les dieux ne
se rendent point visibles
à tous. Ulysse
et les chiens la
reconnurent ;
mais ceux-ci n'aboyèrent
point, et, poussant de
longs hurlements, ils
restèrent avec crainte
dans le fond de l'étable |
Bareste
.elle
s'arrête à la porte de
l'étable et se montre à
Ulysse. Télémaque n'aperçoit
pas la déesse ; car les
dieux ne se manifestent
pas
à tous. Ulysse
et les chiens voient la
divine Pallas ;
mais ils n'aboient point
et se réfugient avec
crainte au fond de l'étable.
|
.
|
Leconte
de Lisle
celle-ci
apparut, ..... Et elle sarrêta
sur le seuil de l'étable,
étant visible seulement
à Odysseus ;
et Tèlémakhos ne la vit
pas,
car les Dieux ne se
manifestent point à tous
les hommes. Et Odysseus
et les chiens la virent,
et les chiens n'aboyèrent
point, mais ils s'enfuirent
en gémissant au fond de
l'étable. |
de
Séguier -
La
dive alors s'avance, ...
Au seuil elle fait halte
et se révèle au preux. |
Télémaque
ne voit ce visage de
flamme, Car à tous les
mortels les Dieux ne
s'ouvrent point. |
Mais
Ulysse
et les chiens l'aperçoivent
Les
bêtes
Se sauvent en grondant
aux porcines retraites. |
Bérard
En
face de la porte, debout,
elle apparut, mais aux
seuls yeux d'Ulysse :
Télémaque l'avait
devant lui
sans la voir. Comme
Ulysse, les chiens
avaient vu la déesse :
sans japper, mais
grognants, ils s'enfuirent
de peur
dans un coin de la loge. |
.
|
Chant
XVII
vers 61-62
Bitaubé
Télémaque,
armé de son javelot,
sort du palais ; ses
limiers
fidèles
le suivent. |
Dugas-Montbel
.Pendant
ce temps Télémaque s'éloignait
du palais en tenant sa
lance ; deux
chiens aux pieds rapides suivent
ses pas. |
Bareste
.Télémaque,
armé de sa lance, s'éloigne
du palais, et des
chiens agiles
suivent ses pas. |
Leconte
de Lisle
Tèlémakhos
sortit ensuite de sa
demeure, tenant sa lance.
Et deux chiens
aux pieds rapides
le suivaient, |
|
Ulysse
de Séguier
Du
palais Télémaque, ayant
repris son arme,
S'élança ; des
chiens vifs
sautaient à ses côtés.
|
Bérard
Mais
Télémaque était sorti
de la grand'salle et,
reprenant sa lance,
emmenait avec lui deux
de ses lévriers. |
Dufour
et Raison
(1935)
Alors
Télémaque traversa la
grand'salle, la javeline
à la main ; deux chiens
rapides le suivaient. . |
Meunier
Télémaque
en sortant traversa le
palais ; il portait une
pique et deux
chiens agiles s'attachaient
à ses pas. |
|
vers 200
Bitaubé
ils
partent ; des bergers
vigilants et des chiens
fidèles
gardent la cabane. |
Dugas-Montbel
les
bergers et les chiens
restent seuls pour garder
la bergerie. |
Bareste
.ils
se mettent en route. Les
bergers et les chiens
restent seuls pour garder
la bergerie. |
Leconte
de Lisle
ils
partirent, laissant les
chiens
et les porchers garder
les étables |
.
|
de
Séguier
Et
de partir tous deux,
laissant
chiens
et garçons
Garder l'étable |
Bérard
Et le couple partit, en
laissant la cabane
à la garde des
chiens
et des autres bergers..... |
Dufour
et Raison
les
chiens et les bergers
restèrent derrière eux
pour la garde de l'étable |
Meunier
les
chiens
et les bergers restèrent
derrière eux pour garder
les étables |
.
|
vers 248
?
Bareste
.Mélanthius,
le gardien des chèvres,
lui répond en ces termes
:
« Grands dieux ! comme
parle cet impudent plein
de fourberies! |
Leconte
de Lisle
Et
le chevrier Mélanthios
lui répondit :
O dieux! Que dit
ce chien
rusé ? |
.
|
Bérard
Le
maître-chevrier,
Mélantheus,
répliqua :
Ah ! misère ! que
dit ce chien
qui
sent la rage ?... |
Dufour
et Raison
C'est
trop fort ! Qu'a dit
là ce
chien,
qui ne songe qu'à mal
faire ? |
Meunier
Grands
dieux ! quels mots vient
de dire ce chien
pernicieux! |
.
|
vers 290-318
Le
récit des retrouvailles
d'Argos et Ulysse marque
l'apothéose de l'oeuvre
en matière canine. .
L'épisode étant un peu
long, mais d'une telle
importance pour nous, il
a fallu choisir une
traduction en particulier
pour la transcrire
intégralement ci-dessous,
quitte à relever
quelques particularités
intéressantes des autres
textes à notre
disposition.
Leconte de Lisle est l'auteur
réputé s'être tenu le
plus près du texte grec
et la traduction est
plaisante, mais, bien que
rigoureux, citer Ulysse
sous le nom d'Odysseus,
fait un peu désuet.
Pourtant, les traductions
où l'on trouve le chien
nommé "Argus",
Athéna, Minerve, et Zeus,
Jupiter, nous paraissent
anachroniques.
