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AVIS SUR LE MODE DE TRANSCRIPTION DES MOTS ETRANGERS
AVIS

plan

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NDLR

à l'avenir, sauf évolution imprévue, il sera sans doute prudent d'éviter les accents :

le téléchargement de certains mots en comportant, nous ayant déjà valu des difficulltés.....

AVIS SUR LE MODE DE TRANSCRIPTION DES MOTS ETRANGERS

Pour rendre certaines lettres étrangères qui n'ont pas d'analogues dans les caractères latins, quelques auteurs se sont servis de lettres latines marquées de signes conventionnels destinés à leur donner une valeur spéciale.

Ainsi, par exemple,
A. Pictet rend le tcha sanscrit par un c surmonté d'un accent aigu pour lui donner la valeur de tch;
M. 
Em. Burnouf  rend le tcha sanscrit par un s suivi d'une apostrophe pour lui donner la valeur de ch.

D'autres auteurs rendent ces lettres sanscrites par
tch et par ch; et, cette dernière transcription n'est pas plus irrégulière que celle qui consiste à rendre le dzêta, le tchêta, le phi et le psi grecs par dz, th, ph et ps, lorsqu'on transcrit les mots grecs en caractères latins .

Sans nier l'avantage, au point de vue linguistique, des signes en question, nous nous permettrons, chaque fois que nous rencontrerons une lettre marquée de l'un de ces signes dans les passages que nous aurons à citer de le remplacer par le groupe de lettres dont elle a la valeur.

Ainsi, par exemple, nous écrirons toujours tchapala par tch et non par un c surmonté d'un accent aigu.
Ce mode de transcription est sans inconvénient dans un ouvrage de la nature du nôtre; 
il supprime une difficulté typographique; et il diminue un peu la diversité des façons dont les mots étrangers sont écrits par les différents auteurs.

On trouvera néanmoins dans ce volume des variantes dans l'orthographe de certains noms propres et de certains noms communs étrangers;
mais c'est un inconvénient qui sera beaucoup atténué pour tout lecteur qui voudra bien se rappeler que, dans toutes les langues étrangères, l'
u se prononce toujours ou à l'exception de l'ü germanique avec tréma, et que l's unique, même entre deux voyelles, est toujours sifflant, se prononce toujours comme le ç français avec cédille.

Enfin, on prononce toujours comme notre ch dans cher le sh, qu'on aurait pu laisser dans l'anglais, d'où il est tiré;
car il n'y avait aucune nécessité pour le Français d'écrire les mots sanscrits, égyptiens, etc., avec l'orthographe anglaise.

Piétrement 1882

NDLR

un exemple :

Extrait de Ourkalbousounaki/hlitt. :
de
Georges Roux, La Mésopotamie, Ed. du Seuil, 1985

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