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ETHNOLOGIE

 
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Analyse des textes et examen morphologique (suite)

Dans certains standards les membres antérieurs et postérieurs sont appelés avant main et arrière main.

La description des membres comprend un certain nombre d'inutilités ayant trait a des caractères de régularité élémentaire des aplombs, ou de la morphologie.
ex : membres antérieurs d'aplomb vus de tous côtés et, vus de devant parfaitement parallèles : ... "épaules bien attachées au thorax ' !
mêmes standards/ aplombs réguliers : Berger de Brie/ membres bien placés -

Expurgés de ces propositions superflues, les textes contiennent des renseignements plus ou moins précis et détaillés, comme pour le reste.

Quelquefois on trouve en introduction des donnée générales qui, habituellement, figurent plutôt dans les autres chapitres

ex : vue d'ensemble : demi tors ou un peu moins que demi tors : Basset artésien - normand.

.La description des régions est souvent précédée de quelques éléments d'aspect général, mais aussi de détails mal classés :

Généralités

Epaule :

Cette région, qui a pour base squelettique la scapula, peut être envisagée, en Extérieur, comme faisant partie aussi bien du membre antérieur que de la face latérale de la cage thoracique dont elle couvre la partie antérieure.

L'élément qui est, de loin, le plus cité dans les standards est la direction de l'axe longitudinal de la scapula, toujours incliné de haut en bas et d'arrière en avant, mais pouvant l'être plus ou moins.

Le plus grand degré d'inclinaison caractérise les épaules dites obliques, le moins important les épaules « droites ».
Toutefois, ces qualifications sont parfois employées à tort pour indiquer les caractéristiques de l'ensemble épaule et bras ou région scapulo-humérale, centrée sur l'articulation de l'épaule avec le bras qui forme un angle plus ou moins ouvert vers l'arrière : les épaules dites obliques correspondent à un angle scapulo-huméral relativement fermé, les épaules droites à un angle ouvert.
Or, cet angle est autant tributaire de la direction du bras que de celle de l'épaule. Il y a donc là une interprétation approximative et erronée.

obliquité

autres caractères :

Bras

Les standards donnent assez rarement des indications sur cette région, en particulier les standards anglais qui passent directement de l'épaule à l'avant bras.
Expression le concernant :

Angle scapulo-huméral :

Très important à considérer, cet angle est assez variable et, en général, plutôt ouvert chez les chiens longilignes et plus fermé chez les brévilignes, descendant au mieux à 90°.

Coude

Très important aussi, principalement par la direction de son axe qui doit être parallèle à l'axe du corps, pour une bonne régularité des aplombs et de la conformation.
Cette particularité est rarement évoquée dans les standards car elle doit aller de soi .....

La place par rapport au corps est la caractéristique le plus souvent évoquée :

angle huméro-radial quelquefois chiffré : 130° : Galgo, 150° : Cirneco, 125° : Mâtin espagnol

Avant-bras

II est souvent précisé qu'ils doivent être droits, parallèles entre eux et perpendiculaires au sol, ce qui doit aller de soi chez tous les chiens autres que chondrodystrophiques de type Basset ou brachygnathes.
Principales variations :

Carpe
(encore dit poignet) assez rarement décrit séparément :

Métacarpe (encore appelé canon métacarpien)
Beaucoup plus souvent décrit, principalement en ce qui concerne sa direction qui est le plus souvent inclinée d'arrière en avant

Pieds
forme de l'ensemble des 4 doigts qui reposent sur le sol :

vardq

haut

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Généralités :

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On peut considérer le fouet, qui est une région en appendice, comme ne faisant pas patie intégrante de la morphologie.

En réalité, cet élément a une très grande importance en appréciation pratique et il présente des variations considérables qui sont généralement bien rendues par les rédactions des standards.

Dans le cas général, hors amputation et garniture de poils, le fouet a la forme d'un long cône dont la base (ou attache) se situe à peu près au milieu de la ligne sacrée, et l'extrémité, très postérieurement, à peu près à hauteur de la pointe du jarret, quand il pend naturellement.

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Si l'on veut en faire une référence et un instrument de travail efficace pour servir de base à l'examen morphologique, il serait du plus grand intérêt et très urgent de revoir la forme de ces documents au delà de l'effort déjà méritoire d'uniformisation du plan décidé en Israël par la FCI, qui ne peut, valablement s'exercer que pour les standards des pays affiliés.

On pourrait envisager, pour les autres, anglo-saxons par exemple, particulièrement discrets en matière de précisions chiffrées, entre autre, d'y adjoindre des études annexes grâce à des données d'observation relevées sur le cheptel national ou FCI et une traduction dans les termes d'un vocabulaire unifié qu'il serait très important de mettre au point pour tous.

Une bonne connaissance générale de l'Ethnologie et de l'Extérieur permet de décoder les rédactions, mais la diversité des expressions et leur fréquente inadéquation prêtent quelquefois à confusion, et, souvent, à polémiques et interprétations divergentes, car certaines ne peuvent valablement être comprises qu'à la lumière des connaissances générales, mais également de la connaissance comparative de plusieurs, voire de beaucoup de ces rédactions.

Cet effort comparatif, non seulement n'est pas souvent entrepris ni préconisé, mais sa nécessité même est très généralement insoupçonnée ou reniée.