Nous avons donc choisi la
traduction de Bérard qui
évite ces écueils et
présente avec élégance
et poésie l'épisode, et
en particulier sa fin
|
.
Traduction Bérard p 321
|
"
Pendant qu'ils
échangeaient ces paroles
entre eux, un chien
couché leva la tête et
les oreilles ; c'était
Argos, le chien
que le vaillant Ulysse
achevait d'élever, quand
il fallut partir vers la
sainte Ilion, sans en
avoir joui. Avec les
jeunes gens, Argos avait
vécu, courant le cerf,
le lièvre et les
chèvres sauvages.
Négligé maintenant, en
l'absence du maître, il
gisait, étendu au devant
du portail, sur le tas de
fumier des mulets et des
bufs où les
servants d'Ulysse
venaient prendre de quoi
fumer le grand domaine ;
c'est là qu'Argos était
couché, couvert de poux.
Il reconnut Ulysse en l'homme
qui venait et, remuant la
queue, coucha les deux
oreilles : la force lui
manqua pour s'approcher
du maître.
Ulysse l'avait vu : il
détourna la tête en
essuyant un pleur, et,
pour mieux se cacher d'Eumée,
qui ne vit rien, il se
hâta de dire :
Ulysse
: Eumée !... l'étrange
chien couché sur ce
fumier ! il est de belle
race ; mais on ne peut
plus voir si sa vitesse
à courre égalait sa
beauté ; peut-être n'était-il
qu'un de ces chiens
de table,
auxquels les soins des
rois ne vont que pour la
montre.
Mais toi, porcher Eumée,
tu lui dis en réponse :
Eumée
. C'est le chien
de ce maître qui mourut
loin de nous : si tu
pouvais le voir encore
actif et beau, tel qu'Ulysse,
en partant pour Troie,
nous le laissa ! tu
vanterais bientôt sa
vitesse et sa force !
Au plus profond des bois,
dès qu'il voyait les
fauves, pas un ne
réchappait ! pas de
meilleur limier !
Mais le voilà perclus !
son maître a disparu
loin du pays natal ; les
femmes n'ont plus soin de
lui ; on le néglige...
Sitôt qu'ils ne sont
plus sous la poigne du
maître, les serviteurs n'ont
plus grand zèle à la
besogne ; le Zeus à la
grand'voix prive un homme
de la moitié de sa
valeur, lorsqu'il abat
sur lui le joug de l'esclavage.
A ces mots, il entra au
grand corps du logis, et,
droit à la grand'salle,
il s'en fut retrouver les
nobles prétendants.
Mais Argos n'était plus
: les ombres de la mort
avaient couvert ses yeux
qui venaient de revoir
Ulysse après vingt ans."
|
|
quelques
éléments de comparaisons :
Bitaubé
sans
doute un peu "brodé"
290-318 .......
le chien
fidèle
de l'infortuné Ulysse (
Argus était son nom),
couché ...., commence à
lever la tête, à
dresser les oreilles......
Il reconnaît Ulysse
...... ; il exprime sa
joie et ses caresses en
agitant sa queue et en
baissant les oreilles.
.....
sa beauté doit avoir
été frappante : j'ignore
si la légèreté de sa
course répondait à sa
figure, ou s'il avait peu
de valeur, comme ceux de
sa race qui, nourris
délicatement de la table
des rois, ne sont
réservés qu'à leurs
délices.
..... En vain fuyait dans
la profondeur des forêts
la bête sauvage qu'il
avait aperçue ; il n'en
perdait jamais la trace.
... .
326-327
Argus, qui, après le
terme de vingt années, a
le bonheur de revoir son
maître chéri, n'en
jouit qu'un moment, et
devient la proie de la
noire mort ; à peine a-t-il
jeté sur lui un dernier
regard, qu'il expire. |
Dugas-Montbel
......,
Auprès
deux un chien
couché lève la tête et
dresse les oreilles,
Argos,...
......Lorsque ... ce
chien aperçoit Ulysse,
il agite sa queue et
baisse ses deux oreilles ;
mais il ne peut aller
jusquà son maître.
......
..... il est dune
grande beauté ;
toutefois, je ne sais si
sa vitesse répond à sa
forme, ou sil est
inutile, comme sont les chiens
parasites,
ceux que les maîtres
nourrissent par une vaine
ostentation.
«........Si, ......., il
était tel quUlysse
le laissa ......;, vous
admireriez bientôt,
....., sa force et son
agilité. Nulle proie néchappait
à sa vitesse, sitôt quil
lavait aperçue
dans les profondeurs de
la forêt ; car il
excellait à connaître
les traces. .............
.........
Cependant Argos succomba
sous les dures lois de la
mort aussitôt quil
eut reconnu son maître,
après vingt années. |
Bareste
.....Soudain
un chien couché près d'eux
lève sa tête et dresse
ses oreilles : c'est
Argus, que le vaillant
Ulysse avait élevé ....
...... Lorsqu'il
aperçoit Ulysse, il
agite sa queue en signe
de caresses et baisse ses
deux oreilles ; mais la
faiblesse l'empêche d'aller
à son maître.
......il est d'une grande
beauté. Toutefois j'ignore
si avec ses belles formes
il est bon à la course,
ou si ce n'est qu'un chien
de table
que les maîtres
élèvent pour leur
propre plaisir.»
