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HISTOIRE DE LA
RACE CHEVALINE MONGOLIQUE CHEZ LES PEUPLES
MONGOLIQUES DE L'ORIENT (chap.v)
Quelques très
anciens peuples mongoliques (§1)
La connaissance de l'aire géographique si
étendue de la race chevaline mongolique ne peut
à elle seule indiquer l'origine de cette race;
mais, on le verra dans le présent chapitre,
divers documents prouvent qu'elle a réellement
été domestiquée par les Proto-Mongols dans
leur première patrie, dans cette région de la
Mongolie qui est actuellement occupée par les
Kalkas, et que c'est de là que les anciens
peuples mongoliques l'ont emmenée dans la plus
grande partie de l'Asie avant les migrations
ariennes.
Il est inutile d'entrer dans de longues
considérations sur les principaux caractères
physiques des hommes de la race mongolique, aussi
nommée finno-tartare, finno-ougrienne, turco-mongole,
ouralo-altaïque, etc....
Tout le monde connaît leur teint plus ou moins
bistré, leur face en losange, leurs pommettes
saillantes, leurs yeux bridés ou obliques, etc..
Les représentants de cette race occupent
actuellement presque toute l'Asie septentrionale
et centrale, une partie de l'Asie Mineure et de
la Russie, et l'extême nord de l'Europe.
Certains peuples mongoliques, tels que les
Mongols proprement dits et les Chinois, ont
conservé les caractères typiques de leur race,
qui ont été plus ou moins atténués chez d'autres
peuples, tels que les Finnois ou Finlandais, les
Turcs-Ottomans et les Madgyars ou Hongrois, parce
que ces trois derniers peuples, qui ne méritent
plus guère l'épithète de mongoliques, ont
été depuis longtemps mélangés avec des
populations appartenant à d'autres races.
La race mongolique avait aussi été appelée
scythique, à l'époque où l'on croyait que les
Scythes des anciens étaient tous de race
mongolique, faute d'avoir remarqué le passage si
positif de Strabon, (liv.Ier, chap.II,
§27):
" Les anciens
grecs comprenaient tout ce qu'ils
connaissaient de peuples septentrionaux
sous le seul et même nom de Scythes."
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Il est d'ailleurs facile
de montrer que parmi les Scythes des anciens il y
avait des peuples de sang aryen et de sang
tudesque. [....]
Dans
ces derniers temps, la plupart des
savants avaient aussi pris l'habitude de
désigner la race mongolique sous le nom
de
race touranienne
parce que, [...], l'Avesta donne
le nom de Touraniens aux populations
anaryennes ennemies des Iraniens, et que
l'on supposait que ces populations
étaient toutes de race mongolique.
Mais le mot Touranien n'a probablement
pas plus de précision dans l'Avesta que
le mot Scythes dans les anciens auteurs
grecs et latins;
et, s'il est certain que l'immense
majorité des Touraniens de l'Avesta
était composée de populations
mongoliques, quelques-uns d'entre eux
pouvaient cependant appartenir à d'autres
races anaryennes, notamment au rameau
koushite de la race sémitique.
Aussi n'emploie-t-on plus guère aujourd'hui,
du moins en France, les expressions
"peuples touraniens", "race
touranienne", dans le sens de "peuples
mongoliques", "race mongolique";
et, pour notre propre compte, nous nous
conformerons à l'usage dominant.
Nous
aurons néanmoins l'occasion de
citer plusieurs passages dans
lesquels on rencontrera les mots
Touraniens, race touranienne;
et il
suffit de rappeler une fois pour
toutes que, dans ces passages,
empruntés à des auteurs
modernes, ces mots ont toujours
le sens précis de peuples
mongoliques, race mongolique.
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Piétrement 1882
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tête de Sumérien
web: Iraq museum
international exhibition
statuette de porteur d'offrande
à Uruk
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Avant
les migrations aryennes, certains
peuples mongoliques, nommés Touraniens dans l'Avesta,
avaient occupé la Bactriane et s'étaient
établis sur le plateau de l'Iran, surtout dans
sa partie occidentale ou ancienne
Médie.
"Plusieurs
tribus allèrent vers l'ouest en
Atropatène, en Arménie et jusqu'en Asie
Mineure.
D'autres pousssèrent droit au sud et
vinrent se fixer au pied du plateau de l'Iran,
dans les plaines de la Susiane et sur les
bords du Tigre et de l'Euphrate" (Maspéro, Hist
anc., p135) |
En Médie,
"les
Touraniens avaient trouvé le pays à
leur convenance et l'avaient occupé dans
toute son étendue.
