HISTOIRE |
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Chiens américains à la "découverte" Amérique du Sud |
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LES CHEVAUX ET LES CHIENS EN AMERIQUE (CHAPITRE XIII) François
Pizarre, ancien
lieutenant de Cortez, part de Panama en 1525, longe les
côtes du sud, recueille des renseignements sur la
richesse du Pérou, vient en 1528 demander à Charles-Quint
l'autorisation d'en faire la conquête, et repart d'Espagne
en janvier 1530, avec ses quatre frères, tous les
soldats et tous les chevaux qu'il peut se procurer. Or les Espagnols ne trouvèrent aucun
cheval dans aucune des contrées qu'ils
parcoururent alors, soit en conquérants, soit en
explorateurs. " CHAPITRE
XVI. - Des juments et chevaux, de la manière
dont on les élevait au commencement et de leur prix
élevé.
Garcilaso nomme ici les diverses
variétés de chiens européens propres aux différents
services; il ajoute ensuite que les Péruviens
possédaient
Piétrement 1882 |
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[...] Bien que l'absence originaire du
cheval dans ces régions soit suffisamment prouvée par
les témoignages de Xérès, de Zarate et de Garcilaso,
nous citerons cependant encore celui de Joseph Acosta, parce qu'il fournit une donnée
philologique intéressante.
Il n'est pas sans intérêt de remarquer qu'avant l'arrivée
des Européens le chien s'appelair alco
au Pérou, xo dans les
anciennes Florides visitées par Cabeça de Vaca, et que
la particule xo entre dans la composition de
deux des anciennes races mexicaines énumérées par
Sahagun. Le fait est que ce peuple possédait originairement un
grand nombre de chiens grands et petits, comme Garcilaso
vient de l'affirmer. Il paraît seulement qu'à l'arrivée
d'Acosta au Pérou, une quarantaine d'années après la
conquête de ce pays et l'introduction des races canines
espagnoles, la plupart des races canines péruviennes
avaient déjà disparu en raison de leur inutilité
signalée par Garcilaso. Acosta est d'ailleurs, à notre
connaissance, le seul auteur original, le seul témoin
oculaire qui ait nié la présence du chien en Amérique
avant sa découverte, ou en reconnaissant qu'il y avait
déjà une petite espèce d'animaux domestiques
ressemblant au chien; et il a eu un autre tort, celui d'étendre
à tout le continent américain le résultat d'observations
qu'il n'avait faites qu'au Pérou. Piétrement 1882 |