....« Hélas! ......S'il
était encore tel qu'Ulysse
le laissa ......., tu
serais étonné de sa
force et de son agilité.
Nulle proie n'échappait
à sa vitesse lorsqu'il
la poursuivait dans les
profondeurs des épaisses
forêts : car ce chien
excellait à connaître
les traces du gibier. .....Mais
le fidèle Argus est
enveloppé dans les
ombres de la mort dès qu'il
a revu son maître après
vingt années d'absence !
|
*
|
Leconte
de Lisle
.....et
un chien,
qui était couché là,
leva la tête et dressa
les oreilles. C'était
Argos,.....
....... il reconnut
Odysseus qui approchait,
et il remua la queue et
dressa les oreilles ;
mais il ne put pas aller
au-devant de son maître,
.......
Eumaios,....... Ce
chien gisant sur ce
fumier a un beau corps.
Je ne sais si, avec cette
beauté, il a été
rapide à la course......ou
si c'est un de ces chiens
que les hommes
nourrissent à leur table
et que les rois élèvent
à cause de leur beauté.
......S'il était
encore, par les formes et
les qualités, tel qu'Odysseus
le laissa ....., tu
admirerais sa rapidité
et sa force. Aucune bête
fauve qu'il avait
aperçue ne lui
échappait dans les
profondeurs des bois, et
il était doué d'un
flair excellent. .........
Et, aussitôt, la kèr de
la noire mort saisit
Argos comme il venait de
revoir Odysseus après la
vingtième année.
|
de
Séguier
pittoresque,
à lire...
mais, en matière canine:
originalité principale : genre orne-festin
Un
chien
couché dressa la tête
et les oreilles.
C'était Argus, limier d'Ulysse,
.......
Là donc gisait Argus,
rongé par la vermine.
Dès qu'il sentit Ulysse
auprès de lui passer,
Il remua la queue et
baissa les écoutes ;
Mais, las ! vers son
seigneur il ne put s'avancer.
Celui-ci l'ayant vu
pleura d'amères gouttes
.....
Eumée, un chien
pareil repose en cette
ordure?
Son corps me semble beau,
mais j'ignore vraiment
Si jadis sa vitesse
égalait sa tournure,
Ou s'il appartenait au genre
orne-festin |
..S'il
reprenait la taille et l'ardeur
chasseresse
Qu'il avait au départ du
roi pour Ilion,
Tu vanterais encor sa
force et son adresse.
Nul fauve n'échappait à
son fougueux sillon,
Au sein des bois ; son
flair éventait toute
piste.
......
Maintenant il pâtit, car
son maître n'est plus ;.....
Pour
Argus, humblement sur sa
paille il mourut,
Sitôt qu'il vit Ulysse
après vingt ans d'absence.
|
Meunier
........Or,
un chien
couché leva la tête et
les oreilles ; c'était
Argos,
.........dès qu'il
sentit qu'Ulysse était
auprès de lui, il remua
la queue, baissa les deux
oreilles,
Eumée,..... son corps
est beau, mais je ne sais
pas clairement si sa
vitesse à courre
égalait sa beauté, ou s'il
n'était simplement qu un
de ces chiens
de table,
que leurs maîtres ne
soignent que par
ostentation. »
....
.....S'il était
tel, pour les prouesses
et l'allure, qu'Ulysse le
laissa ....., tu
admirerais, aussitôt
aperçues, sa vitesse et
sa fougue. Dans les
profondeurs de l'épaisse
forêt, aucune bête
sauvage ne lui échappait,
dès qu'il l'avait
lancée, car il excellait
à la suivre à la trace.
..... Quant à Argos, le
destin ténébreux de la
mort s'empara de lui,
aussitôt qu'il eut revu
son maître, après vingt
ans d'absence. |
.
|
Dans l'ensemble :
bonne
retransciption uniforme d'éléments
d'observation de comportement
canin :
remuer la queue, dresser les
oreilles, (on pourrait en
déduire qu'il s'agit d'un chien
de type primitif/lupoïde),
ce qui serait conforme aux
observations sur les poteries de
l"époque. (image ci-dessus)
Encore qu'on peut aussi bien dire
d'un chien à oreilles tombantes,
qu'il les dresse, lorsqu'il
redresse seulement les bases
comme chacun peut l'observer. Eléments
intéressants quant à la hiérarchisation
de l'estime du chien en fonction
de ses qualités d'utilisation
opposée au mépris envers les
chiens "inutiles" voire
"parasites" que sont
supposés être ces "chiens
de table", et autres "orne-festin"......
(chiens que nous avons vu sous la
chaise du maître, sur de
multiples représentations de
banquet (à supposer que ce ne
soient pas les mêmes qui servent
à quelque chose par ailleurs).
Pour les qualités
observées et recherchées,
notons donc
|
* la
rapidité, (qui oriente
très tôt une "sélection"
vers des formes sveltes,
qui font souvent écrire
aux auteurs le terme de
"lévrier", par
exemple pour parler des
frises qui ornent les
vases à décor "géométrique"
ou "orientalisant"
de l'époque (voire
antérieur et oriental
tout court) * le
flair (voir Leconte de
Lisle, de Séguier,
Bérard (qui parle de
limier), mais aussi,
indirectement , les
auteurs qui écrivent qu'Argos
excellait à suivre les
traces du gibier qu'il
avait "vu" et
donc lancé "à vue"...),
bien qu'Argos fut, pour
nous, un "chien
courant" (le mieux
exprimé par Meunier
citant sa "vitesse
à courre")
*
force, agilité, adresse,
sont citées de façon
plutôt brouillonne, qui
nous fait regretter l'absence
d'une analyse
linguistique authentique....
