EPOREDO
.Chevaux arabes
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Comportement
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Le trait dominant du
caractère du véritable arabe est son calme,
qu'exprime parfaitement la fig p68. Ce troupeau de
chevaux arabes en train de paître est l'image de
la sérénité car ils vivent en paix les uns
avec les autres.
Naturellement c'est la jument du rang le plus
élevé qui mange et boît la première; cela,
tous le savent, et comme ils ne sont ni nerveux
ni querelleurs, et que chacun se tient à son
rang, l'ordre et le bien-être règnent.
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Ils
ont le sens des différences, aussi
distinguent-ils aussitôt un étranger.
Il leur reste toujours assez de temps pour juger
de la situation et battre tranquillement en
retraite en cas de besoin.
Des chevaux moins intelligents et
particulièrement nerveux commettent toujours les
mêmes erreurs si bien qu'ils s'exposent à
recevoir des coups.
Devenus méfiants, ils vivent en marge du
troupeau.
Ils perdent alors ce calme intérieur, le
sentiment de sécurité que procure la vie en
société.
Lorsque des chevaux vivent en liberté, ceux qui
ne s'adaptent pas sont condamnés à
disparaître. |
Sahmet et
Hathor 1963 p75
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Sahmet et
Hathor 1963 p76
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Etre calme est une
question de santé corporelle, de puissance
nerveuse et de bien-être psychique.
On ne peut se tromper à l'aspect du cheval, à
ses mouvements apaisés, à son pas allongé et
à son expression détendue, satisfaite.
Les oreilles et le panache de la queue donnent
également des indications : ils sont toujours
dans le sens du vent.
Les haras n'ont pas besoin de girouettes, il
suffit de regarder les chevaux.
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Seseneb
1962 p77
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L'étalon sait exactement
que le fouet avec lequel on lui indique de
changer de place ne représente aucun danger ; il
s'ébranle avec calme,
conservant tout son équilibre intérieur et son
expression amicale.
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Hadban Enzahi1963 p78-79
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Hajar1962
p80
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Equilibre naturel juste
avant un virage dans un temps de galop à droite.
Le port du cou et de la tête est parfait, les
oreilles droites. C'est un exemple de haute
école, mais auquel on assiste rarement avec un
cavalier.
L'étalon qui trotte et la jument ont tous deux
une expression satisfaite.
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Borka1962
p81
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Subeh1963
p82
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Les plus jeunes sont
encore inexpérimentés et considèrent
longuement l'étranger.
Leurs mouvements de tête de haut en bas
trahissent leur incertitude et leur corps est
tendu, tout le poids reposant sur les pattes
arrière : ils sont prêts à fuir.
Ils sont curieux, voudraient bien approcher, mais
hésitent à le faire. |
Shari1960 p
83
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