Ils le défendirent longtemps avec
succès contre les attaques des Aryas au
nord et des Sémites à l'ouest. Les
grands rois de la dix-huitième dynastie
(égyptienne) n'arrivèrent pas jusqu'à
eux;.[...] (Maspéro,
Hist. anc.p.454.) |
~
"Il n'y a
aucune étymologie aryenne qui explique
le nom de Mada;
celles qu'on a tentées sont loin d'être
satisfaisantes. [...]
Le mot en lui-même est très antique,
puisqu'on le rencontre déjà dans la
table généalogique de la Genèse
(X,2), parmi les fils de Japhet. [...].
La langue sumérienne a conservé l'étymologie
du nom.
Le mot Mada veut dire "le
pays"..... Le nom de Médie
est donc un nom touranien.... les
Touraniens de la Médie portaient jadis
seuls le nom de Mèdes...
Une tribu des Mèdes portait le nom des
Arizantes ( Voyez Hérodote, I,
101) ou "hommes
de race arienne", pour les
distinguer de ceux qui étaient d'origine
touranienne." (J.Oppert, Le
peuple des Mèdes, p. 10-11 et 14-16). |
~
" Dès le
temps de leur arrivée au bord de l'Euphrate,
les Touraniens étaient constitués en
corps de nation, possèdaient l'écriture,
les principales industries nécessaires
à l'humanité, une législation et une
religion complètes." (Maspéro. Hist.
anc., p. 139.) |
~
" L'écriture
cunéiforme anaryenne est
dérivée d'une écriture hiéroglyphique
qui représentait, comme en égyptien et
en chinois, d'abord les objets concrets,
ensuite les notions symboliques....
[...] ce système graphique a été
inventé par un peuple touranien, auquel
les Assyriens l'ont emprunté.[....]
." (J.
Oppert, Etat act. du déchif. des
insc. cunéif., p 25) |
~
[....] Vers le VIe
siècle avant notre ère, les Iraniens s'en
emparèrent et firent, parmi les signes,
un choix destiné à rendre les
articulations de leur langue.
De cette opération sortit le système
des cunéiformes ariens, le plus simple
de tous et le plus facile à lire." (Maspéro, Hist.
anc., p. 584) |
~
" Placées l'une
à côté de l'autre et comme
enchevêtrées l'une dans l'autre, les
tribus touraniennes et kouchites ne
tardèrent pas à s'allier et à se
confondre. ......
A l'est du Tigre se forma la nation
susienne et le
royaume d'Elam; à l'ouest s'éleva
le premier empire chaldéen.......
La Susiane devint tout d'abord
le siège d'une civilisation puissante,
antérieure même à
celle de la Chaldée." (Maspéro, Hist
.anc. p 152-153.)
|
~
" A
l'ouest du Tigre dominaient deux nations
souveraines, les Soumirs et les
Accads, dont la fusion produisit
la race chaldéenne.
M. Oppert tient les Soumirs
pour Touraniens; l'école anglaise et M.F. Lenormant considèrent les
Soumirs comme Koushites et voient des
Touraniens dans les Accads."
Ne
possèdant ni carrières ni bois de
construction,
le peuple accado-soumérien construisit
en terre, en briques, en roseaux et en
bois de palmier
les premières villes de la Chaldée,
Our, Ouroukh ou Orkham, Larsam, Nipour,
Sippara, Borsippa, Babylone (Bab-ilou,
" la porte du dieu El.").
C'est
dans l'enceinte de ces vieilles cités
aujourd'hui perdues que se fit l'énorme
croisement de races et d'idées d'où
sortirent la nation et la civilisation
chaldéennes.
La fusion de deux éléments aussi
contraires que le sont l'élément
koushite et l'élément touranien ne put
s'accomplir qu'au milieu de luttes
sanglantes et de déchirements
perpétuels.
Nul écho de ces guerres lointaines n'est
encore arrivé jusqu'à nous.
Si haut que les monuments nous fassent
remonter dans l'histoire, nous trouvons
les Soumirs et les Accads mêlés en un
seul peuple.
La terre de Soumir n'est plus, comme la
terre salique des écrivains du moyen
âge, qu'un souvenir à demi effacé, une
tradition du passé dont on recherche
curieusement l'origine. La langue
touranienne s'éteint peu à peu et ne
survit plus que dans les temples ou dans
les écoles comme langue sacrée." (Maspéro, Hist.
anc. p154-156.)