*
la beauté,
principalement dans les
propos d'Ulysse : (beau
corps, "tournure"
et même grande beauté....)
*
la "race" :
citée seulement
quelquefois, dont par
Bérard: "de belle
race", c'est à dire,
dans l'acception "de
valeur", alors,
toutefois que Bitaubé
parle de "ceux de sa
race" , acception
plus générique.
*
la fidélité est peu
citée ici, (Bitaubé
parle d'entrée du chien
fidèle d'Ulysse, Bareste
seulement à la
conclusion) mais le
contexte de l'ensemble et
principalement de la fin
de l'épisode en est la
vibrante et
attendrissante évocation.
|
|
Chant
XVIII
vers 87
Bitaubé
t'envoyant
en Epire, je te livre à
Ecliétus, ce roi, le
plus méchant des hommes
; armé d'un fer barbare,
il te mutilera du nez et
des oreilles, et ta
privant de la qualité d'homme.
Il nourrira de ta chair
palpitante les
animaux voraces. |
Dugas-Montbel
et
je t'enverrai sur le
continent au prince
Échétus, le plus cruel
des hommes, qui te
coupera le nez, les
oreilles avec l'airain
tranchant, t'arrachera
les signes de la
virilité, et les donnera
tout palpitants aux chiens,
pour être leur pâture.
» |
Bareste
..
je te jetterai dans un
sombre navire et je t'enverrai
au roi Échétus, le
fléau des hommes, qui te
coupera le nez et les
oreilles, t'arrachera les
signes de la virilité et
les donnera tout
palpitants aux chiens
pour
être leur pâture ! » |
.
|
Leconte
de Lisle
je
t'enverrai sur la terre
ferme, jeté dans une nef
noire, chez le Roi
Ekhétos, le plus féroce
de tous les hommes, qui
te coupera le nez et les
oreilles avec l'airain
tranchant, qui t'arrachera
les parties viriles et
les donnera, sanglantes,
à dévorer aux chiens |
de
Séguier
Sur
un bateau poisseux je t'envoie
en Épire,
Au despote Échétus, ce
fléau des mortels,
Pour qu'il te coupe à
froid le nez et chaque
oreille,
Et, tout crus, livre aux chiens
tes organes charnels. » |
Meunier
je
te jetterai dans une nef
noire, et t'enverrai sur
le continent, chez le roi
Échétos, le plus cruel
de tous les mortels. Il
te coupera d'un bronze
sans pitié les oreilles
et le nez, t'arrachera
les signes de ta
virilité, pour les jeter
tout crus en pâture à
ses chiens.
» |
.
|
vers 105
Bitaubé
Règne
la désormais, dit-il,
épouvante les matins
et les porcs, et les
écarte de cette porte.
Homme vil, ne t'établis
plus ici roi des
étrangers et des pauvres,
ou crains d'essuyer
quelque infortune encore
plus terrible.? |
Dugas-Montbel
«
Reste là maintenant pour
éloigner les
chiens et
les porcs, et ne
prétends plus, toi qui n'es
qu'un misérable, te
faire le roi des
étrangers et des pauvres,
de peur d'éprouver un
malheur plus terrible
encore. » |
Bareste
«
Reste là pour écarter
les chiens
et les porcs, et ne
prétends plus être le
roi des étrangers et des
pauvres, toi qui n'es qu'un
misérable mendiant, si
tu ne veux pas qu'il t'arrive
encore de plus grands
malheurs. » |
.
|
Leconte
de Lisle
Maintenant, reste là, et
chasse les chiens
et les porcs, et ne te
crois plus le maître des
étrangers et des
mendiants, misérable !
de peur d'un mal pire. |
de
Séguier
«
Reste-là pour chasser et
les chiens
et les truies,
Et ne régente plus ni
pauvres ni forains,
Si tu ne veux, paillard,
des leçons plus nourries.
» |
Meunier
:
Reste ici désormais,
pour écarter les
pourceaux et les chiens ;
ne prétends plus, toi
qui n'es qu'un pauvre
hère, être le roi des
hôtes et des mendiants,
si tu ne veux t'attirer
un plus grand mal encore.
» |
.
|
Chant XIX
vers 91
(t. Bareste, site
remacle.org)
Bitaubé
0
toi qui as la hardiesse
de l'animal
impudent,
sois sur que je connais
toutes tes iniquités, et
qu'elles retomberont sur
ta propre tête. Tu ne
peux ignorer .... que je
voulais entretenir cet
étranger au sujet de mon
époux. Rien ne soulage
mon cur de son
affliction mortelle. |
Dugas-Montbel
«
Audacieuse,
et la plus effrontée
de toutes, ton crime ne m'est
point caché, tu le
payeras de ta tête. Tu
savais tout pourtant,
puisque toi-même as
entendu de ma bouche que
je voulais dans mes
appartements interroger
cet hôte sur le sort de
mon époux ; car mon âme
est profondément
affligée. » |
Bareste
91
«
Impudente
Mélantho, toi la plus effrontée
de toutes mes esclaves,
ton crime m'est connu
maintenant, et tu le
paieras de ta tête ! Tu
savais pourtant, puisque
tu l'as entendu toi-même,
que je voulais interroger
ce mendiant sur le sort
de mon époux : car mon
âme est toujours
profondément affligée.
» |
.
|
Leconte
de Lisle
Il
parla ainsi, et la
prudente Pènélopéia, l'ayant
entendu, réprimanda sa
servante et lui dît :
Chienne
audacieuse, tu ne peux me
cacher ton insolence
effrontée que tu payeras
de ta tête, car tu sais
bien, m'ayant entendue
toi-même, que je veux,
étant très-affligée,
interroger cet Étranger
sur mon mari. |
de
Séguier
«
Audacieuse, chienne
impudente,
je sais
Ta mauvaise action ; il y
va de ta tête.
Car tu n'ignorais rien ;
devant toi clairement
J 'exprimai le désir d'interroger
cet homme,
Ici, sur mon époux, vu
mon profond tourment. » |
Bérard
Pénélope.
Je t'y prends ! quelle
audace ! Ah ! la chienne
effrontée !
tes crimes finiront par
te coûter la tête ! Tu
le savais pourtant : tu m'avais
entendu ; j'avais dit
devant toi qu'ici, dans
ma grand'salle, je veux
à l'étranger parler de
mon époux ; tu sais quel
deuil m'accable ! |
Meunier
Sache, effrontée, chienne
impudente,
que ton grand méfait ne
m'a point échappé, et
que tu vas l'essuyer de
ta tête. Tu savais
pourtant bien, pour l'avoir
entendu de ma bouche, que
je voulais au fond de mon
palais interroger l'étranger
sur le sort de mon époux,
car je suis accablée du
plus profond chagrin.» |
.
|
texte grec: recherche du mot chien :
kúwn (kúon) suivi de "ádeés"....
~ vers
160
Bitaubé
je
fus trahie par quelques-unes
de mes femmes, ces viles
esclaves, indifférentes
à mon sort. |
Dugas-Montbel
avertis
par des servantes
déboutées et sans
pitié, les prétendants,
survenant en ces lieux,
me surprirent, et me
menacèrent dans leurs
discours |
Bareste
d'infidèles
servantes avertirent les
prétendants, qui me
surprirent détruisant
mes travaux. |
.
|
Leconte
de Lisle
alors
avertis par mes chiennes
de servantes,
ils me surprirent et me
menacèrent, |
de
Séguier
Instruits
par mon essaim de
servantes
cyniques,
Ils vinrent me surprendre,
insolents, tyranniques,
Et je dus achever l'uvre
tardant toujours. |
Bérard
p354
ils
furent avertis par mes
femmes, ces
chiennes,
qui ne respectent rien. |
Meunier
les
prétendants, instruits
par mes servantes, ces chiennes
impudentes,
vinrent alors me
surprendre et m'accabler
de reproches. |
|
~ vers 223 et
suivants
Bitaubé
Le
devant du manteau était
orné d'une riche
broderie. Elle
représentait un
limier
qui, tenant avec force
entre ses pieds un faon
marqueté, lançait d'avides
regards sur sa proie
toute palpitante. Les
spectateurs étaient dans
l'admiration ; ces
animaux, figurés par l'or
semblaient avoir la vie ;
le limier
dévorait
de l'il le faon qu'il
serrait jusqu'à l'étouffer,
et le faon s'efforçait
de fuir, |
Dugas-Montbel
sur
le devant était une
riche broderie : c'était
un chien
qui de ses deux pieds
tenait un jeune cerf, et
le regardait expirant.
Chacun admirait ce
travail, où les deux
animaux étaient d'or. Le
chien
regardait le cerf en l'étouffant,
et celui-ci, pour s'échapper,
se débattait avec ses
pieds. |
Bareste
et
le devant du manteau
était orné d'une riche
broderie sur laquelle on
voyait un chien
tenant sous ses pattes de
devant un jeune faon qui
se débattait en vain.
Chacun admirait cette
broderie, où les deux
animaux étaient d'or ;
le chien
regardait
le cerf en l'étouffant,
et celui-ci, pour
échapper...... |
.
|
Leconte
de Lisle
ornée,
par-dessus, d'un chien
qui tenait sous ses
pattes de devant un jeune
cerf tremblant. Et tous
admiraient, s'étonnant
que ces deux animaux
fussent d'or, ce chien
qui
voulait étouffer le faon,
et celui-ci qui,
palpitant sous ses pieds..... |
de
Séguier
brodé
sur cette cape
Un chien
qui, piétinant un faon
au poil tigré,
Le regardait souffrir.
Tous admiraient ce groupe,
Ces animaux en or, l'un
serrant le faon pris,
L'autre cherchant à fuir, |
Bérard
p356
Il
avait un manteau double,
teinté en pourpre, que
fermait une
agrafe en or à double
trou : c'était
une uvre d'art
représentant un chien,
qui tenait entre ses deux
pattes de devant un faon tout moucheté
; le faon se
débattait, et le chien aboyait
: nos gens
s'en venaient
tous admirer
cet ouvrage ! tous deux
étaient en or ; et le
chien regardait le faon
qu'il étranglait et,
pour s'enfuir,
les pieds du faon
se débattaient... |
Meunier
on
voyait, sur lavers,
un
chien qui
tenait entre ses pattes
de devant un faon tout
moucheté ; le
chien jouissait
du faon qui pantelait.