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Piétrement 1882
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étonnante oeuvre d'art
communément appelée "l'étendard" d'Ur
trouvée dans un tombeau royal
et déposée au British Museum (ph. BM)
les deux faces principales:
bien que l'identité des équidés domestiques
représentés ait suscité des polémiques, certaines
oreilles paraissant trop longues et les queues parfois
pauvres en crins (ânes, mulets, peut-être)
il ne nous semble pas obligé d'y voir autre chose que
des chevaux
c'est en tout cas une des plus anciennes représentations
que l'on puisse trouver d'équidés attelés et utilisés
aussi bien civilement que militairement
noter la façon dont les chevaux enjambent les ennemis
tombés et comparer avec ceux des bas-reliefs assyriens p.ex.
.
Les Sumériens
connaissaient et utilisaient les chevaux. (la
preuve...) (quoique le dessin des queues laisse
place au doute quant à la question: cheval ou
âne, les deux étant présents selon le cas
Roi de la dernière dynastie, Shulgi, a usé d'une
formule particulièrement pertinente pour
désigner l'animal comme " l'âne venu des
montagnes qui balance la queue en marchant"
ou "en route",
ou formule approchante spécialemnt appropriée
au comportement chevalin.
Noter les roues pleines des chars et chariots qui
perdureront très longtemps au Proche Orient
.
Traductrice de "l'art de
soigner et d'entraîner les chevaux du maître
écuyer hittite Kikkuli" (ed.
Favre 1998) kikkuli
, Emilia Masson
écrit dans son introduction:
un
mitannien célèbre:
Kikkuli....
en
principe hurrite
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"Au cours de
ses campagnes militaires, Hattusili Ier,
fondateur de l'empire hittite, fait
également usage de chars tirés par des
chevaux.
Mais des allusions constantes dans ses
Annales à un char désigné par le terme
assyrien madnanu, laissent à
penser qu'il s'agit toujours d'un type
ancien, assez lourd et difficilement
mobile, qui avait été créé par les
Sumériens et transmis en Anatolie par
les marchands assyriens.C'est
seulement vers le XVe siècle que le
Proche-Orient connaît un progrès
considérable en matière de guerre
grâce à
l'apparition d'un char léger et rapide,
caractérisé par des roues à rayons
L'introduction de cet outil précieux et
même révolutionnaire pour l'époque,
car susceptible de remporter des
victoires décisives,
est due à une peuplade indo-européenne
définie comme indo-aryenne ou proto-indienne.
L'une des vagues de la diaspora indo-européenne
va en effet conduire ce groupe ethnique
vers l'Inde où il terminera un mouvement
migratoire au cours de la seconde moitié
du IIe millénaire.
Chemin faisant, une partie de cette
population qui compte dans ses rangs les
célèbres guerrriers "mariyanni
"conducteurs de chars" s'arrêtera
au Proche Orient et va créer avec des
Hourrites un nouvel état, le Mittani ou
Maitteni ("celui de Mitta")
dans la région de la Transeuphratène."
(E.Masson)
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gardien de
temple (?), ancienne mésopotamie
Musée du Louvre
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Les documents historiques et philologiques ne
sont pas les seuls qui montrent l'antique
existence des populations mongoliques dans la
vallée de l'Euphrate.
En 1875, M. Hamy a
présenté à la Société d'anthropologie de
Paris
"quatre
photographies reproduisant les seules
figures humaines recueillies jusqu'à
présent sur les monuments babyloniens.
La première, un buste archaïque en
albâtre, représente un vieux roi du nom
de Nébo, contemporain de l'ancien empire
égyptien....
M. Hamy la montre spécialement pour
appuyer sur certaines ressemblances
générales que cette tête lui paraît
avoir avec celles des Pasteurs retrouvés
par M. Mariette à Sân et dans le Fayoum."
|
Or on verra dans le
chapitre IX que le type de ces rois Pasteurs est
mongolique.
Nous n'insisterons pas sur la seconde figure, qui
date de la même époque et qui paraît être
celle d'une divinité infernale, grimaçante et
terrible; car
"le seul
trait qui puisse avoir quelque valeur
pour l'anthropologiste est la saillie
considérable des pommettes, que le
sculpteur semble avoir exagérée à
dessein." Hamy 1875 |
Quant aux deux autres
figures, elles sont
"vues de
profil et dessinées avec assez de
perfection pour qu'on puisse affirmer,
sans hésitation, qu'elles se rapportent
à une race différente de la race
sémite.