Cet ouvrage faisait l'admiration
de tous, car les deux
animaux se trouvaient
être en or ; l'un
jouissait du faon qu'il
étranglait, et l'autre,
brûlant de s'évader, se
débattait ... |
.
|
sauf exception, le
chien est cité deux fois;
recherche du mot en grec
trouvé 1 seul kúon , vers 228
*
~ vers
440 et suivants
Bitaubé
..,
tout part pour une grande
chasse, et les fils d'Autolycus,
et la meute
nombreuse ;
le noble Ulysse les
accompagne ;... les
chasseurs arrivent dans
une vallée, la meute
qui, attirée par les
traces d'un animal
féroce, volait devant
eux, les fils d'Autolycus
la suivant de près, et
Ulysse, .... touchant la meute.
Là, un énorme sanglier
était couché ... Les
rapides pas des chasseurs
et de la nombreuse
meute
arrivant en tumulte
retentissent à l'oreille
de l'animal ;
soudain, ...., il est
devant eux,.... Le jeune
Ulysse, tenant d'un bras
vigoureux sa longue lance,
se précipite à lui, ...
: mais le sanglier, d'un
coup oblique de sa
défense, le frappe au-dessus
du genou, et, sans
parvenir à l'os, lui
ouvre une large plaie. |
Dugas-Montbel
les
fils d'Autolycus, suivis
de leurs chiens,
partent pour la chasse ;
le divin Ulysse partit
avec eux. ...les
chasseurs s'enfoncent
dans un vallon ; devant
eux les chiens
marchaient en cherchant
la piste ; les fils d'Autolycus
étaient en arrière,
mais le divin Ulysse se
tenait près des chiens
en agitant sa longue
lance. Là, dans un bois
touffu, gisait un énorme
sanglier ; ......
Cependant le bruit formé
par les pas des hommes et
des chiens
arrive jusqu'à lui,
lorsque les chasseurs s'avancent
; de son repaire il court
à leur rencontre. .....
Le premier de tous,
Ulysse se précipite, et
d'une main vigoureuse
dirige contre lui sa
longue lance, ... ; mais
le sanglier, plus prompt,
le blesse au-dessous du
genou. D'un coup de sa
défense, s'élançant
obliquement, il déchire
la peau ; ...... |
Bareste
...
accompagnés d'Ulysse et
suivis de leurs chiens,
partirent pour la chasse.
Ils gravirent le mont
Parnèse ...... 443
Les
chasseurs et leurs
chiens
traversent les vallons en
cherchant la trace des
bêtes sauvages ; mais le
divin Ulysse se tient
tout près des chiens
en agitant sa longue
lance. Là, un énorme
sanglier était couché
.....Les pas des
chasseurs et le bruit que
font les chiens
retentissent à l'oreille
de ce monstrueux animal,
qui sort de son repaire,
court à leur rencontre
...... Ulysse se
précipite le premier.....
mais le sanglier, d'un
coup oblique de sa
défense, frappe Ulysse
au-dessus du genou, et,
sans parvenir jusqu'à l'os,
il lui fait dans les
chairs une large plaie. |
.
|
Leconte
de Lisle
...
les fils d'Autolykos et
leurs chiens
partirent pour la chasse,
et le divin Odysseus alla
avec eux. .... Et les chiens
les précédaient,
flairant une piste ; et
derrière eux venaient
les fils d'Autolykos, et,
avec eux, après les chiens,
le divin Odysseus
marchait agitant une
longue lance. Là, dans
le bois épais, était
couché un grand sanglier.
....; ....Et le bruit des
hommes et des chiens
parvint jusqu'à lui, et,
quand les chasseurs
arrivèrent, il sortit du
hallier à leur rencontre,
...., et il s'arrêta
près des chasseurs.
Alors, le premier,
Odysseus, levant sa
longue lance, de sa forte
main, se rua, ...; mais
le sanglier, le
prévenant, le blessa au
genou d'un coup oblique
de ses défenses et
enleva profondément les
chairs, mais sans arriver
jusqu'à l'os. |
Bérard
p363
ils
se mettent en chasse :
les chiens
allaient devant les fils
d'Autolycos, et le divin
Ulysse accompagnait ses
oncles... Voici les
rabatteurs arrivés dans
un val, et les chiens,
devant eux, s'en vont,
flairant les traces. Les
fils d'Autolycos suivent
et, parmi eux, notre
Ulysse divin brandit
auprès des chiens
sa lance à la grande
ombre.
Un sanglier géant
gîtait en cet endroit,
....La bête entend les
hommes et les
chiens
et les pas qui lui
viennent dessus :
fonçant hors du fourré,
....; Ulysse, le premier,
bondit en élevant, dans
sa robuste main, le long
bois de la lance dont il
compte l'abattre. La
bête le devance et le
boute à la cuisse et,
filant de côté, emporte
à sa défense tout un
morceau de chair, ....... |
Meunier
les
fils d'Autolycos et leurs
chiens
partirent pour la chasse.
Le divin Ulysse marchait
avec eux.... Les chiens
couraient devant eux,
cherchant à trouver le
gibier à la piste ; les
fils d'Autolycos
avançaient derrière eux.
Suivant de près la meute
et mêlé aux chasseurs,
le divin Ulysse marchait
en brandissant sa pique
à l'ombre longue. Or, à
cet endroit, dans un
épais fourré, gîtait
un gros sanglier. .......
Le bruit des pas des
chasseurs et des chiens,
.....parvint jusqu'à la
bête. Sortant hors de sa
bauge, elle fonça sur
eux, et, ......s'arrêta
non loin des hommes et de
la meute.
Le tout premier, Ulysse,
... bondit en élevant de
sa robuste main le long
bois de sa pique. Mais le
sanglier le prévint, et
le frappa au-dessus du
genou. Dun coup de
sa défense, en
bondissant obliquement
sur lui, il lui arracha
un gros morceau de chair,
.... |
.
|
Chant
XX
vers 14 et
suivants
Bitaubé
Comme
une
lice
hardie, marchant autour
de ses petits encore
délicats et tendres,
pousse de longs hurlemens
contre un inconnu, et
brûle de combattre :
ainsi rugissait le
cur du héros, las
de supporter d'indignes
attentats. Mais, se
frappant le sein, il
impose silence à ces
mouvements impétueux :
Calme-toi, mon cur
; tu supportas des
outrages plus terribles...... |
Dugas-Montbel
De
même une lice
autour de ses petits
encore faibles grondant
contre un homme inconnu,
désire combattre ; tel
Ulysse rugit en son âme,
indigné de ces forfaits
odieux ; mais, se
frappant la poitrine, il
réprimande son propre
cur en ces mots :
« Modère-toi, mon
cur ; tu supportas
bien pire ...... |
Bareste
..
Comme la
lice
aboie autour de ses
petits lorsqu'elle
aperçoit un étranger et
brûle de combattre : tel
Ulysse rugit en son âme,
indigné de ces forfaits
odieux ; mais il se
frappe aussitôt la
poitrine et réprimande
son cur eu ces
termes :
18
« Modère-toi, mon
cur. Tu supportas
des choses plus terribles
encore..... |
.
|
Leconte
de Lisle
Et
son cur aboyait
dans sa poitrine, comme
une chienne
qui tourne autour de ses
petits aboie contre un
inconnu et désire
combattre. Ainsi son
cur aboyait dans sa
poitrine contre ces
outrages ; et, se
frappant la poitrine, il
réprima son cur
par ces paroles :
Souffre
encore, ô mon cur
! Tu as subi des maux
pire..... |
de
Séguier
Comme
une
lice,
autour de ses frêles
petits,
Jappe contre un passant,
le menace iraconde :
Ainsi rugit son être à
ces honteux délits.
Mais se frappant le sein,
se gourmandant lui-même
:
«
Patience, ô mon
cur ! tu supportas
bien pis,..... |
Bérard
Tout
son cur aboyait :
la chienne,
autour de ses petits
chiens qui flageolent,
aboie aux inconnus et s'apprête
au combat ; ainsi jappait
son âme, indignée de
ces crimes ; mais,
frappant sa poitrine, il
goumandait son cur
:
Patience, mon
cur ! c'est chiennerie
bien pire qu'il fallut
supporter |
Meunier
De
même qu'une chienne
qui rôde autour de ses
faibles petits, aboie
contre un homme qu'elle
ne connaît pas, et
brûle de combattre ; de
même, le cur d'Ulysse
aboyait en lui, en voyant
avec indignation ces
révoltants forfaits.
Alors, se frappant la
poitrine, il gourmanda
son cur :
Supporte, ô mon coeur !
Tu as autrefois supporté
bien pire.... |
.
|
en fait,
la recherche dans le texte en grec, du
mot traduit généralement par lice (femelle
du chien de chasse), mais aussi par chienne nous a
donné le seul résultat de kúon (kùwn)
en accord avec DICTIONNAIRE
GREC- FRANÇAIS par GEORGIN/
Kúwn
- kunóç : chien ; chienne
quant à la "chiennerie" de
Bérard : elle paraît lui être propre....quoiqu'un
mot orthographié quelquechose comme
"kúnteron" a peut-être bien
à voir avec....
|
Chant XXI
vers 338 et suivants
Bitaubé
sans doute un
peu brodé
Si Apollon
lui accorde cette gloire, voici
ce que je lui promets, et je ne
manquerai point à ma parole: je
le vêtirai d'une belle tunique
et d'un manteau précieux ; il
sera ceint d'un glaive acéré,
recevra un javelot, la terreur
des dogues
et des
hommes |
Dugas-Montbel
.s'il
tend cet arc, s'il obtient d'Apollon
une telle gloire, je le
revêtirai d'une tunique et d'un
manteau, superbes vêtements
;je lui
donnerai de plus une lance aiguë,
l'effroi des chiens
et des voleurs, avec un glaive à
deux tranchants ; |
Bareste
.si
cet étranger tend l'arme d'Ulysse,
s'il obtient d'Apollon une telle
faveur, je le revêtirai de
magnifiques vêtements, d'une
tunique et d'un manteau ; je lui
donnerai, pour repousser les chiens et
les hommes, un javelot aigu et un
glaive à double tranchant ; |
*
|
Leconte de
Lisle
.s'il
tend l'arc et si Apollôn lui
accorde cette gloire, je le
couvrirai de beaux vêtements, d'un
manteau et d'une tunique, et le
lui donnerai une lance aiguë
pour qu'il se défende des chiens
et des hommes, et une épée à
deux tranchants. |
Bareste
.s'il
tend l'arc et si Apollôn lui
accorde cette gloire, je le
couvrirai de beaux vêtements, d'un
manteau et d'une tunique, et le
lui donnerai une lance aiguë
pour qu'il se défende des chiens
et des hommes, et une épée à
deux tranchants. |
Meunier
........Or,
un chien
couché leva la tête et les
oreilles ; c'était Argos,
.........dès qu'il sentit qu'Ulysse
était auprès de lui, il remua
la queue, baissa les deux
oreilles,
Eumée,.....