Celle qui porte, gravé sur une pierre
noire, le portrait du roi Mardouk-Idin-Akké,
du XIIe siècle avant notre
ère, représente ce personnage court de
taille, trapu et robuste, avec une figure
ramassée, un nez petit, relevé vers sa
pointe, des pommettes haut placées et un
peu saillantes, etc..., tous caractères
qui diffèrent profondément de ceux des
Assyriens et qu'on ne rencontre sur les
monuments de Ninive que s'appliquant à l'une
des races vaincues par Sardanapale V.
" L'autre figure babylonienne,
estampée sur terre cuite, a été
trouvée à Senkereh et est attribuée
aux derniers temps de l'ancien empire de
Chaldée.
Elle est du même type, mais plus
grossier et par là même plus accusé.
C'est celle d'un
homme du peuple conduisant un énorme
dogue. Son nez surtout est extrêmement
caractérisé, et, quoique l'artiste s'y
soit repris à deux fois et qu'une fausse
empreinte soit marquée à côté et en
dehors du véritable profil, on
reconnaît aisément que sa courbe nasale
est exactement en sens inverse de celle
du nez sémite." Hamy 1875
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M. Hamy
n'insiste pas sur les autres caractères, qui
reproduisent, en les exagérant, ceux de la
précédente figure.
" Ces deux
représentations, dont les originaux sont
comme ceux des deux autres au British
Museum, ont été plusieurs fois gravées
par Rawlinson, Nott, Gliddon, etc. mais
toujours on a donné à ces personnages
le profil assyrien.
Ces reproductions inexactes ont eu le
grave inconvénient d'engager, en dépit
de la vérité, la plupart des
ethnologistes à confondre dans un même
groupe anthropologique Ninivites et
Babyloniens.
Pour M. Hamy, comme pour M. Lenormant,
qui étudie l'antique Babylone à un
autre point de vue, les habitants
primitifs de cette région n'étaient pas
des sémites, mais devaient être
apparentés au groupe finno-ougrien, dont
ils avaient les caractères physiques,
autant qu'on en peut juger par les seules
figures qu'ils nous ont laissées." Hamy, Types
humains des monuments de Babylone,
dans les Bullets de la Soc. d'anthrop.
de Paris, année 1875, p 34-36 |
Piétrement 1882
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Enfin, les populations
anaryennes rencontrées par le rameau
iranien dans sa migration en Perse, en Médie et
en Arménie, ne sont pas les seules peuplades
foncièrement mongoliques avec lesquelles les
peuples aryens eurent à combattre pour établir
leur domination en Asie;
car la conquête de l'Inde
fut disputée aux Aryo-Hindous par des
populations auxquelles le Véda donne le nom de Dasyus
et qui étaient composées en partie d'indigènes
à peau noire, c'est-à-dire de race australienne
ou nigritique, et en partie d'hommes à peau
jaune, c'est à dire de race mongolique. Voyez
notamment: A. Maury, la terre et
l'homme, p 424-427;
Em. Burnouf, Essai sur
le Véda, p 135_140 et passim; De
Quatrefages, Rapport sur le concours pour le
prix Godard, 1869, dans les Matéiaux p
l'hist. de l'homme, Ve année, p 357-369
Sans insister longuement sur ce fait déjà
signalé, nous rappellerons seulement ceci.
d'une part M. Hamy
qualifie ainsi le Négrito:
" Ce primitif
habitant de l'Asie, dont les misérables
débris, dispersés aujourd'hui en toutes
petites peuplades de l'Himalaya aux
Mariannes et du Japon à Timor, ont dû
former à une époque extrêmement
ancienne un ensemble continu, comme M.R.Owen
l'a judicieusement observé ." Hamy , Sur
l'anthropologie de l'ïle Timor, ds
les Bull. de la Soc. d'anthrop. de
Paris, année 1875, p226. |
D'autre part, M.
Louis Rousselet a fait remarquer
que Krichna lui-même appartenait à l'une des
races vaincues, à ces tribus mongoliques que les
Aryas avaient supplantées dans l'Inde .(Voyez
L. Rousselet, L'Inde
des Rajahs, dans le Tour du Monde,
t. XXVI, p 347-348) .
Enfin, malgré l'antiquité de la conquête
aryenne, le sang négritique et le sang
mongolique prédominent encore aujourd'hui chez
certaines tribus reléguées dans les montagnes,
dans les forêts et dans les endroits les plus
insalubres de l'Inde; et la nature des régions
qu'elles occupent dans le pays suffirait à elle
seule pour désigner ces tribus comme la
postérité d'anciennes races vaincues.
Piétrement 1882
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