son corps est beau, mais je ne
sais pas clairement si sa vitesse
à courre égalait sa beauté, ou
s'il n'était simplement qu un de
ces chiens
de table, que
leurs maîtres ne soignent que
par ostentation. »
....
.....S'il était tel, pour les
prouesses et l'allure, qu'Ulysse
le laissa ....., tu admirerais,
aussitôt aperçues, sa vitesse
et sa fougue. Dans les
profondeurs de l'épaisse forêt,
aucune bête sauvage ne lui
échappait, dès qu'il l'avait
lancée, car il excellait à la
suivre à la trace.
..... Quant à Argos, le destin
ténébreux de la mort s'empara
de lui, aussitôt qu'il eut revu
son maître, après vingt ans d'absence. |
.
|
vers 340, kúwn
|
vers 361
Bitaubé
Où vas-tu
donc porter cet arc, ô le plus
lourd des pâtres ? homme
insensé ! ah ! si Apollon et les
autres dieux nous sont propices,
bientôt, auprès de tes
troupeaux, et loin de tout
secours, les dogues
nourris de ta main dévoreront
ton cadavre. |
Bareste
.361]
« Misérable insensé, vil
gardien des porcs, où vas-tu
porter cet arc ? Il faut espérer
que les chiens
que tu as nourris, te dévoreront
bientôt au milieu de tes
troupeaux, et loin de tout
secours humain, si le puissant
Apollon et les autres divinités
célestes nous sont favorables !
» |
.
|
Leconte de
Lisle
Où portes-tu
cet arc, immonde porcher ?
Vagabond ! Bientôt les chiens
rapides que tu
nourris te mangeront au milieu de
tes porcs, loin des hommes, si
Apollôn et les autres Dieux
immortels nous sont propices |
Bérard p397
le choeur.
Misérable porcher, à qui
donc t'en vas-tu porter cet arc
courbé ? Attends un peu, vieux
fou ! auprès de tes pourceaux,
abandonné de tous, les chiens
coureurs que tu
nourris te mangeront, si jamais
Apollon et tous les autres dieux
daignent nous écouter ! |
Meunier
Où
portes-tu cet arc recourbé,
misérable porcher, fou que tu es
? Bien vite, abandonné de tous,
les chiens
rapides que tu as
nourris te dévoreront auprès de
tes pourceaux, si Apollon et les
dieux immortels nous sont
favorables. » |
.
|
vers 363,
kúneç
|
Chant XXII
vers 35
Bitaubé
Ah ! race
vile et arrogante, s'écrie-t'il,
vous n'avez pas cru me voir
jamais revenir des rivages de
Troie. |
Bareste
35
« Impudents que vous êtes, vous
pensiez sans doute que je ne
reverrais jamais ma demeure et
que je ne reviendrais point d'Ilion
! |
.
|
Leconte de
Lisle
Chiens ! vous ne pensiez pas que
le reviendrais jamais du pays des
Troiens dans ma demeure. |
Bérard p 400
Ulysse.
Ah ! chiens,
vous pensiez donc que, du pays de
Troie, jamais je ne devais
rentrer en ce logis ! vous
pilliez ma maison ! |
Meunier
Ah ! chiens, vous ne
pensiez plus que je puisse
revenir du pays des Troyens et
rentrer au foyer ! |
.
|
vers 35 kúneç
|
vers ~ 474
Bitaubé
Le fer
cruel lui abat le nez et les
oreilles ; on le mutile pour
livrer sa chair aux animaux
voraces ; on lui
coupe les mains et les pieds dans
l'ardeur du courroux, et de la
vengeance. |
Bareste
Les
pasteurs font ensuite descendre
Mélanthius dans la cour, près
du vestibule ; là ils lui
tranchent, avec l'airain cruel,
le nez, les oreilles, lui
arrachent les signes de la
virilité et les jettent tout
palpitants aux chiens
; |
.
|
Leconte de
Lisle
Et, là,
ils lui coupèrent, avec l'airain,
les narines et les oreilles, et
ils lui arrachèrent les parties
viriles, qu'ils jetèrent à
manger toutes sanglantes aux chiens
; |
Bérard p 416
Alors
Mélanthios fut sorti dans la
cour. Au devant de l'entrée, on
lui trancha d'abord, d'un bronze
sans pitié, le nez et les
oreilles, puis son membre
arraché fut jeté, tout sanglant,
à disputer aux chiens |
.
|
? peut-être
kusìn vers 476
|
.
|
haut
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